
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Manifestation des Assistants d’éducation
18 juin 2009, par
Le Président de la République l’avait pourtant promis, aucun Français ne sera laissé au bord du chemin. Hier, les grévistes ont demandé au Rectorat puis à la Préfecture l’intégration des assistants d’éducation en fin de contrat. Ils n’ont pas été entendus. Mais la Préfecture promet d’organiser une réunion.
Ils étaient des centaines hier matin devant les grilles du Rectorat. Des assistants d’éducation, soutenus par des enseignants, le collectif Agir Pou Nout Tout, AC Chômage, les syndicats FO, SNALC, SNuipp, CFTC, Saiper, CRPV, le cercle philosique… Une délégation a été reçue vers 10 heures par le directeur de cabinet au Rectorat, Jean-Luc N’Guyen. Mais à la sortie, après une heure de rencontre, rien de bien concret pour les 348 assistants d’éducation qui se retrouvent au chômage à la fin de l’année scolaire. En clair, l’Académie renvoie la balle à la Préfecture. « Le Rectorat n’a pas de solution à proposer dans l’immédiat. On nous dit qu’il faut une décision politique et organiser une table ronde », a déclaré Doriane Dijoux, de l’association des Assistants d’Education.
Les manifestants se sont donc dirigés en fin de matinée vers la Préfecture, où des assistants d’éducation campent depuis près de deux semaines et où ils avaient déjà été reçus à 6 reprises. Sans succès. Là encore, aucune solution proposée pour une pérennisation des emplois. Seule promesse formulée, l’organisation d’une réunion avec l’ensemble des acteurs signataires de la convention de 2003. Laquelle prévoyait la recherche d’une solution durable.
Refus de la précarité
Les assistants d’éducation, jeunes diplômés, travaillent pour certains depuis plus de 11 ans au service de l’Education nationale. Passant des emplois jeunes aux aides éducateurs puis aux assistants d’éducation. La loi prévoit pourtant l’embauche en CDI des assistants d’éducation après 6 ans de contrat. C’est précisément ce que l’Académie cherche à éviter, à en croire les assistants d’éducation. Les contrats de 348 assistants éducateurs arrivent à terme et ne seront pas renouvelés. D’autres jeunes viendront occuper ces emplois précaires, mais qualifiés. « Nous avons envoyé de nombreux courriers au Rectorat. Nous avons été reçus. On nous dit être au courant de notre situation. Mais on nous répond que les contrats ne peuvent pas dépasser 6 ans », explique Claudine Hoarau, de l’association KASSED.
Pour les assistants d’éducation, les décideurs ont oublié la convention signée en 2003 par le Préfet, l’Association des Maires, les collectivités, l’Académie. Aujourd’hui, le Rectorat veut organiser le reclassement des assistants d’éducation dans le secteur marchand. « On va nous délivrer une attestation de compétences et procéder à des entretiens individuels », conclut Claudine Hoarau. Une solution qui n’en est pas une pour ces jeunes précaires.
Edith Poulbassia
• Claudine Hoarau, 36 ans
Claudine travaille depuis 11 ans pour l’Education nationale. Son parcours est varié : aide éducatrice en Environnement (sortie pédagogique, de l’embellissement des espaces verts), soutien scolaire, aide éducatrice au Centre de Documentation et d’Information, aide à l’orientation des élèves de 3ème, surveillance, gestion des absences. « A l’époque, j’étais au chômage, avec un niveau BT,l’ANPE m’a proposé de postuler à un poste d’aide éducateur. On m’a proposé ensuite de préparer une Licence de Science de l’éducation. J’ai demandé à suivre d’autres formations avec l’ANPE, mais on m’a répondu que je n’y avais pas droit puisque j’étais salariée », raconte la jeune femme. Aujourd’hui, avec un enfant à charge, elle ne voit pas comment envisager l’avenir.
• Nina, 32 ans et Alexandra, 33 ans
Lycée de Bras-Panon. Les deux collègues y travaillent depuis 11 ans. Anciennes “emplois jeunes”, elles sont maintenant assistantes d’éducation. Nina est assistante administrative, s’occupe de la gestion des examens et des démarches d’orientation. Ella a réussi au concours d’adjoint administratif de la fonction publique territoriale, mais aucun poste n’est disponible.
Alexandra est assistante chef de travaux, s’occupe des relations élèves, professeurs, entreprises. En poche, une formation en technique de recherche d’emploi et une qualification de sauveteur secouriste. « On ne me propose que des CDD ou des remplacements », déplore Alexandra.
EP
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)