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Moins de 5 euros par jour de reste à vivre
13 septembre 2014, par
Quelques jours après le rapport de l’INSEE sur la pauvreté en France, le Secours Populaire vient de publier un rapport estimant à 5,60 euros, le « reste à vivre » quotidien des bénéficiaires du Secours populaire, après avoir payé loyer et autres charges.
Dans son rapport rendu public jeudi 11 septembre, le Secours Populaire assure que « la pauvreté s’étend et s’enracine ». Cette situation concerne 161.572 ménages, soit environ 450.000 personnes accueillies dans les permanences de l’association en 2013.
« Une part croissante de la population en est réduite à survivre », a indiqué le rapport. Parmi les bénéficiaires du Secours Populaire, 46,7% ont donné des informations sur leurs ressources (salaire, RSA, prestations familiales, aides au logement, etc.). Parmi eux, 30% ont des revenus inférieurs à 750 euros, 43% sont compris entre 750 et 1.250 euros, et 20% s’échelonnent entre 1.250 et 1.750 euros.
En moyenne, le revenu « disponible pour vivre » est de 5,60 euros par jour et par personne pour faire face aux besoins alimentaires et vestimentaires. Le « reste à vivre » est la somme restante après avoir payé les charges obligatoires comme le logement, la fiscalité, les transports, la garde d’enfants, les activités extrascolaires et les crédits.
Parmi les bénéficiaires, 19% ont un disponible pour vivre par jour et par personne compris entre 0,5 et 3 euros, 27% entre 3,5 euros et 5 euros et 6,5% ont un reste à vivre « négatif ou nul ». En 2014, la précarité se généralise, la peur de l’avenir pour soi ou pour ses enfants touche des couches de plus en plus larges de la population », note l’association.
Cette dernière, en collaboration avec Ipsos, a eu la confirmation que « 66% des personnes interrogées ont un proche qui vit la pauvreté, contre 56% en 2007 ». Parmi ces personnes, 29% ont admit qu’il s’agissait de membres de leur famille. « Ces préoccupations leur sont devenues si familières qu’elles déclarent à 86% craindre de voir la pauvreté frapper leurs enfants, plus encore que leur propre génération », note le rapport.
Lors de sa venue à La Réunion, le 21 août, François Hollande n’a fait aucune annonce pour lutter contre l’exclusion sociale et tout particulièrement la pauvreté. Bien que le chef de l’Etat ait reconnu l’aggravation de la situation sociale à La Réunion, ni lui ni certains parlementaires n’ont évoqué ce problème qui concerne plus de 330.000 Réunionnais.
Alors que l’INSEE a annoncé une situation « hors norme » à La Réunion en raison d’un taux de pauvreté élevé (42%) et d’un chômage de masse (29%) enracinés dans l’île, la déclinaison du Plan pluriannuel contre la pauvreté de François Chérèque se fait toujours attendre. Ce dernier avait pourtant rencontré la première maire des Pauvres, Gilmée Vochré, et les membres de l’Appel de l’Ermitage, en octobre dernier, afin d’évoquer les difficultés persistantes des Réunionnais.
En effet, « après avoir enlevé les dépenses obligatoires : eau, électricité, téléphone, taxes et impôts etc., c’est avec ce reste à vivre qu’on paye la nourriture, l’entretien, le déplacement et les soins. Pour beaucoup, cette somme s’élève en moyenne à 100 euros par personne pour le mois. C’est-à-dire tout juste 3 euros par jour ! Même pas le prix d’une barquette de manger », a indiqué le site de l’Appel de l’Ermitage.
Ce comité milite pour l’abolition de l’extrême pauvreté à La Réunion, dont l’objectif numéro 1 des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), est « éradiquer l’extrême pauvreté » dans le monde. Suite à cette volonté internationale, le comité avait envoyé un courrier au Président de la République, afin d’exposer l’une de ses propositions qui est de mettre en place « un reste à vivre de 10 euros par jour, soit 300 euros par personne et par mois ». « C’est un minimum vital qui protège de la vulnérabilité. Les charges de loyer, impôts, eau, assainissement, électricité, mutuelle, transport relèvent de la solidarité publique », a indiqué le comité de l’Appel de l’Ermitage sur son site.
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