À l’origine des émeutes de février dernier

La vie chère fragilise notre société

26 juillet 2012, par Manuel Marchal

Dans notre île, les prix sont plus chers qu’en France alors que la moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Cela explique pourquoi la question des prix est si sensible.

En février dernier, notre île a connu des émeutes. C’est la vie chère qui a été l’étincelle. Tout était parti d’un mouvement pour une baisse générale des prix des carburants suite à l’annonce par la Région d’une diminution de celui de la bouteille de gaz. Région et Préfecture n’ont pas voulu donner suite à la revendication, tout s’est alors accéléré pour déboucher sur les émeutes et la répression.
Notre île réunit les conditions de l’embrasement. La moitié de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Avec des revenus définis sur la base de la réalité économique de la France (minima sociaux, SMIC complet ou partiel, retraites), l’écrasante majorité de nos compatriotes doivent faire face à des prix bien plus élevés qu’en France. L’État lui-même reconnaît cette cherté de la vie, puisqu’il majore de 53% le salaire de ses agents afin que ces derniers puissent avoir un pouvoir d’achat comparable à celui de la France.
Beaucoup de pauvres et des prix trop élevés, voilà pourquoi la vie chère fragilise notre société. Les mesures proposées par le gouvernement dans ce domaine sont donc très attendues.

M.M.

Lutter contre la vie chèrePrix des carburants

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