
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Enceinte portuaire
22 février 2005
Depuis hier matin, les salariés de la SERMAT (Service maintenance assistance technique) sont en grève. Ils protestent contre la décision de la direction de confier la maintenance des engins de stockage des contenairs à une autre société. ’C’est la mort programmée de l’entreprise’, affirment les salariés. La réunion de concertation entre les grévistes et la direction a été infructueuse.
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Depuis hier matin, le port Est est paralysé par un mouvement de grève des salariés de la SERMAT. Les grévistes, soutenus par les autres personnels portuaires, protestent contre la décision de la direction de confier la maintenance des engins de stockage des contenairs à une autre société. "C’est la mort programmée de l’entreprise",affirment les salariés.
La direction de la SERMAT, assurant le traitement des bateaux pour trois sociétés d’acconiers (SGM, SOMACOM, SAMR) a récemment acheté à la société suédoise Kalmar une série de chariots "Cavalier", des engins haut de gamme utilisés pour le stockage des contenairs et le rangement des marchandises lors du chargement et du déchargement des bateaux.
Selon le contrat d’achat de la SERMAT, la maintenance de ces engins sera assurée par des employés de la Kalmar, la société qui fabrique et vend ces équipements.
C’est ce qui a déclenché la colère des 42 salariés de la SERMAT. "Nous ne sommes pas contre l’achat et l’utilisation de chariots "Cavaliers", bien au contraire. Il s’agit d’outils performants et dans le cadre du développement de l’enceinte portuaire nous en avons besoin", note Michel Séraphine, secrétaire général de la CGTR Ports et Docks. "Ce que nous refusons c’est que pour assurer la maintenance de ces équipements, l’entreprise fasse appel à du personnel n’appartenant pas à la société", ajoute Danio Ricquebourg, délégué CGTR de la SERMAT et président de l’UPPMR (Union des personnels portuaires et maritimes de La Réunion). Il souligne que la maintenance des gros engins représente 90% de l’activité de l’entreprise. "Si nous n’effectuons plus ces tâches, nos emplois et tous ceux qui y sont liés, comme les postes de magasiniers ou de facturiers, disparaîtront à terme", remarque le dirigeant syndical en parlant de "mort programmée de l’entreprise".
L’achat du matériel ayant bénéficié des avantages de la loi de défiscalisation (exonération d’impôt pendant 24 mois), les salariés s’inquiètent : "que se passera-t-il au bout de ces deux ans ? En fait notre emploi est garanti par leurs avantages fiscaux. Nous ne pouvons pas l’accepter". Pour eux l’idéal aurait été que la direction mette en place une formation du personnel de l’entreprise à la maintenance de ces engins. "Cette formation aurait pu être dispensée par des employés de Kalmar qui seraient ensuite repartis. Là, nous ne sommes pas du tout dans ce cas de figure", indique Danio Ricquebourg. La direction de la SERMAT note à ce propos que 5 salariés seront formés à la maintenance des nouveaux engins.
Début de processus
Michel Séraphine estime pour sa part que la décision de la SERMAT de se "séparer d’une grosse partie de ses activités" est le début d’un processus de "dépossession". Le syndicaliste fait ainsi allusion au projet de directive européenne autorisant les sociétés d’acconiers notamment à "s’auto assister". Actuellement, la loi oblige ces sociétés à avoir recours à du personnel portuaire pour le chargement et le déchargement des bateaux, pour la gestion des terminaux et de tous les équipements portuaires. "La directive européenne vise à autoriser les acconiers et les armateurs à utiliser leur propre personnel pour l’ensemble de ces tâches. Ce qui à terme signifie aussi la mort de nos professions", dénonce Michel Séraphine.
En novembre 2004, le projet de directive a été rejeté à une courte majorité par le Parlement européen. Un nouveau texte "qui reste inchangé sur le fond" va être présenté et les personnels portuaires de La Réunion sont déjà mobilisés pour s’opposer à toute éventuelle application de la nouvelle réglementation.
Hier en milieu de journée, une réunion de concertation a eu lieu entre les grévistes et la direction de l’entreprise. Elle n’a débouché sur aucun accord. "Le patronat ne veut s’engager sur aucun plan de formation de tous les personnels concernés par la maintenance des chariots "Cavalier"", tempêtent les grévistes. Une nouvelle rencontre doit avoir lieu ce matin. En attendant, le mouvement de grève a été reconduit. Un moment bloqués dans la matinée d’hier, les accès au port Est ont été rouverts en début d’après-midi. Le bateau transportant les chariots "Cavalier" était annoncé à l’arrivée en fin d’après-midi, mais aucun personnel n’était prévu pour son traitement.
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