
Hommage à la femme de Bruny PAYET
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26 septembre 2005
Que l’on ne se trompe pas : il ne s’agit pas, pour l’actuel gouvernement, de lutter contre le chômage, mais bien de lutter contre les chômeurs. Car, la lutte contre le chômage passe par une politique de développement de l’emploi, alors qu’il s’agit aujourd’hui de donner la chasse aux chômeurs. C’est dans ce sens que les récentes mesures prises par l’actuel gouvernement sont des mesures scélérates, surtout dans le cas de La Réunion compte tenu de la situation de l’emploi. Il n’y pas d’autres mots pour le dire.
Tout a été utilisé depuis de nombreuses années pour “dégonfler” les chiffres du chômage : on a multiplié les classifications , on a multiplié le travail précaire, le travail cassé, on a trouvé toutes sortes de mesures pour éliminer les chômeurs des comptes de l’ANPE, on a inventé le PARE et autres choses encore ; tout juste si les chômeurs indemnisés ne devaient pas chaque matin aller pointer à l’ASSEDIC ou à l’ANPE pour justifier de sa maigre allocation (quelques centaines d’euros en moyenne par mois).
Il fallait qu’il fasse en permanence la preuve qu’il avait bien cherché un travail. “Sérieusement...”. Comme s’il était un menteur, un tricheur, un resquilleur et qu’il ne cherchait qu’à vivre au crochet de la société.
Cela alors qu’à La Réunion tout le monde sait que le travail est une denrée rare. Sinon pourquoi chercherait-on, depuis maintenant une cinquantaine d’années, à faire partir les jeunes Réunionnais à l’extérieur ? Sinon pourquoi aurait-on créé des organismes dont la seule fonction est de faire partir ces jeunes Réunionnais ?
Aujourd’hui, le gouvernement en remet une couche : il faut pénaliser au portefeuille les chômeurs ! Alors que dans le même temps il n’arrête pas de faire des cadeaux à ceux qui ont toujours plus.
À ces dispositions scélérates, à cette politique-là, l’ensemble des organisations syndicales de France et de La Réunion, chacune à sa manière, disent non. Et s’apprêtent à le dire avec force le 4 octobre prochain.
Il y va du sort des personnes qui ont aujourd’hui un travail mais qui se trouvent de plus en plus menacées dans leurs acquis, et notamment dans leur propre travail.
Il y va également du sort du mouvement revendicatif dans son ensemble, et des organisations syndicales elles mêmes dont le rôle est de plus en plus amoindri. Il ne s’agit pas ici de défendre le syndicat pour le syndicat, mais l’organisation syndicale est cette invention des salariés eux-mêmes afin de pouvoir assurer la défense de leurs intérêts : c’est cet outil-là dont se sont dotés les salariés que l’actuelle politique veut amoindrir, jusqu’à presque le détruire.
Les travailleurs privés d’emploi, les chômeurs reconnus comme tels officiellement, ceux qui ne sont pas reconnus et que la politique suivie par le gouvernement veut faire passer pour des fainéants, pour des aspère-cuits ne peuvent rester sur le bord du chemin. Ils ont leur mot à dire le 4 octobre. Et s’ils ne se font pas entendre, ils compteront encore pour moins demain.
Tel est bien l’enjeu de cette journée d’action du 4 octobre. Travailleurs en emploi, travailleurs sans emploi, jeunes et moins jeunes, hommes et femmes, sont tous aujourd’hui dans la même galère : ils doivent être tous ensemble dans l’action le 4 octobre.
Isménie
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