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Forum social mondial
29 janvier 2007
Un article paru dans ’Le Courrier’ apporte un regard sur le quotidien des femmes au Kenya, en marge du Forum social mondial qui s’est clôturé jeudi à Nairobi.
Au Kenya, Adelina Mwau ressemble à un arbre qui cache la forêt. Elle est l’une des 18 Députées dans un Parlement qui compte 224 sièges. La majorité d’entre elles n’ont pas été élues, mais directement choisies par le Président Kibaki (1).
Mme Mwau doit sa nomination à son engagement en faveur de ses concitoyennes. La Députée nous accueille fièrement à Nunguni, dans sa circonscription, à 2 heures de route au Sud-Est de Nairobi. C’est dans ce village en haut d’une colline qu’elle a ouvert le Women Ressource Center (2) (WRC), un bureau où les femmes viennent faire part de leurs doléances.
Au mur, une affiche proclame que « les violeurs doivent être punis par la prison à vie ». En 2004, la police kenyane a recensé 2.800 viols et il ne s’agit que de la partie visible de l’iceberg.
Pour ce qui est de sa région, Mme Mwau pointe les camionneurs de l’autoroute Nairobi-Mombassa. « Souvent, des Congolais ou des Ougandais », dit-elle. La semaine dernière, une petite fille a subi les outrages de 2 routiers. Les coups de fil de la Députée aidant, un suspect a été appréhendé.
Au poste de police local, 20 agents et 2 véhicules contrôlent 80 kilomètres carrés. Le commissaire a sur son bureau un exemplaire de la nouvelle loi sur les agressions sexuelles.
Voté en 2006, le texte prévoit des peines beaucoup plus lourdes pour ce type de délits. « Les organisations non-gouvernementales (ONG) nous aident beaucoup, car elles sont sur place. Nous, nous ne pouvons pas toujours nous déplacer », explique le policier. Au moment de partir, l’une des coordinatrices de WRC découvre 2 garçons de 11 et 8 ans enfermés depuis une semaine dans un bureau, au mépris de la loi. Ils sont accusés d’attouchement sur une fillette de 4 ans. « Quand je repasserai à la fin de la semaine, je veux qu’ils aient été transférés dans un centre pour mineurs », prévient la militante, en prenant à témoin les visiteurs étrangers.
Le poids des traditions contribue aussi aux discriminations. Selon la coutume, les veuves perdent leurs biens au profit de leur belle-famille. Le problème est particulièrement aigu quand il faut partager la terre - déjà rare - entre plusieurs héritiers. « Il est illégal de déposséder quelqu’un sans son consentement. Vous pouvez faire valoir vos droits devant un tribunal ! ». Les femmes du village, réunies par le WRC, acquiescent. Le plus simple reste encore d’avoir un fils assez âgé pour qu’il puisse succéder à sa mère.
(1) La nomination de 12 membres du Parlement fait partie des vastes prérogatives du Président.
(2) Le WRC est soutenu par l’œuvre suisse Action de Carême.
Une justice au service de la paix
Venus de tous les continents à Nairobi, des militants des droits de l’Homme ont partagé expériences tragiques et combats contre l’impunité. Un reportage paru dans "L’Humanité".
« Il y a beaucoup de lions sourds », m’a prévenu le général Montoya Uribe, aujourd’hui chef de l’armée colombienne, en me racontant l’histoire de l’homme dévoré par le seul lion qui ne pouvait pas entendre le son de sa flûte. À cette menace à peine voilée, Louis Guillermo Perez, Secrétaire général de la Fédération internationale des droits de l’Homme, alors en mission dans le Sud de son pays ravagé par le Plan Colombie, a répondu qu’en effet, il y avait beaucoup de sourds. Et il a raconté au général comment la procureur du tribunal pour l’ex-Yougoslavie, Carla del Ponte, venait d’émettre un mandat d’arrêt contre un général serbe. À la menace de mort, il a brandi la sanction du droit. C’est avec cette anecdote sur le pouvoir de la justice que s’est ouvert, dans le stade de Kasarani à Nairobi, au deuxième jour du FSM, un séminaire consacré à la lutte contre l’impunité. Parce que la paix et la réconciliation ont besoin de la reconnaissance des souffrances des victimes et des crimes des bourreaux, les défenseurs des droits de l’Homme venus du monde entier racontent leur combat contre l’oubli.
Un combat qui se heurte bien souvent à la raison d’État. Au Sri Lanka par exemple, « on ne sait pas comment punir les criminels parce que le gouvernement contrôle tout », s’est désolé Siva Sivapragasam. Dans sa région, les civils pris en étau entre l’armée et les rebelles des Tigres de l’Eelam tamoul n’ont aucun recours face aux exactions. Même après un conflit, les dirigeants, souvent inchangés, tentent de mettre sous le boisseau les crimes du passé. C’est le cas en Colombie où, sous couvert de paix et de réconciliation, les paramilitaires vont être libérés « sans même être obligés de demander pardon ».
Bien souvent, ces manœuvres pour étouffer le passé sont soutenues par l’extérieur au nom de considération d’intérêts. Aucun pays n’a par exemple réagi quand le Président algérien Bouteflika a fait adopter en 2005 la loi pour la réconciliation nationale grâce à laquelle des islamistes, responsables d’une grande partie des 300.000 morts de la « sale guerre », ont été libérés. « On s’est senti bafoués, humiliés », s’insurge Yasmina Chouaki du mouvement algérien Paix et Développement.
Face à cette logique de l’oubli, les militants cherchent leurs stratégies. Louis Guillermo Perez, lui, n’a pas oublié l’histoire du lion et du joueur de flûte. Il y a 3 mois, il a déposé une plainte pour crimes contre l’humanité devant la Cour pénale internationale contre le général Montoya Uribe.
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