Appel à la manifestation

Le 4 octobre : ’Tous ensemble !... tous ensemble !...’

12 septembre 2005

Le mardi 4 octobre 2005 sera à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire du mouvement social français : pour la première fois depuis bien longtemps, l’ensemble des cinq grandes centrales syndicales françaises appellent les travailleurs à manifester.
Cette unité d’action des cinq grandes centrales syndicales françaises, auxquelles se joindront très certainement l’UNSA, pour l’interprofessionnelle, et la FSU, pour les enseignants, est assez rare pour être soulignée.
Elle atteste en tout cas de la gravité de la situation du monde du travail en France, mais également de l’exaspération des travailleurs devant la politique menée durant la dernière période sous l’égide de Jean-Pierre Raffarin, et qui se poursuit avec le nouveau gouvernement dirigé par le Premier ministre de Villepin.
Les revendications placées au centre de cette journée d’action - l’emploi et le pouvoir d’achat - l’atteste également, avec d’une part l’aggravation du chômage quoiqu’en dise les gouvernements et les organismes officiels, et d’autre part l’apparition, en nombre de plus en plus nombreux, de ce que l’on appelle désormais les "travailleurs pauvres". Travailler et pouvoir vivre dignement de son travail sont les deux préoccupations essentielles, basiques même, d’un nombre de plus en plus grand de Français et de Françaises.
À La Réunion, la CGTR qui a réuni sa commission exécutive confédérale ce samedi, a décidé d’appeler à la mobilisation pour la journée du 4 octobre. Nul doute que les jours qui viennent verront les organisations syndicales de La Réunion se rapprocher, en vue d’agir de concert le 4 octobre prochain. Associations de chômeurs, associations de défense des précaires et autres ne manqueront d’emboîter le pas aux organisations syndicales, tant les intérêts des uns et des autres sont liés.
Pour des dizaines et des dizaines de milliers de travailleurs en emploi et privés d’emploi, l’heure de l’action a sonné, pour faire face à la politique de casse sociale de l’actuel gouvernement.

Isménie


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