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Au lendemain de la deuxième journée de mobilisation à l’appel du COSPAR
12 mars 2009, par
La plus grande honte serait d’accepter cette proposition : prendre l’argent des plus pauvres pour soulager le patronat de ses responsabilités. Comme si ce scandale n’est pas assez suffisant, on demande aux collectivités de cautionner cet accord scélérat en préparation par leur présence et leur contribution financière. 63 ans après la loi d’égalité du 19 mars 1946, la plus grande injustice sociale est en train de se préparer. Rien n’est prévu pour les jeunes, si ce n’est la pire des violences que ce funeste projet destine aux plus pauvres.
Au lendemain de la deuxième journée de mobilisation, six jours après une première manifestation qui avait rassemblé 35.000 personnes dans deux défilés, toujours aucune réponse apportée aux demandes du COSPAR.
Le Collectif d’organisations syndicales, politiques et associatives de La Réunion mobilise largement pour répondre à l’urgence sociale en faveur des Réunionnais privés d’emplois, des travailleurs contraints d’accepter de bas salaires, des étudiants boursiers et des retraités. Les revendications portent sur la baisse des prix et la hausse des revenus.
Sur le premier point, une baisse du prix du gaz et des carburants a été décidée par le préfet. C’est une avancée, mais le compte n’y est pas. Ce n’est pas une baisse de trois euros mais de cinq euros sur le prix de la bouteille de gaz que réclame le COSPAR.
Concernant la hausse des salaires, le préfet invente une solution qui, si elle était appliquée, créerait la pire injustice dans la société réunionnaise.
Pour le moment, les discussions en sont arrivées à une augmentation de 150 euros pour les travailleurs ayant un emploi rémunéré en dessous de 1,4 SMIC. Mais sur 150 euros, le patronat ne met que 50 euros. Le reste, c’est l’argent du RSA.
Autrement dit, le gouvernement n’applique pas le RSA à La Réunion au même moment qu’en France et décide de le reporter dans trois ans.
Pendant ce temps, l’argent du RSA versé effectivement pour les Réunionnais est détourné pour être donné aux entreprises.
63 ans après le début de la bataille pour l’application de l’égalité sociale avec la France contenue dans la loi du 19 mars 1946, c’est la pire injustice sociale qui se prépare. Alors que l’on s’est battu pour l’égalité, lorsque l’on se souvient que deux députés avaient démissionné pour faire respecter le principe de l’égalité, on ne peut que ressentir de la honte envers ceux qui poussent à prendre l’argent des plus pauvres pour le donner aux entreprises. Quant aux plus pauvres, cet accord en préparation ne leur apporte rien, bien au contraire, car on leur dit : attendez trois ans pour bénéficier d’un droit qui peut être un outil pour vous libérer de la misère.
Autrement dit, on essaie d’utiliser une partie des manifestants contre l’autre.
Mais pour autant énorme qu’il soit, ce scandale n’est pas suffisant. Certains voudraient encore aller plus loin en demandant aux collectivités de cautionner cet accord en le signant, et en amenant aussi une contribution financière pour soulager le patronat de ses responsabilités.
Il y a six jours, les 35.000 personnes dans les rues de Saint-Denis et de Saint-Pierre réclamaient la justice sociale, pas la pire des injustices.
Manuel Marchal
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