Conséquence de la casse sociale soutenue par Didier Robert

La pauvreté grandit à La Réunion

16 novembre 2010, par Manuel Marchal

Dimanche matin, alors qu’aucune publicité n’avait été faite, une foule considérable est venue attendre durant des heures un colis alimentaire. 1.000 lots de produits alimentaires ont été distribués. Pendant que certains vont bat’caré en Australie, voilà la misère grandissante de la population.

Dimanche à Saint-Denis, nouvelle illustration de l’aggravation de la situation : des centaines de familles n’ont pas hésité à attendre des heures la distribution d’un colis alimentaire de produits de première nécessité. Une scène totalement inhabituelle un 14 du mois.
Cela montre combien la détresse de la population est grande. Cela souligne, également combien certains membres du premier monde sont en total décalage avec la réalité quand ils disent que La Réunion n’est pas dans la misère.
En effet, pareille scène est révélatrice d’un pays sous-développé, touché par une grande pauvreté. Et des familles n’ont pas hésité à braver tous leurs interdits pour aller faire la queue pour demander un peu de nourriture. C’est bien la preuve d’une crise qui s’amplifie.
Cette crise trouve son origine dans plusieurs décisions politiques prises aussi bien à La Réunion qu’en France. Ainsi, l’arrêt des grands chantiers et les restrictions imposées par Paris dans ses subventions à la construction de logements privés ont largement contribué à jeter des milliers de travailleurs au chômage. À cela s’ajoute un plan de rigueur qui touchera gravement La Réunion.
À aucun moment Didier Robert et ses amis parlementaires de l’UMP ne se sont élevés contre cette politique. Ils ont même voté les textes qui aggravent la situation, comme la réforme des retraites.
Mais là où le président de la Région se distingue de ses collègues, c’est qu’au moment où cette crise s’aggrave, il n’hésite pas à engager des centaines de milliers d’euros dans des dépenses de voyage et de Com’ qui n’apportent aucune perspective d’emploi à tous ces Réunionnais touchés par la misère.
Au moment où Didier Robert et ses amis étaient partis bat’caré à Adelaide, des centaines de familles attendaient pendant des heures sous le soleil un colis alimentaire. Ce contraste est le résultat d’une politique de casse sociale.

M.M.

Didier Robert

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