
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
2 juillet, parC’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Collecte nationale de la Banque alimentaire des Mascareignes
22 novembre 2012
La Banque alimentaire des Mascareignes organise ce samedi 24 novembre une grande collecte alimentaire dans toute l’île.
La Fédération française des banques alimentaires (FFBA) regroupe 79 banques alimentaires, dont la BAM (Banque alimentaire des Mascareignes) à La Réunion, autour des principes suivants : don et partage, gratuité, solidarité, lutte contre la malnutrition et le gaspillage, refus du primat de l’argent ; et avec comme devise « Ensemble, aidons l’Homme à se restaurer ».
La BAM a pour missions de prospecter et collecter des denrées alimentaires, sans les acheter, en recherchant des denrées de nature à assurer une alimentation saine et équilibrée, et en contribuant à la lutte contre le gaspillage ; de transporter, stocker et distribuer ces denrées de manière équitable et en respectant les réglementations relatives à l’hygiène et à la sécurité alimentaire ; de remettre ces denrées aux associations partenaires distributrices ; de contribuer à l’insertion des publics touchés et être un acteur local de la lutte contre l’exclusion.
Plus de 30.000 familles concernées à La Réunion
Selon le livre blanc de l’urgence sociale réalisé par le Conseil général, le niveau de vie médian réunionnais, en 2008, était de 39% inférieur à celui de la France métropolitaine. Les inégalités de revenus sont plus accentuées, malgré le poids des prestations sociales. De plus, travailler ne met pas toujours à l’abri de la pauvreté, puisque 30% des personnes en emploi vivent sous le seuil de pauvreté national. Les familles monoparentales et les familles nombreuses sont particulièrement touchées par la pauvreté : 144.000 enfants vivent sous ce seuil à La Réunion.
Ce contexte de pauvreté, de précarité et d’inégalité se traduit par un renforcement général des situations d’urgences sociales aux multiples facettes.
Ainsi, de 2006 à 2010, les travailleurs sociaux ont recensé une augmentation de 265% de la demande d’aide alimentaire d’urgence.
En 2011, 211 tonnes de denrées alimentaires ont été distribuées et 312 tonnes pour les seuls 8 premiers mois de l’année 2012 ; à fin 2012, la prévision de distribution est de plus de 500 tonnes.
Plus de 30.000 familles sont concernées, réparties sur l’ensemble du territoire réunionnais.
La solidarité réunionnaise appelée à s’élargir
Les denrées distribuées proviennent de deux programmes d’appui à l’aide alimentaire, l’un français, l’autre européen. En outre, la BAM assure des collectes auprès de distributeurs locaux et, une fois par an, auprès du grand public dans le cadre de la collecte nationale.
Ces produits sont acheminés dans un réseau réunionnais regroupant une cinquantaine de structures distributrices réparties actuellement sur 18 communes.
Des efforts doivent être apportés néanmoins pour assurer un meilleur équilibre alimentaire et une plus grande diversification des produits distribués. C’est la raison pour laquelle la BAM travaille actuellement à développer la chaîne du froid afin de pouvoir stocker et distribuer des légumes, de la viande et des produits frais.
Étendre la mission à l’aide à l’insertion sociale et éducative
Aussi, la BAM pense que l’aide alimentaire, si elle est nécessaire, ne peut être suffisante. Elle doit constituer “une porte d’entrée” pour d’autres actions, parfois plus complexes, d’aide à l’insertion sociale et éducative des personnes concernées.
Dans ce cadre, des actions se développent déjà comme des épiceries solidaires, des distributions de repas, des groupes de travail et d’insertion… mais beaucoup d’autres restent à faire : ateliers cuisine, aide à la préparation de repas équilibrés, jardins potagers, appui à la gestion familiale…
La BAM travaille avec un réseau de partenaires (associations, CCAS et GUT) qui, à partir des prescriptions formulées par les travailleurs sociaux, reçoivent les personnes et les familles bénéficiaires de l’aide alimentaire.
Cinq plateformes secondaires (Saint-Benoît, Saint-Denis, Saint-Joseph, Saint-Paul et Saint-Pierre) assurent la liaison entre la BAM et l’ensemble du réseau de distribution.
Tous les trimestres, la BAM fait remonter au niveau national des informations et des données statistiques concernant les denrées distribuées et les publics bénéficiaires. Ces informations permettent de répondre aux demandes formulées à la fois par l’Europe et l’Etat sur l’utilisation de l’aide alimentaire.
En outre, la BAM est responsable de la traçabilité des produits distribués et assure une formation auprès des relais de distribution en matière de sécurité et d’hygiène alimentaire.
• Les bénévoles L’action de la BAM ne serait pas possible sans l’appui formidable des bénévoles au quotidien pour la faire fonctionner et les associations partenaires, et ponctuellement dans le cadre de la collecte nationale. Etre bénévole, c’est donner gratuitement de son temps, c’est participer concrètement et localement, c’est aussi s’engager dans une action solidaire dont de nombreux Réunionnais ont besoin. Pour la collecte du 24 novembre, c’est plus de 400 personnes qui se mobiliseront à La Réunion. • L’organisation de la collecte Les nombreux bénévoles, organisés en équipes, se posteront dès 9h le matin devant les grandes surfaces qui ont accepté de participer à cet évènement. Ils inviteront le public à faire des dons de denrées alimentaires achetées dans les grandes surfaces. L’ensemble des dons sera acheminé, de manière équitable, vers les différentes plateformes ; ils seront également inventoriés afin de pouvoir rendre compte de manière transparente de l’effort qui aura été consenti par la population réunionnaise, afin aussi de pouvoir assurer le suivi de l’utilisation du produit de la collecte. |
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
Nou la di lotro-zour : Tikarl-la in marmay la teknik, Tikok : in marmay lé plis poèt-poèt ! Sa lé bon, mé soman, l’inn konm lot i pé fé gingn aou (…)
Mézami fitintan lo mo « dékonèr » lété konm i di in galissism pars li té pliss in mo la lang franssèz popilèr la rante an missouk dan la lang (…)
Les 132 régions européennes de la coalition "EUregions4cohesion" rencontrent les vice-présidents exécutifs de la Commission Européenne, Raffaele (…)
C’est avec stupéfaction et colère que nous découvrons la volonté du gouvernement de faire des économies sur la prise en charge des affections de (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)