Le Mouvement des jeunes pour réussir La Réunion autrement

’La précarité n’est pas un terme à la mode, comme le dit le MEDEF’

30 septembre 2005

Plus que jamais, il faudra compter avec le Mouvement des jeunes pour réussir La Réunion autrement pour que la situation sociale réunionnaise évolue. Ces militants apportent leur soutien à l’Intersyndicale pour l’action nationale de grève du 4 octobre à Saint-Denis.

Krishna Damour, enseignant, étudiant, chercheur et Gilles Leperlier, étudiant sont les porte-parole du “Mouvement des jeunes pour réussir La Réunion autrement”. Leurs militants soutiennent activement la journée de grève nationale du 4 octobre prochain à Saint-Denis. Pour Krishna Damour et Gilles Leperlier, "le Contrat nouvelles embauches et le Contrat d’avenir précarisent l’emploi". Ils soulignent que "la précarité n’est pas un terme à la mode, comme l’a affirmé le MEDEF récemment". Ils demandent "à leurs membres de se mettre un instant à la place d’un ouvrier ou d’un RMiste".

L’injustice sociale persiste

Selon les portes paroles de ce mouvement, "nous devons repenser la société. Les richesses doivent être partagées équitablement et l’humain centré au sein d’une réflexion poussée". À La Réunion, "l’injustice sociale persiste", disent-ils. "De plus en plus de diplômés se trouvent sur le marché de l’emploi. Dans le même temps, 1.600 fonctionnaires de l’Éducation nationale sont recrutés", remarquent-ils. "Nous sommes pour la mise en place d’une loi permettant de recruter localement des cadres de catégories A et B", soutiennent-ils.
Le Mouvement des jeunes pour réussir La Réunion autrement œuvre pour une Réunion nouvelle. Il encourage les Réunionnais à se servir de leur histoire : "l’esclavage, l’engagisme, la colonisation, la départementalisation, l’assimilation pour résister à la précarisation du monde réunionnais".

Jean-Fabrice Nativel


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus