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Indemnisation des travailleurs de l’ARAST licenciés
18 septembre 2010, par
Plus de dix mois après la liquidation de l’ARAST, les salariés n’ont toujours pas touché leurs indemnités. De son côté l’AGS tente coûte que coûte de ne pas payer, alors qu’elle le fait en France.
Lors d’une nouvelle séance aux Prud’hommes, les avocats de l’AGS ont dû modifier leur argumentation, après avoir rejeté la responsabilité des salariés licenciés sur le Conseil Général, ces derniers reviennent sur les statuts de l’ARAST.
Le changement de discours de l’AGS
L’avocate de l’AGS, Nathalie Jay a indiqué au Quotidien, du 17 septembre, « l’AGS n’est pas une société d’assurance, mais un système de garantie fondé sur la solidarité des entreprises privées. Si elle doit payer, elle paiera.
Cependant l’ARAST assurant des missions qui incombent au Département, il est anormal de faire supporter le coût de la liquidation de l’ARAST au secteur privé ».
L’avocate éclaircit donc la situation, « l’AGS est un système de garantie fondé sur la solidarité des entreprises privées ». La question que les travailleurs sont en droit de se poser est, est ce que l’ARAST a versé ses cotisations à l’AGS ? Il va s’en dire que la réponse est "oui".
Comme toute entreprise privée, la direction de l’ARAST a cotisé tout au long de son activité. Dans ce cas, les conséquences de sa liquidation sont les mêmes que toutes les autres entreprises privées. Durant toutes ces années, l’AGS a encaissé l’argent de l’ARAST, et reconnu son statut d’entreprise privée, de fait, elle se doit d’indemniser les salariés licenciés.
Une entreprise privée au service du service public
Lorsque l’AGS argue que l’ARAST assurait des missions d’ordre public, elle ne sait pas que de nombreuses entreprises privées répondent chaque jour à des appels d’offres fixés par l’État, la Région ou le Département. Ces sociétés privées font alors des missions d’utilité publique, financées par les autorités.
Auquel cas l’ARAST aurait été une entreprise publique, ses dirigeants ne se seraient pas permis de s’octroyer des rémunérations aux alentours de 6.000 euros par mois. Ces décisions relèvent de la direction, et non du Conseil général. Quand l’avocate défend cette thèse, elle s’enferme dans un argumentaire fallacieux, qui tente de faire oublier les responsabilités de l’AGS.
Céline Tabou
L’AGS paie partout sauf à La Réunion
Les travailleurs voient la mauvaise volonté de l’AGS de vouloir liquider ce problème. Le secteur de l’aide à domicile vit une crise économique depuis quelques années, des sociétés d’aide ont dû fermer leurs portes, et les anciens salariés ont tous été indemnisés. Alors que l’AGS paie partout en France ; à La Réunion, les travailleurs doivent lancer des procédures judiciaires pour réclamer ce à quoi ils ont droit.
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