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Manifestation du COSPAR à Saint-Denis
20 mars 2009, par
Même sous la pluie, la motivation était au rendez-vous chez les milliers de manifestants pour qui les négociations aboutissent enfin. Alors que la Guadeloupe et la Martinique ont obtenu satisfaction, toujours rien pour La Réunion. Une injustice que ne comprennent pas les manifestants.
Malgré la pluie, des milliers de manifestants ont défilé dans les rues de Saint-Denis hier matin, du Petit Marché jusqu’à la Préfecture. 3.000 personnes selon les forces de l’ordre, 5.000 selon les organisateurs qui avaient mis en place pour l’occasion un dispositif d’encadrement. Une mobilisation réussie pour le COSPAR, qui comptait réunir autant de monde que pour la manifestation du 10 mars.
Parmi les manifestants, des étudiants, des salariés du privé, des fonctionnaires, des gramouns, des hommes politiques (Roland Robert, maire de La Possession ; Yolande Pausé, maire de Sainte-Suzanne, et les conseillers régionaux, Yvon Virapin, Hilaire Maillot, Raymond Mollard, etc…), bref, un défilé représentatif de la population.
Sous les parapluies, la motivation est sans faille. Derrière la bannière de la CGTR, les manifestants scandent divers slogans. « La Réunion, c’est à nous, ce n’est pas au patronat », « L’argent, il y en a dans la poche du patronat », ou encore « Solidarité mes frères, seule l’union nous rendra forts ».
La Guadeloupe, la Martinique, et nous ?
Si l’appel à la manifestation du COSPAR rejoint l’appel national, ce sont surtout les revendications portées depuis des semaines qui sont dans les esprits des personnes présentes. Et la comparaison avec la Guadeloupe et la Martinique va bon train. « Là-bas, zot la gagné sat zot i veut, ici nou na point rien après trois semaines. I faut nous manifeste même. A koz nou lé pa plis, nou lé pa moins nou ! », confie un jeune homme en colère.
Yannick, un autre manifestant venu de Saint-André, explique sa présence. « Je suis là pour soutenir les personnes dans la lutte contre la vie chère », dit-il. Yannick a un emploi, mais il est bien conscient que d’autres en sont privés et n’arrivent plus à s’en sortir avec les prix élevés. Il a suivi les négociations entre le COSPAR, la grande distribution, le patronat, la préfecture et les collectivités, mais est visiblement déçu. « Les négociations, jusqu’à maintenant, c’est de la poudre aux yeux. On nous fait croire qu’il y a des avancées, mais c’est faux. A un certain moment, il faut que la rue exprime son mécontentement. Je trouve que les gens sont motivés. La pluie donne un autre cachet à la manifestation », conclut-il.
Des revendications locales et nationales qui se complètent
Pour informer les manifestants, le COSPAR a distribué des tracts sur l’état des négociations : « L’Etat, avec 100 euros, se porte au secours du Medef qui pleure pour payer seulement 1,6 euro par jour et qui doit payer davantage pour le secteur privé ! Par contre, l’Etat refuse de relever les minima sociaux, les basses retraites et les bourses étudiantes à 200 euros, ce qui est directement de sa compétence, et dit non au gel des suppressions de postes dans les services publics. Même en pleine crise, le libéralisme ne vacille pas et continue de nuire ». Au-delà des revendications locales, les syndicats ont sensibilisé les manifestants aux revendications nationales. Les fédérations CGT, CFTC, CFDT, CFE-CGC, FO demandent ainsi l’ouverture rapide des négociations avec le patronat pour les salaires et l’abandon de la politique de suppression d’emplois dans la fonction publique.
« Forts de ce blocage gouvernemental, les employeurs continuent de refuser des augmentations de salaires et amplifient leur politique de suppression massive d’emplois, de recours aux heures supplémentaires. Les conventions et les droits collectifs acquis depuis des dizaines d’années sont menacés, quelquefois même dénoncés, les licenciements individuels ou économiques se multiplient dans de nombreux secteurs de nos fédérations », constatent les syndicats. Ils demandent ainsi à la population de se réveiller pour défendre l’emploi, lutter contre la précarité, exiger des politiques de rémunérations qui assurent le maintien du pouvoir d’achat des salariés, des chômeurs et des retraites et réduisent les inégalités, défendre la protection sociale, les services publics.
EP
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