
C’était un 30 juin
30 juin, par1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
17 mai 2010
30 décembre 2010, par
Durant plusieurs semaines, des jeunes Réunionnais ont lutté pour travailler dans leur pays. Durant leur année de stage, ces jeunes enseignants ont appris que l’administration les envoyait en France. Il y a pourtant la possibilité de répondre à leur revendication. Cela illustre une des grandes batailles de 2010 : la lutte pour l’emploi des jeunes Réunionnais dans leur pays.
En novembre 2009, le président de la République conclut le Conseil interministériel sur l’Outre-mer. Parmi les orientations inscrites dans son discours figure la volonté de promouvoir les Ultramarins dans la fonction publique chargée d’administrer leur bassin de vie. Ainsi, le chef de l’État propose que pour les postes de catégorie A, à compétence égale, priorité à un fonctionnaire issu du pays. Quelques mois plus tard, l’administration allait totalement marcher sur cette parole alors qu’il est possible d’agir autrement.
Les enseignants qui réussissent un concours de l’Éducation nationale sont après leur titularisation des agents de catégorie A. Jusqu’à l’année dernière, les lauréats réunionnais du concours faisaient leur année de stage à La Réunion. C’est au terme de celle-ci que l’administration décide d’une affectation. Tous les ans, des centaines d’enseignants sont mutés de France vers La Réunion. De plus, des postes supplémentaires peuvent être créés en diminuant le recours aux heures supplémentaires. Enfin, la volonté affichée au plus haut sommet de l’État de favoriser l’émergence de cadres locaux dans la fonction publique laisse entrevoir la fin des mutations forcées en France pour les Réunionnais qui réussissent un concours de l’Éducation nationale.
Intransigeance du gouvernement et de l’administration
À cela s’ajoute une révélation faite par une mission sénatoriale : sur 1.000 postes créés à La Réunion dans l’Éducation nationale, 900 sont pourvus par des fonctionnaires qui viennent d’ailleurs, et 100 par des Réunionnais.
Ce droit des Réunionnais à travailler dans leur pays, c’est une revendication qui est portée notamment par l’Alliance des jeunes pour la formation et l’emploi à La Réunion (AJFER). Car avec plus de la moitié des jeunes au chômage, il faut en finir avec les vieilles méthodes qui sont à l’origine de la crise actuelle. À La Réunion, la fonction publique est un gisement d’emplois, cela doit d’abord profiter aux Réunionnais.
Mais entre les paroles prononcées lors du CIOM et les actes, il y a un fossé que les jeunes ont pu mesurer. Face à leur demande d’obtenir un poste à La Réunion, le ministre de l’Éducation nationale leur répond qu’il faut appliquer le règlement. Même raidissement de la part de la ministre de l’Outre-mer, force est de constater qu’à chaque interpellation par Huguette Bello et Gélita Hoarau, les membres du gouvernement se contentent de refuser tout dialogue.
Un combat quotidien
Bien que les jeunes campent dans le hall de la Région, le soutien affiché par Didier Robert ne débouche sur rien. Il obtient leur départ de la Région à la veille de la venue de Marie-Luce Penchard en échange d’un entretien des jeunes avec la ministre. Mais cette rencontre durera moins d’une minute sur les marches de la Région, juste le temps pour la ministre de réciter le même discours qu’au Parlement : le règlement doit s’appliquer, pas d’exception.
Depuis lors, le gouvernement a restreint les possibilités pour les jeunes Réunionnais de travailler dans leur pays. Outre la hausse du chômage provoquée par des décisions soutenues par Paris, désormais, des jeunes Réunionnais peuvent être envoyés en France avant d’être titulaires, pour faire leur période de stage. Devant ces faits, les jeunes et ceux qui luttent à leurs côtés accentuent leur mobilisation pour qu’enfin, le droit des jeunes Réunionnais à travailler dans leur pays soit reconnu.
M.M.
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
10 000 citoyennes et citoyens – paysans, scientifiques, médecins et victimes – se sont mobilisés dans plus de 60 villes en France pour alerter sur (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
Médam zé Méssyé, la sossyété zot i ansouvien lo tan l’avé lo pou. Sa té in problèm pou zabitan noute péi pars pou-la sa i grate la tète, é i rann (…)
Les députés ont inscrit dans la loi un premier objectif d’atteindre « 87,5% » du Smic dès le 1er janvier 2026, tout en assurant de « prioriser le (…)
« Nous préparons actuellement une grande conférence sociale rassemblant responsables politiques, économistes et partenaires sociaux, pour tracer (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)