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La mobilisation continue contre le projet du gouvernement
16 février 2018, par
Le projet de sélection à l’Université s’inscrit dans une politique : donner au système éducatif la mission principale de reproduire les inégalités sociales afin que les plus riches puissent avoir la garantie que leurs descendants ne soient pas confrontés à la concurrence de jeunes plus méritants.
Hier, l’Assemblée nationale a voté pour la modification de l’accès à l’Université. Elle inscrit dans la loi Parcoursup, une nouvelle application d’accès fort décriée par les personnes concernées, notamment les syndicats étudiants. Pour justifier cette mesure, le gouvernement se base sur le taux d’échec en fin de première année à l’Université, qui est estimé à 60 %. Ce chiffre est contesté par les syndicats. Hier lors du rassemblement devant le Rectorat, la FSU a ainsi indiqué que dans ces 60 % figurent les étudiants qui se réorientent en cours d’année, et ne devraient donc pas être considérés comme en situation d’échec.
Le principal reproche au projet du gouvernement est qu’il ne permet plus à un titulaire du bac d’avoir accès systématiquement à l’Université. Rappelons que la règle qui prévaut jusqu’alors est d’une logique implacable. Le baccalauréat est le premier grade universitaire, donc tout bachelier est un membre de l’Université. La crainte des opposants au projet est de voir les portes de l’Université se fermer pour les jeunes qui ont obtenu un bac professionnel ou technologique.
Effectivement, une autre voie est possible. Il suffit que l’État donne à l’Université les moyens financiers nécessaires pour accueillir dans de bonnes conditions tous ceux qui ont le droit d’y aller. Mais ce principe est battu en brèche depuis plusieurs années. En effet, certaines filières ne disposent pas d’assez de places, elles recourent donc au tirage au sort pour sélectionner les étudiants.
Le projet du gouvernement a pour conséquence d’accentuer les injustices. Il vise à donner au système éducatif la mission principale de reproduire les inégalités sociales de la société. Force est de constater que les enfants des classes populaires sont surreprésentés dans l’enseignement professionnel et technologique. Cette sélection s’effectue au moment de l’orientation au lycée. Elle découle des résultats scolaires. Or, il est évident qu’un enfant d’une classe privilégiée a plus de facilités pour réussir dans le système scolaire actuel. Les moyens alloués à l’enseignement secondaire ne sont pas en effet suffisants pour corriger les inégalités imposées par la naissance.
La sélection à l’Université vise donc à donner la garantie aux classes privilégiées que leurs enfants ne seront pas confrontés à la concurrence de ceux issus des classes populaires. C’est l’aboutissement d’une longue politique de sape marquée notamment par la suppression des MI-SE qui permettaient à des étudiants issus des classes populaires d’être payés par l’État pour aller à l’Université en échange d’un travail à temps partiel. À cela s’ajoute le manque de logements universitaires qui constitue un obstacle pour les familles qui n’ont pas les moyens de payer un loyer dans le secteur privé pour leur enfant qui souhaite devenir étudiant.
Une autre politique est nécessaire, pour que le système éducatif puisse avoir les moyens de corriger les inégalités au lieu de les reproduire. Elle passe par d’importants investissements publics en termes de construction de bâtiments, de cités universitaires et de recrutements d’enseignants. Cela suppose que la classe qui profite le plus du système soit mise à contribution par une fiscalité bien plus adaptée.
M.M.
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