
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Conflit au port : l’appel du monde économique
21 avril 2006
Hier matin, au Port, les employés du Terminal de Gestion des Containers votaient la reconduction de leur mouvement de grève. Dans le même temps, à Saint-Denis, La Réunion économique lançait "un appel solennel à la raison" pour la reprise du travail. Un signal entendu puisque un accord était trouvé l’après-midi même. Dès aujourd’hui, un important travail attend manutentionnaires et transporteurs pour traiter les 4.000 containers restés sur quai durant 10 jours. Une large réflexion doit aussi être engagée pour revoir le modèle de développement de Port Réunion qui ne répond pas à ses exigences de services publics.
S’il n’appartenait pas aux constituantes de La Réunion économique, que sont la CGPME, l’ADIR, l’AD, le MEDEF et les Chambres consulaires, d’interférer dans ce conflit qui opposait employés et direction du TGA, en revanche, au nom des 30.000 entreprises qu’elle représente, elle se devait de rappeler les conséquences de ce nouveau blocage sur l’économie réunionnaise qui a besoin de ses deux poumons pour poursuivre son activité.
"On va vers la catastrophe"
S’il n’y a pas de reprise du travail aujourd’hui, on va vers la catastrophe pour un certain nombre d’entreprises", rappelait François Caillé, président du MEDEF. Persuadé, à juste titre, qu’une solution allait être trouvée, soulignant que la reprise du travail ne signifiait en rien la fin des négociations, il a jugé inacceptable que l’économie soit prise en otage à cause d’un conflit privé. "Il faut laisser l’économie fonctionner." Henry Foucque, président du syndicat des transitaires et transporteurs, présent dans l’assistance, a souligné le coût financier du conflit pour les professionnels du secteur, "des sommes phénoménales avançées aux douanes" pour des marchandises restées à quai. Pour les importateurs, s’ajouteront le coût affecté à la location du matériel, immobilisé depuis 10 jours, les frais de surveillance, de branchement des containers frigorifiques... Osman Molla, importateur et commerçant, était prêt à "se battre pour ouvrir le port très rapidement." Aujourd’hui, il lui faudra rattraper le retard d’arrivage des marchandises afin de se tenir prêt pour la Fête des mères, échéance importante pour les commerçants, les artisans, les grandes surfaces. Un conflit enfin dénoué mais qui ne rassure pas pour autant les acteurs économiques, à la merci de mouvements sociaux imprévus qui peuvent à n’importe quel moment bouleverser leur activité, déjà très fragilisée par le chikungunya et la fermeture de la route en corniche.
"On marche sur la tête !"
Cette nouvelle paralysie du port a mis en exergue la nécessité de repenser le modèle de développement de cet outil stratégique. "En plus de cet appel solennel au dialogue, à la responsabilité de chacun, il faut aborder le problème de fonctionnement du port, outil public qui doit être au service des entreprises, qui doit pouvoir répondre aux exigences du marché, dans un soucis de performance et de qualité", expliquait Éric Magamootoo, président de la CCIR. Un modèle à moderniser pour répondre au mieux à l’intérêt général. La mise en place d’un système de prévention des conflits doit aussi être réfléchi, pour permettre d’anticiper ce type de blocage, d’assurer un service minimum. 24 jours de grève au port en 15 mois est lourd de conséquences. Pour Maurice Cérisola, président de l’ADIR, "on marche sur la tête !" Ce blocage économique est "une nouvelle atteinte à l’image de marque de La Réunion." En ce début d’année très difficile, il faut, selon lui, être avant tout cohérent, savoir si l’on veut offrir l’image d’une île et d’une économie combatives ou malgré la crise généralisée, laisser entendre que "à tout moment on peut se permettre de faire grève... On se donne des coups de marteaux sur la tête en permanence !"
Le temps est compté
En fin d’après-midi, à l’annonce d’un consensus enfin trouvé entre employés et direction, les acteurs économiques saluaient, par voix de communiqué, "l’esprit de responsabilité des parties. Nous nous félicitons d’avoir pu contribuer à la résolution de ce problème et nous nous engageons à poursuivre ce travail, en menant une réflexion de fond avec l’ensemble des membres de la Communauté portuaire, dans un souci d’optimisation de la performance globale de Port Réunion." Alors que le port en reçoit chaque jour 400 à 500 containers, il faudra compter au moins un mois pour traiter les milliers de mètres cubes de marchandises stockées et acheminer au plus vite les denrées périssables. Il faudra des cadences de travail soutenues, que les camions de livraisons soient autorisés à emprunter la route du littoral le week-end et malgré cela, les délais de livraisons seront rallongés.
Estéfani
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