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Des moyens pour un retour rapide à l’emploi
5 août 2006
Faire le maximum pour que le chômeur puisse rapidement retrouver un emploi, c’est le libérer de la pression de ceux qui voient en lui une main-d’œuvre taillable et corvéable à merci.
Pour les chômeurs indemnisés par les ASSEDIC, faire valoir leur droit à une formation devient un parcours semé d’obstacles grandissant au gré de chaque nouvelle convention UNEDIC. Sachant que la formation est un des moyens de sortir du chômage, les organisations syndicales s’inquiètent de voir ce droit remis en cause et appellent à une table ronde entre les institutions concernées : État, ANPE, ASSEDIC et Région.
En effet, tous les salariés cotisent pour financer l’assurance chômage et la formation continue. Ils sont donc en droit d’exiger que ce système de répartition solidaire remplisse un objectif : faire tout pour que le travailleur privé d’emploi puisse en retrouver un le plus rapidement possible.
L’État se décharge
Mais l’évolution des critères d’indemnisation et d’entrée en formation, desquels découlent les droits de chômeurs, tend à donner un résultat inverse. Cette dérive qui tend à rendre les chômeurs responsables de leur privation de travail est la convergence de plusieurs facteurs. Tout d’abord, des textes de loi qui visent à introduire dans l’opinion l’idée que le chômeur est pour partie responsable de son inactivité, sous-entendu qu’il profite du système. Bien entendu, pas un mot sur l’attitude de l’entreprise qui fait parfois payer au travailleur le prix des erreurs de gestion de sa Direction. Ensuite, l’application de convention UNEDIC qui, au final, diminue le montant et la durée des indemnisations.
Et diminuer les droits des chômeurs à la formation et durcir les critères d’indemnisation, c’est réduire les chances du travailleur de retrouver un emploi et favoriser les conditions de le précariser.
Quand le travailleur a épuisé ses droits à l’assurance chômage, il est condamné au revenu minimum. Quand une étude de la CGT en France chiffre à 400 euros le coût mensuel de la recherche d’un emploi, que reste-t-il alors pour vivre au travailleur qui touche l’ASS ou le RMI ?
Cette situation arrive tous les mois à 3.000 travailleurs à La Réunion.
Deux conséquences. Sortis de l’assurance chômage, ces travailleurs touchent pour seule allocation un revenu en provenance d’une collectivité locale. C’est par exemple le cas du RMI, compétence du Conseil général. De ce fait, l’État se décharge de sa responsabilité sur cette question.
L’autre impact touche à la dignité du Réunionnais. Avec des revenus minimum, les moyens pour chercher un travail sont trop faibles.
Etre assuré contre la pauvreté
Arrive alors une dépendance morale, psychologique et politique dont savent si bien abuser certains élus peu scrupuleux, pour qui la précarité est un vivier d’électeurs et de nervis. À l’approche d’élection, on constate l’augmentation des embauches de travailleurs communaux sous contrat précaire. C’est pour cette raison qu’il est nécessaire que le service public de recherche d’emploi puisse avoir des moyens à la hauteur de sa tâche immense : lutter contre un taux de chômage qui touche plus de 30% de la population active. C’est aussi pour cela que le travailleur privé d’emploi doit être assuré contre la pauvreté afin qu’il ne puisse pas être sous la pression d’élus qui sont tentés par une main-d’œuvre taillable et corvéable à volonté.
Manuel Marchal
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