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10 février 2007
Nassimah et Ibrahim Dindar ainsi que Bruno Mamindy-Pajany (Vice-présidents) ont présenté mercredi dernier, au Palais de la Source, la politique départementale d’insertion du Conseil général. Un bilan des Contrats d’avenir (CAV), des Contrats d’Insertion Revenu Minimum d’Activité (CIRMA) pour 2006 a notamment été fait.
L’élection de Nassimah Dindar en tant que Présidente du Conseil général a eu lieu à la mi 2004. C’est à peu près au même moment que s’est mis en œuvre le deuxième acte de la politique de décentralisation décidée par le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin. Cette politique a confié au Département la gestion du Revenu Minimum d’Insertion (RMI) et du Fonds d’Aide aux Jeunes. Quelques mois plus tard, en janvier 2005, la loi Borloo portant sur la Cohésion sociale crée les Contrats d’avenir dont la gestion est dévolue au Conseil général par convention et pour les bénéficiaires du RMI.
Depuis le début de la mise en place de la politique d’insertion, en 2005, le Conseil général a signé 16.700 Contrats aidés pour des allocataires du RMI. Un peu plus de la moitié étaient des CAV et des CIRMA. On rappelle que le CAV est un contrat de travail de droit privé à durée déterminée et à temps partiel. La durée hebdomadaire est fixée à 26 heures. Il est conclu pour 2 ans et peut-être prolongé d’un an. Quant au CIRMA, il s’agit d’un contrat de droit privé d’une durée de 6 mois, renouvelable 2 fois. Le travailleur est à temps plein ou partiel mais, en ce dernier cas, doit disposer d’au moins 20 heures de travail hebdomaires.
Par ailleurs, 3.300 personnes ont été insérées par le Comité National d’Accueil des Réunionnais en Mobilité (CNARM). En outre, 3.700 porteurs de projet de création d’entreprise ont été accompagnés et ont créé 600 sociétés. Enfin, une baisse de 2,1% du nombre des allocataires du RMI a été observée depuis décembre 2004, ce qui porte le nombre des allocataires à un peu plus de 73.000 au 31 décembre 2006, soit près de 10% de la population réunionnaise. En tout et pour tout, le budget que le Conseil général consacre aux dépenses d’insertion se monte à 460 millions d’euros en 2006, soit environ un tiers du budget total de la collectivité territoriale.
Commentaires sur la mise en scène d’une politique
Quatre points prêtent particulièrement le flanc à la critique. Tout d’abord, comment mettre en avant la “consolidation des emplois aidés” alors que l’on lit, dans la fiche 9 de “La politique d’insertion des emplois jeunes” : « Sur les 500 emplois aidés recrutés sur la période 1997-2002 par le Département, 132 sont encore en poste (...) ». Cette prétendue consolidation ne représente même pas un tiers des emplois aidés !
Puis, les époux Dindar ont rappelé avec insistance que le coût de l’insertion est plus fort que celui de l’allocation. Ils ont souligné que, politiquement, c’était un effort à réaliser et qu’ils menaient une politique volontariste. Leur présentation dénotait une vision à court terme. C’est comme si elle ne prenait pas en compte qu’insérer les personnes crée de l’impôt, puis permet d’économiser l’allocation du RMI. En outre, c’est considérer inconsciemment que le travail des personnes insérées ne produit pas de richesses.
Troisièmement, on peut s’étonner qu’il y ait seulement 9% des Contrats d’avenir signés dans l’Est, alors que cette région est, selon l’INSEE, celle qui a le plus de difficultés d’insertion. Les relations entre Nassimah Dindar et les Virapoullé y seraient-elles pour quelque chose ?
Enfin, les 2 Vice-présidents et la Présidente du Conseil général ont critiqué le peu d’argent que leur donne l’Etat pour le RMI. On ne peut s’empêcher de mettre en avant le faible poids politique de Nassimah Dindar à Paris. En effet, ce n’est pas la première fois qu’elle critique l’Etat sur le peu d’argent qu’on lui donne, mais elle n’obtient jamais rien. En revanche, la Région a obtenu beaucoup pour 2 grands projets...
MD
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