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Plus d’opposition à l’extension de l’accord salarial dans toutes les entreprises
10 août 2009, par
Plus rien ne s’oppose désormais à l’application de l’accord salarial régional qui garantit à tous les salariés une augmentation mensuelle d’au moins 50 euros, qui s’ajoute au RSTA, et ne remplace pas les gains susceptibles d’être obtenus lors des négociations salariales annuelles entre les partenaires sociaux.
Vendredi, c’est l’annonce de la parution au "Journal officiel" de l’arrêté d’extension de l’accord salarial régional. Il propose une augmentation minimale de 50 euros pour tous les travailleurs qui ont un salaire inférieur à 2,16 SMIC. L’augmentation s’ajoute au RSTA pour ceux qui sont éligible à l’aide de l’État, et l’augmentation se situe en dehors des négociations annuelles sur les salaires.
Le collectif Agir pou nout tout salue une grande victoire de l’unité réunionnaise, l’Intersyndicale appelle à veiller à une application dans les meilleures conditions.
Les représentants de la Plate-forme des TPE-PME annoncent pour leur part qu’ils se réunissent durant le week-end pour adopter une position commune. Avant que cette position soit connue officiellement, le "Journal de l’île" publie hier un article dans lequel il indique que les représentants des TPE-PME vont tenter de casser l’accord en saisissant le tribunal administratif. Selon notre confrère, « la plateforme des TPE-PME s’arc-boute contre le bonus de 50 euros qui doit être versé par toutes les entreprises de l’île ».
Hier matin, la Plate-forme des TPE-PME donne officiellement sa position. Contrairement à ce qu’a annoncé le "JIR", les représentants de ces organisations patronales ne s’opposent pas à l’accord signé par le COSPAR et le MEDEF, et étendu par l’État à toutes les entreprises de La Réunion.
Elles en prennent acte. Elles décident de se tourner vers l’État et lui demandent des compensations pour faire face à cette obligation d’augmenter les salaires d’au moins 50 euros. La Plate-forme demande à l’État de « donner des directives pour que l’entreprise puisse prioritairement avoir de la trésorerie, retrouver un niveau d’activité, sauvegarder l’emploi ».
Plus rien ne s’oppose donc à la concrétisation dès aujourd’hui d’une grande victoire pour les salariés réunionnais : au moins 50 euros en plus pour tous les salariés, auxquels s’ajoute le RSTA pour ceux qui ont un salaire inférieur à 1,4 SMIC.
M.M.
« La Plate-forme des TPE-PME interpelle une nouvelle fois l’État »
Voici le communiqué publié hier par la Plate-forme des TPE-PME. Les organisations signataires ont décidé de prendre acte de l’augmentation d’au moins 50 euros pour tous les salariés, et demande des compensations à l’État.
« La situation actuelle
Aujourd’hui, la Plateforme commune des syndicats et des TPE-PME prend acte de la décision du gouvernement et du ministère du travail d’étendre l’accord régional interprofessionnel. Elle regrette que la démarche constructive qu’elle a engagée auprès des autorités n’ait pas été prise en compte.
Avec l’arrêté d’extension, l’entreprise devra désormais faire face à un nouvel handicap dans la situation de crise actuelle, en s’acquittant de dépenses supplémentaires.
Or ce n’est pas :
Qu’elle ne veuille pas payer les 50 euros mais c’est qu’elle ne peut pas payer !
En effet les entreprises sont, pour une grande majorité, dans une situation de fragilité et de précarité par manque d’activité et de trésorerie.
Pour exemple, 30% des chefs d’entreprise de ces TPE touche moins du SMIC. Cette décision est donc injuste et non équitable !
Concrètement quel est l’impact de cette décision ?
Les 50 euros représentent une charge quelque soit la taille de l’entreprise notamment en période de crise.
Cependant cette charge aura un impact plus important sur la TPE/PME que sur l’entreprise de taille importante pour qui l’ajustement des effectifs pour compenser l’augmentation des charges, est une possibilité de marge de manœuvre.
Agir de la sorte ne correspond pas au comportement des TPE/PME qui doivent dans ce cas, prendre une décision dramatique dans sa dimension humaine. Pour beaucoup de ces TPE, se séparer d’une seule personne, c’est perdre le seul collaborateur de l’entreprise ou perdre des compétences clefs de l’entreprise.
Nous disons donc que le tissu économique et l’emploi sont en danger car l’entreprise se trouve menacée par cette décision.
Malgré nos interpellations, notre voix et nos arguments n’ont pas été entendus !
Comment aider l’entreprise à payer les 50 euros ?
La Plate-forme des TPE-PME interpelle une nouvelle fois l’État afin qu’il mette en place les conditions et mesures d’accompagnement, et ce de manière IMMÉDIATE car à situation exceptionnelle, il faut des MESURES EXCEPTIONNELLES !
Dans ce contexte, l’État doit donner des directives pour que l’entreprise puisse prioritairement :
1- Avoir de la trésorerie
2- Retrouver un niveau d’activité
3- Sauvegarder l’emploi
Les revendications de la Plate-forme des TPE-PME
Aujourd’hui les mesures les plus urgentes pour maintenir le tissu économique et l’activité sont principalement :
- Renforcer les fonds propres des entreprises par des financements appropriés dont notamment :
L’intervention immédiate des pouvoirs publics auprès des établissements financiers afin que ces dernières proposent aux entreprises des prêts (notamment le prêt à taux zéro) et la mise en place effective des fonds régionaux de capital développement, qui permettront de renforcer la trésorerie des TPE-PME.
- L’accès facilité des TPE-PME aux appels d’offre par le biais de la signature d’un Small Business Act par l’État et toutes les collectivités territoriales de La Réunion.
- L’application immédiate de tous les accords (Plan Corail et LODEOM) et l’extension de la Zone Franche Globale à toutes les entreprises quelque soit leur secteur d’activité.
Les enjeux pour l’avenir
Les TPE-PME ont toujours reconnu la situation d’urgence sociale et la
Plate-forme est en faveur de l’amélioration du pouvoir d’achat des réunionnais.
Mais, au-delà de l’accord régional interprofessionnel concernant le bonus, la Plate-forme des TPE-PME déplore que les décisions prises soient toujours à leur détriment et amplifient leur fragilité.
Elle dénonce les situations de monopole et les rapports de force avec les grandes entreprises dont la position dominante se retrouve renforcée.
La Plate-forme des TPE-PME s’inquiète et se pose la question de savoir comment 85% des entreprises qui embauchent 65% des salariés à La Réunion sont censurées et n’ont pas été entendues !
Elle s’interroge sur la logique d’une telle démarche qui aboutit à faire imposer des mesures qui ne sont pas adaptées à une réalité économique du moment.
Aujourd’hui, La Plate-forme a su fédérer les représentants des TPE-PME autour d’une préoccupation majeure pour notre économie et pour l’avenir de l’emploi à La Réunion.
Nous rappelons que notre richesse à La Réunion, c’est notre diversité.
C’est pourquoi la Plate-forme des TPE-PME est plus que jamais consciente qu’AGIR ENSEMBLE c’est RÉUNIR les entrepreneurs pour un objectif commun :
La TPE-PME acteur de proximité et créateur d’emplois.
Nous avons donc décidé d’agir et pris l’engagement qu’ensemble, RIEN NE SERA PLUS COMME AVANT.
La Plate-forme va dans les jours à venir, étudier toutes les mesures nécessaires pour permettre la survie et le maintien de l’activité des TPE-PME.
AVECA, CDAMS, CGPME, CSAAR, CSADR, FDSEA, FEDACTION, FFP, FNTI/IPR/ LOFER, FNTR, FNTV, FTR, GNCR, ORPME, SATR, SRESS, SRTP, UNOSTRA, UPA, UTI, VTR, Intersyndicale des Pharmaciens, CRPI, CDT Tourisme, UCCIR ».
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Messages
10 août 2009, 15:15
bon coup de la part du cospar qui n’a pas oublier les salariers des ptites entreprise non medef. les employer ne sont pas valorisé dans certaine entreprises et sont payer a coup de lance pierre. les benefices ne sont jamais redistribué et les augmentation de salaire sont inexistant.Quand l’entreprise fait du chiffre ca passe comme une lettre a la poste, et quand en periode de crise il faut mettre la main a la poche il ya plus personnes.
bien jouée cospar.