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Contrats aidés :
23 juin 2012
Entre désengagement de l’État et affichage statistique, le bilan du gouvernement sortant en matière de contrats aidés est largement négatif. A l’heure annoncée du changement, dans un contexte de crise sans précédent, quelle politique pour le retour à l’emploi ?
« Vous demandez des contrats aidés, mais vous n’utilisez même pas l’ensemble de ceux que l’on vous attribue annuellement ». Voici, en substance, le reproche adressé presque annuellement aux communes réunionnaises par l’État. Une remarque qui semble justifiée à première vue, puisque cette année encore, il est plus que probable qu’un nombre de contrats ne sera pas attribué. A première vue seulement : en effet, ce n’est pas par incurie ou manque de volonté que les communes peinent à pourvoir des effectifs de contrats aidés. Pourtant, tant les membres du gouvernement sortant que leurs remplaçants s’accordent à souligner leurs « efforts » en la matière. Xavier Bertrand (UMP), ancien ministre du Travail, revendiquait une mobilisation accrue, répercutée par Pôle Emploi qui est allé jusqu’à faire appel à des entreprises de « phoning » pour solliciter une participation accrue des employeurs au dispositif CUI-CAE. De plus, les services ministériels avaient fait état de la possibilité d’aller au-delà de l’enveloppe trimestrielle de 225.000 contrats prévus par la directive du 19 décembre 2011. Pourtant, un peu plus de 150.000 contrats seulement ont été pourvus au cours de cette période.
Les communes de plus en plus sollicitées
Le nouveau ministre, Michel Sapin (PS), a récemment annoncé de son côté la création de 80.000 contrats supplémentaires pour le trimestre à venir. Objectif : combattre, sur le plan statistique au moins, la montée du chômage. Reste que le désengagement de l’État au cours des dernières années explique largement la situation paradoxale, qui voit un nombre croissant de contrats aidés inutilisés alors que la destruction d’emplois bat son plein. En effet, la part de l’État dans le financement de ces dispositifs d’aide au retour à l’emploi n’a cessé de décroître, particulièrement au détriment des communes. En 2010, le taux de financement par l’État de ces contrats est passé de 90% à 70%. Pour les Outre-mer, les lois de finances qui se sont succédé ces dernières années, ainsi que la LODEOM, ont ensemble enlevé environ 100 millions d’euros aux dispositifs de contrats aidés. La dernière période du gouvernement Fillon a fait apparaître un usage clientéliste à peine dissimulé des contrats aidés. Dans les appels presque effrénés lancés par l’ancien ministre du Travail en direction des préfets, exhortés par le gouvernement à obtenir la consommation de l’ensemble des enveloppes de contrats aidés, se profilait une évidente politique du chiffre, destinée à faire baisser les statistiques du chômage avant le scrutin présidentiel.
Geoffroy Géraud-Legros
Quel changement ? Aujourd’hui, le changement à tous les niveaux de l’État s’accompagne-t-il d’un véritable désir de remise en cohérence ? Dans la situation réunionnaise, le problème fondamental demeure la disparition de perspective d’emplois claire, depuis la suppression de la politique des grands travaux par l’UMP, lors de la prise de la Région par cette dernière à la suite de la triangulaire de 2010. Le redémarrage de ces projets porteurs d’emplois est-il à l’ordre du jour ? C’est dans la mobilisation des volontés que se trouve aujourd’hui la réponse à cette question. Dans l’immédiat, le recours aux contrats aidés est pour ainsi dire le seul moyen de pallier a minima les effets du chômage et de la précarité qui frappent notre pays. La charge ne saurait continuer à peser sur les communes, dont le déficit de vraie politique de l’emploi fait aujourd’hui les premiers employeurs de notre île. La fin du désengagement de l’État est, dans ce domaine, la première urgence. |
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