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Journée mondiale d’élimination des violences faites aux femmes
25 novembre 2014, par
A La Réunion, une des violences faites aux femmes les plus répandues est la pauvreté. C’est cette injustice qui est à l’origine de la création de l’Union des femmes de La Réunion en 1958. Elle persiste encore aujourd’hui : les femmes sont les plus pauvres parmi les pauvres. C’est la conséquence d’un système qui produit de la pauvreté, de l’exclusion et de la violence.
Ce 25 novembre, c’est la Journée mondiale de l’élimination des violences faites aux femmes. A La Réunion comme dans le monde, les femmes sont victimes. Dans notre île, les violences ne sont pas seulement physiques. C’est le système actuel qui porte en lui la première violence faite aux femmes : la pauvreté. La lutte contre la pauvreté était le fil conducteur de la principale organisation de femmes de La Réunion, car cette inégalité est la base de toutes les violences.
C’est ainsi que le 14 septembre 1958 à Saint-Paul, la section réunionnaise de l’Union des femmes françaises devient l’Union des femmes de La Réunion. A la base de cette transformation, l’analyse d’une situation spécifique : La Réunion était toujours plongée dans la misère et les avancées inscrites dans la loi du 19 mars 1946 n’étaient pas appliquées par le gouvernement.
La première bataille des femmes réunionnaises était d’assurer la survie de leur famille. Comme le rappelle un article de « Témoignages » publié quelques jours avant le congrès fondateur de l’UFR, les principales revendications portaient sur la gratuité des livres scolaires, l’augmentation des salaires et des allocations familiales.
Cette grande pauvreté était le quotidien de la majorité des Réunionnais, et les femmes subissaient une injustice encore plus grande avec des revenus encore plus faibles que leurs maris. La grande pauvreté était un facteur favorisant les tensions au sein de la famille, avec des femmes victimes de violences.
Autour de la présidente Isnelle Amelin, Alice Peverelly, Augusta Letoullec, Marie Gamelle, Aliette Gauvin, Odette Mofy et Laurence Vergès avaient placé les combats de l’Union des femmes de La Réunion sous le signe de la lutte contre le système responsable de cette pauvreté : « La libération de la femme n’est complète que si le pays est libéré du colonialisme », tel était le mot d’ordre du congrès de l’UFR organisé en 1975 au Port. L’UFR avait rassemblé les victimes, car sur plus de 1.000 déléguées, plus de 75 % étaient sans emploi. Elles avaient adopté la Charte de femme réunionnaise.
Aujourd’hui, la pauvreté reste toujours un phénomène de masse à La Réunion. Mais comme en 1958, elle touche d’abord les femmes. Malgré l’effondrement du BTP et ses emplois plutôt masculins, les femmes constituent la majorité des demandeurs d’emploi de moins de 50 ans inscrits officiellement dans les statistiques.
La moitié des Réunionnais sont en-dessous du seuil de pauvreté, ce qui signifie que la moitié des femmes vit une situation de grande précarité.
C’est pourquoi il n’est pas étonnant que les femmes soient en première ligne dans les organisations de lutte contre la pauvreté. Quand le Comité de l’appel de l’Ermitage a lancé son action du 19 mars 2013, ce sont trois femmes qui ont rencontré le représentant de l’État. Quelques mois plus tard, c’est une femme, Gilmée Vochré, qui est devenue Maire des pauvres à Saint-Paul.
C’est dans la pauvreté que se situe la première violence faites aux femmes dans ce pays. Elle est massive, car elle est la conséquence d’un système qui produit cette inégalité. Elle persistera tant que ce modèle ne sera pas remis en cause.
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