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21 juin 2013
La dégradation du climat social avec la multiplication des mouvements revendicatifs, en toile de fond une attitude patronale consistant « à refuser le dialogue social » et à miser sur le pourrissement des grèves, a conduit l’ensemble des organisations syndicales de La Réunion à une prise de position unanime : la nécessité d’inscrire à l’ordre du jour de la prochaine actualité sociale un mot d’ordre : l’unité d’action syndicale. Autrement dit, rassembler pour agir ! Synthèse du point presse organisé hier matin au siège de la CGTR :
« Nous sommes réunis aujourd’hui afin d’exprimer notre conviction sur la nécessité d’unité syndicale dans le cadre de la situation sociale qui se dégrade et qui est marquée par la fermeture du dialogue sociale et de l’attitude patronale consistant à inscrire les grèves dans la durée ». Ce sont en ces termes que, en substance, Ivan Hoareau, Secrétaire général de la CGTR, a expliqué la présence de l’ensemble des représentants des organisations syndicales de l’île à la conférence de presse tenue au siège de la CGTR.
Autant de représentants syndicaux qui, à tour de rôle, allaient confirmer leur convergence de vue sur ce point : l’aggravation de la situation économique et sociale exige une unité d’action syndicale, et cela d’autant plus qu’au-delà, en effet, de certaines divergences, tous partagent la même analyse sur au moins les cinq questions suivantes : la problématique des salaires, l’emploi, les dettes sociales, la transparence financière et la question de l’unité.
Grèves pour les salaires
Concernant le premier point, au-delà des revendications propres à chaque syndicat, le constat dressé par les organisations syndicales est celui « d’une faiblesse des salaires. Nous arrivons à une situation où au moment même où on supprime les 100 euros du RSTA, on est encore en train se battre plus de trois ans après pour intégrer la prime COSPAR dans les salaires ! Au même moment, des grèves éclatent un peu partout et les revendications tournent autour d’une augmentation de 30 à 40 euros », a dénoncé Ivan Hoareau, selon lequel la responsabilité patronale est éclatante dans cette détérioration du climat ambiant.
Et cela d’autant plus, a-t-il poursuivi, faisant ainsi la transition avec le deuxième thème à l’ordre du jour, sur la question de l’emploi, que « les choses sont liées ».
Au cas par cas
Concernant les dettes sociales, là encore, Ivan Hoareau se fait le porte-parole de ses confrères syndicaux : non à une solution globale, mais oui à un traitement au cas par cas des entreprises endettées afin de trier le bon grain de l’ivraie. « Les dettes sociales, ce sont les cotisations sociales, donc l’argent des salariés. Aujourd’hui, même si sous la pression et la mobilisation syndicale, on ne parle plus d’extinction des dettes, on parle de “gel” des dettes. Nous disons notre incompréhension à voir être traitées sur le même pied d’égalité des entreprises vertueuses et celles qui ne le sont pas ».
Et la transparence financière ?
Poursuivant le troisième point, Ivan Hoareau a dénoncé la stratégie des grands groupes consistant à inscrire les grèves dans la durée et ainsi d’humilier les salariés. Une attitude qui, selon lui, fait porter par le patronat l’ensemble de la responsabilité de la prise en otage de l’économie réunionnaise. D’où, a-t-il souligné, une riposte à cette attitude patronale qui ne peut que s’inscrire dans le cadre d’une unité d’action syndicale.
Et Ivan Hoareau d’aborder la question de la transparence financière. Pointant du doigt « les toiles d’araignées et les financements croisés » de certaines entreprises, il a estimé que sur cette question, la responsabilité du gouvernement en tant que « régulateur de la vie sociale » est engagée.
Avant de clore cette question par ce constat : « La réponse du patronat à une demande d’expertise financière se traduit systématiquement par des licenciements » !
Rassembler sur les convergences
Et le porte-parole de l’ensemble des organisations syndicales sur ces cinq questions à l’ordre du jour de cette conférence de presse de poursuivre en rappelant que l’accord régional interprofessionnel dans son article 4 stipulait la non-remise en cause des Négociations obligatoires annuelles (NAO) et qu’au terme de son article 6, il était prévu que les augmentations consécutives aux 50 euros arrachés seraient prises en compte au niveau des révisions des marchés publics. Autrement dit, « les 50 euros d’augmentation n’ont rien coûté au patronat puisqu’ils ont été répercutés aux maîtres d’ouvrage ». Ce qui montre bien « l’entière responsabilité du patronat dans la détérioration de la situation sociale et donc cela justifie l’unité d’action afin de défendre les intérêts des salariés et imposer leurs justes et légitimes revendications ».
Et Ivan Hoareau de conclure en ces termes : « L’unité d’action n’est pas une muselière, chaque organisation reste libre de ses propres revendications, mais nous pensons que l’heure est venue pour examiner les actions à mener en commun afin de riposter face à ce comportement patronal ». Des propos qui allaient être confirmés par chaque représentant syndical, soulignant chacun à tour de rôle que « la force patronale exigeait en face, dans un souci d’équilibre, l’unité syndicale », l’essentiel étant de se rassembler en vue d’agir sur leurs points de convergence.
La grève dure à Renault et à SHLMR 1,3% en échange d’une reprise immédiate du travail : c’était la proposition formulée hier par les patrons de Renault. Cela ne couvre même pas l’augmentation des prix. Voilà qui fait réfléchir sur la manière dont se passe le dialogue social à La Réunion. Rappelons que les revendications sont une hausse des salaires de 35 euros, une prime annuelle de 650 euros et un bon d’achat de 150 euros. À la SHMLR, les négociations ont repris dans l’après-midi. C’était hier le 10ème jour, mais la situation semblait moins tendue que chez Renault. |
Soutien de SOLIDAIRES aux grévistes « Il faut prendre l’argent où il est ! » Le 15 juin dernier, l’Union syndicale SOLIDAIRES a adopté la déclaration suivante : Après les salariés de Carrefour et de la CILAM, voilà les agents de Renault et de la SHLMR qui sont poussés au conflit par l’impossibilité ou l’échec des négociations. Même si les revendications ont des particularités différentes selon les métiers, l’Union syndicale SOLIDAIRES 974 note que partout, les salariés ne font que demander une partie de la richesse qu’ils produisent : on se croirait revenus un siècle en arrière (...). A La Réunion, la situation est particulièrement explosive ; c’est un miracle qu’il n’y ait pas eu plus de débordements. L’Union syndicale SOLIDAIRES 974 soutient tous les grévistes qui réclament le droit de vivre dignement de leur travail. Nous demandons également à nos élus de voter des lois qui permettent de chercher l’argent où il est : dans les paradis fiscaux. Car bientôt on va nous annoncer qu’il faudra travailler plus longtemps pour une maigre retraite, pendant que certains ont accumulé des richesses qui échappent à l’impôt. Pourtant, ils ont apprécié de bénéficier de nos services publics. |
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