La sourde oreille du secrétaire d’État, Yves Jego

28 mars 2008

Les personnels précaires de l’Éducation Nationale se sont rendus à l’université campus sud afin de déposer une motion au secrétaire d’état à l’outre mer sur leur situation dramatique et les graves dysfonctionnements affectant nos collèges et nos lycées depuis les massives suppressions d’emplois.

Yves Jego, si à l’aise dans les discours d’ouverture, n’a pas daigné rencontrer une délégation des personnels. Il n’a même pas accepté une simple remise de motion des précaires (les seules motions qu’il a par la force des choses été contraint de recueillir provenaient des personnels de l’université du campus et d’étudiants) invités à assister à son allocution par le Président de l’Université.

Pire, il est arrivé en trombe à l’université et n’a pas adressé le moindre regard à ces pères et mères de famille qui sont dans la souffrance de perte d’emploi aujourd’hui ou qui vont le perdre tout prochainement. Ce n’est pourtant pas faute de l’avoir interpellé pour une rencontre (fut elle brève) par le biais de la préfecture et des autorités intéressées.

Les personnels précaires regrettent une telle attitude hautaine et dédaigneuse qui tourne le dos à l’élémentaire dialogue social. Ils prennent acte du mépris affiché par le secrétaire d’état à leur endroit et demande à ce dernier de reconsidérer son approche en acceptant de les recevoir après son passage sur Mayotte et avant son retour définitif sur la métropole

Les personnels précaires n’ont pas à faire les frais des conflits intérieurs à l’UMP et à la droite locale. Ils veulent juste de l’écoute et de la considération ne serait ce que par le fait qu’ils ont exercé certains depuis plus de 10 ans au service de la communauté éducative.

Le secrétaire général du SGPEN-CGTR
Patrick Corré

Luttes pour l’emploi

Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus