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COSPAR
12 mars 2009, par
Aucune avancée significative hier à la sortie des négociations avec le patronat et la distribution. Si ce n’est une clarification des propositions déjà connues et une baisse des prix qui serait aussi appliquée dans les petits commerces. Le Collectif contre la vie chère se donne le temps de la réflexion avant toute reprise de négociations.
Reprise des négociations hier matin à la préfecture entre le COSPAR, la grande distribution et le patronat. Au centre des discussions, les mesures d’urgence réclamées par le Collectif, à savoir la baisse de 20% des prix sur 500 produits de consommation et l’augmentation de 200 euros sur les bas salaires.
C’est vers 10h40 que la première délégation du COSPAR est arrivée à la préfecture pour rencontrer les représentants de la grande distribution et des petits commerces. Jean-Hugues Ratenon en a profité pour lancer un appel au calme, a demandé de « ne pas détruire les biens publics », malgré l’existence d’un « gros malaise social ».
Le COSPAR va proposer une liste de produits
L’entrevue a débouché, selon Jean-Hugues Ratenon (Agir Pou Nout Tout), sur « une petite avancée pour les familles défavorisées sans moyen de transport et qui s’approvisionnent dans les commerces de proximité ». La baisse des prix de 20%, si elle a lieu, devrait s’appliquer sur les produits vendus aussi dans les petits commerces. Les grossistes seraient disposés à accorder un taux de remise identique pour l’ensemble de la distribution.
Depuis le début des négociations, la grande distribution a proposé d’abord une carte de réduction pour les minima sociaux, et une baisse de 5 à 20% sur 127 produits. Le COSPAR est resté ferme en demandant une baisse des prix pour tous. Lundi, les deux parties s’étaient mises d’accord sur 100 familles, restait alors à déterminer les produits correspondants. Malgré une nouvelle mobilisation de la population mardi dernier, l’objectif n’est toujours pas atteint pour une véritable amélioration du pouvoir d’achat. Les discussions devraient reprendre vendredi à partir d’une liste de produits établie par le Collectif.
Toujours rien pour les minima sociaux
Deuxième réunion de la journée, celle sur l’augmentation de 200 euros mensuels pour les bas salaires du secteur privé. Représentants syndicaux et patronaux ont participé à cette table ronde. Aucune solution n’a été proposée pour les minima sociaux, les petites retraites et les bourses étudiantes.
Si l’Etat va contribuer à hauteur de 100 euros pour les salaires dès le mois d’avril, d’après les déclarations d’Yves Jégo, comme pour les Antilles, rien n’est prévu pour la frange de la population sans emploi. Seuls les salaires du privé ont fait l’objet d’une discussion. Le Conseil général et le Conseil région n’étaient pas représentés à la table ronde. Car les collectivités se sont déjà positionnées : il ne leur appartient pas de payer les salaires du privé, d’autant plus qu’elles attendent toujours de l’Etat qu’il paye ses dettes, résultat des transferts de compétences (API, RMI, APA pour le Conseil Général, TOS, routes pour le Conseil régional).
Manque 50 euros pour les salariés
Pour les salariés, le MEDEF a consenti à prendre en charge 50 euros d’augmentation, sous forme de prime, mais manque encore dans la cagnotte 50 euros pour satisfaire la revendication du Collectif. Du côté de la CGPME, on évoquait lundi une contribution de 0 à 30 euros en fonction des possibilités de chaque petite entreprise, puis une contribution sous forme de d’« intéressement ».
La réunion d’hier aura au moins permis de clarifier la position du MEDEF. Par « prime exceptionnelle », le patronat entend « un complément de rémunération de 50 euros pendant au moins 3 ans, exonérée de charges sociales », dixit François Caillé. Pour Jean-Pierre Rivière (CFDT), cette proposition est insuffisante. Le Collectif demande « une augmentation de salaire pérenne » de 200 euros.
Alors que la réunion entre le COSPAR et le patronat n’avait pas encore commencé à la préfecture hier après-midi, la CGPME annonçait déjà dans une invitation à la presse que ses membres se réuniraient aujourd’hui à Saint-Gilles « dans le cadre des propositions et des négociations qu’elle mène depuis le 5 mars pour répondre aux revendications posées par le COSPAR ».
Le préfet s’est dit déterminé à aboutir à un accord entre le COSPAR, le patronat, la distribution dans les 48 heures. Mais pour le COSPAR, l’heure était encore à la concertation hier soir. Les membres du Collectif devaient se retrouver pour faire le point sur les discussions. Pas question pour le Collectif de signer un accord dans la précipitation.
EP
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