
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Grève contre la fiscalisation de l’indemnité d’éloignement
19 novembre 2013, par
Plus d’un millier de fonctionnaires sont en grève depuis 10 jours contre la fiscalisation des indemnités d’éloignement. Les ’non expatriés’ sont également concernés par ce mouvement de grève qui touche les fonctionnaires d’État.
Les manifestants veulent la suppression de l’ordonnance du 19 septembre 2013 rendant imposable la prime d’éloignement des fonctionnaires d’État détachés à Mayotte, y compris pour ceux qui sont déjà en poste et sont donc arrivés sous certaines conditions, dont cette non-imposition, a expliqué le quotidien “Malango”.
Vers un réveil de la situation ?
Selon le syndicat SNES, 75% des fonctionnaires d’État sont en grève, dont de nombreux contractuels locaux et des « fonctionnaires non expatriés se sentent aussi concernés par ce mouvement qui, pour eux, doit provoquer un réveil sur la situation mahoraise », a indiqué l’“Agence France Presse”.
Nourdine Dahalani, de FO finances, impôts, douanes, INSEE à Mayotte, a expliqué à l’“Agence France Presse” : « Je ne suis pas bénéficiaire de cette indemnité, mais cette revendication est juste : il s’agit d’un engagement non respecté, d’une part, et d’autre part, cela peut marquer un réveil sur les problèmes des Mahorais ». Ce dernier a fustigé l’attitude du gouvernement, car « on a l’impression que pour tout ce qui touche à Mayotte, le gouvernement a tendance à imposer des dispositions sans concertation. La nation française doit prendre conscience qu’à Mayotte vivent des Mahorais qui ont leur mot à dire sur leur destinée et qui demandent un traitement équitable vis-à-vis des lois », a-t-il ajouté.
De son côté, Quentin Sedes, délégué CGT Education Mayotte, a indiqué qu’une autre annonce avait surpris les manifestants. D’après ce dernier, le gouvernement souhaite de « manière insidieuse la suppression des remboursements partiels de loyers touchés par les fonctionnaires d’État à Mayotte ». « Dès le 1er janvier 2014, ces indemnités de remboursements partiels de loyers touchés par ces fonctionnaires seraient supprimées du fait de la départementalisation de l’île. C’est un mauvais coup qu’on porte par derrière, alors qu’un document du vice-Rectorat reçu hier (mercredi) nous affirmait que ces indemnités-là ne seraient pas touchées », a dénoncé le syndicaliste. Pour lui, le gouvernement « vient de rompre totalement la confiance entre les fonctionnaires et les autorités locales ».
Une réponse jugée inacceptable
Face à la mobilisation, Victorin Lurel, Ministre des Outre-mer, a proposé l’imposition de la prime d’éloignement seulement à partir de l’année 2014. Une proposition jugée « inacceptable » par les fonctionnaires, qui veulent que l’imposition ne puisse être rétroactive et ne s’applique que sur les nouvelles affectations à Mayotte. Seule proposition faite par le gouvernement, qui reste muet pour l’instant.
Face à ce silence, 250 demandes de départ anticipé ont été déposées à la Préfecture de Mayotte, a indiqué Kamal, représentant Sud Éducation à “Malango”. Si ces demandes sont traitées, les ministères concernés seront obligés soit de « recaser » tous ces fonctionnaires en France, mais surtout les remplacer à Mayotte. Et contrairement aux propos de Victorin Lurel, indiquant que les primes « n’étaient pas le seul attrait de Mayotte », les candidats ne se bousculent pas, a expliqué le syndicaliste.
Pour “Malango”, si les autorités misent sur le « pourrissement de la grève, une technique classique », celui-ci « pourrait se trouver confronté à des actions plus insidieuses à même de radicaliser le mouvement et de le voir s’installer dans la durée la voie apparemment choisie par les grévistes ».
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