
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Ah !... ces charges sociales !!!... -4-
17 mars 2006
Des dangers pèsent sur la protection sociale des travailleurs. Certains veulent aller plus loin dans les allègement de charges. Mais cela voudrait dire que les entreprises sont dispensées de verser une partie des cotisations salariales. Or, ces dernières sont prélevées sur le salaire du travailleur...
Mais cela semble ne pas suffire au MEDEF et à certains porte-parole patronaux ; il faut aller plus loin.
Certains lorgnent, avec grand intérêt, aujourd’hui sur les “précomptes” de sécurité sociale ; c’est-à-dire sur les cotisations salariales ; celles que l’employeur retient à la source - sur le salaire brut - pour le reverser à la sécurité sociale (au total 22,35% du salaire brut). C’est de l’argent qui appartient au salarié puisqu’il est prélevé sur son salaire pour être versé à la caisse de sécurité sociale. De la même manière que s’il s’agissait d’une somme remise par un client à un banquier pour être versé sur son compte épargne.
A la faveur de la crise provoquée par l’épidémie du chikungunya, certains, on l’a vu encore à la télévision l’autre soir, qui, sous prétexte d’une solidarité des salariés aux entreprise, voudraient se défausser de cette obligation de verser l’argent prélevé sur les salaires de leurs salariés.
Cela rejoint le thème développé depuis un certain temps par le patronat ; thème selon lequel, plutôt que de verser les cotisations salariales à la sécurité sociale, mieux vaudrait en verser une partie directement aux salariés eux-mêmes... qui verraient alors leurs rémunérations augmenter !
C’est là, la mort de la sécurité sociale et de la protection sociale française.
Une vraie question
Cela dit, si les entreprises réunionnaises - notamment les moyennes, petites et toutes petites - connaissent encore, après ce train de défiscalisation mis en place par la Loi Perben, la LOOM et la LOPOM, de graves difficultés et sont menacées de fermeture, c’est que le problème est ailleurs.
D’autant qu’à des exonérations de cotisations patronales de sécurité sociale, s’ajoutent les exonérations fiscales.
L’expérience de ces douze dernières années l’a en tout cas montré : aux premières exonérations (Loi Perben, sans oublier la première Loi Pons), se sont ajoutées d’autres (LOOM), puis d’autres encore (LOPOM) et cela n’a pas, en soi, amélioré la situations des entreprises. Puisqu’elles continuent d’être menacées - notamment pour les plus petites - dans leur existence même*.
Il faut donc chercher ailleurs.
Sortir de la solution de facilité
Mais cela est une autre affaire ; la solution de facilité consistant à toujours en demander plus et de reporter la charge sur les salariés.
Enfin, lorsqu’on parle aujourd’hui "d’assistanat" et que l’on désignent les allocataires du RMI, les chômeurs, les fanm sèles, etc, il y en a qui devraient se regarder dans la glace. A commencer par les plus gros.
C’est à la lueur de cette situation qu’il faut, soit dit en passant, apprécier tout le sérieux des propos du président de la CIREST, Jean-Marie Virapoullé sur la mise en place d’une zone franche à Saint-André et à Saint-Benoît : de deux choses l’une, ou il parle de ce qu’il ne sait pas, ou c’est un super assisté qui appelle tout le monde à la soupe.
Isménie
(Fin)
(*) Il n’est pas inintéressant de noter que dans l’affaire de l’indemnisation des entreprises pour raison de chikungunya, il est très peu question des toutes petites entreprises, notamment du commerce ; même si elles sont prises en otage et poussées en avant. Or, les besoins de ces toutes petites entreprises ne sont pas les mêmes que ceux des grands hôtels dont on a annoncé la fermeture. Du fait de leur perte importante de chiffre d’affaires, ces toutes petites entreprises ne peuvent attendre des remboursements qui interviendront dans on ne sait combien de mois ; elles ont besoin d’argent frais pour pouvoir “tourner”. C’est la raison pour laquelle nombreuses sont celles qui se tournent vers les banques pour obtenir des prêts. Dès lors, au titre de la solidarité, ne serait-il pas possible, simplement, de leur donner accès à des prêts à taux zéro ? Elles pourront alors attendre les futurs remboursement et aides.
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