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Slogans hostiles à François Hollande et Gilbert Annette pour dénoncer une politique qui n’était pas celle promise en 2012
2 mai 2016, par
Nouvelle journée de mobilisation hier contre le projet de loi El Khomri hier à l’occasion du 1er mai. Un défilé à Saint-Denis a rassemblé un millier de personnes selon les syndicats. Il a été marqué par des mots d’ordre contre le président de la République et Gilbert Annette, maire PS de Saint-Denis. Pour le moment, Paris ne veut pas remettre en cause ce projet. La rupture pourrait donc s’aggraver entre les forces vives et les soutiens du gouvernement.
« François Hollande, goute a nou, avèk la pression va aller ». « Retrait, retrait, de la loi travail. Ni amendable ni négociable ».
Le 28 avril dernier, un rassemblement à Saint-Denis et un rassemblement à Saint-Pierre avaient maintenu la mobilisation à La Réunion contre le projet de loi El Khomri. Hier pour le 1er mai, c’était la lutte contre ce projet de loi qui dominait les mots d’ordre.
Le rendez-vous était donné à 9 heures devant le Jardin de l’État. Vers 10 heures, le défilé a commencé à s’organiser. Derrière la banderole de l’Intersyndicale CGTR-FO-FSU-Solidaires-UNEF, les représentants du syndicat étudiant, puis la délégation de FO, les fédérations de la CGTR, la FSU, Solidaires derrière une banderole "Solidarité avec les salariés du JIR", le Mouvman travayèr krétien MTKR, le SAIPER, Lutte ouvrière avec Nathalie Artaud, candidate à la présidentielle, et des soutiens à Jean-Luc Mélenchon. Le collectif citoyen Nuit debout fermait la marche.
Une délégation du Parti communiste réunionnais était présente, avec deux secrétaires généraux, Maurice Gironcel et Ary Yée Chong Tchi Kan.
Les mots d’ordre comportaient des revendications salariales pour un meilleur partage des richesses. Ce qui différenciait ce 1er mai des précédents, c’était la critique de la politique du gouvernement avec une unanimité contre le projet de loi El Khomri. C’est en effet dans les jours qui viennent que les députés devront examiner ce texte si décrié. Il prévoit en particulier de faciliter les licenciements, et d’affaiblir le rôle des représentants syndicaux élus par les travailleurs.
Le défilé a progressé lentement dans la rue de Paris. Arrivé devant la mairie de Saint-Denis, il a marqué un temps d’arrêt.
La CGTR était très remontée contre les mesures prises depuis 2012 et celles qui sont annoncées pour entrer en application d’ici la fin du mandat du président de la République. Quant à la porte-parole de FO, elle a crié à la trahison. Après avoir fait exploser des pétards, les manifestants ont crié des slogans hostiles au maire de Saint-Denis, Gilbert Annette, et à François Hollande, alors que Huguette Bello n’était pas loin derrière. Les oreilles de la députée de la majorité gouvernementale ont alors été soumises à dure épreuve, car c’est son indispensable allié qui était visé. Candidate du pouvoir aux élections régionales, elle a pour premier colistier celui qui cristallisait le mécontentement.
Il est déjà arrivé que lors d’un 1er mai, les syndicats dénoncent vigoureusement la politique d’un gouvernement. La différence est que cette fois-ci, le gouvernement et les députés de la majorité sont classés à gauche. Lors de la présidentielle de 2012, François Hollande avait obtenu la majorité absolue dès le premier tour, et plus de 70 % des suffrages au second. Ce résultat était notamment la conséquence d’une forte mobilisation des classes modestes qui avaient cru au changement possible.
Hier, des travailleurs ont demandé à François Hollande de s’en aller.
Devant la préfecture, des militants de la CGTR en tête de défilé ont bruyamment renouvelé le message au travers de mots d’ordre hostiles au président de la République et au maire de Saint-Denis : « François Hollande, goute a nou, avèk la pression va aller ». Quant à Gilbert Annette, son nom était scandé dans une chanson qui lui décrivait un sort peu enviable.
Puis le défilé s’est conclu par les prises de parole des représentants syndicaux, tous unanimes pour demander le retrait du projet de loi El Khomri.
À moins d’un an de la présidentielle, la tentative de réforme du Code du Travail est l’élément qui fait exploser le mécontentement des syndicats face à la politique du gouvernement. Pour le moment, Paris ne veut pas remettre en cause ce projet. La rupture pourrait donc s’aggraver entre les forces vives et les soutiens du gouvernement.
M.M.
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