
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Emploi
Menaces sur les ASSEDIC, C.E.S., emploi-jeunes…
21 septembre 2003
« La proximité, c’est nous, les associations », affirme Guylène Doressamy, animatrice du Comité de Vigilance Sociale (CVS). À quoi Jean-Bernard Rousseau, autre membre du CVS, ajoute : « Les associations sont le poumon de la société et constituent un bouclier pour l’État. Mais ce poumon est maltraité, malmené actuellement. Nous voulons dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Il faut arrêter de mentir à la population. Nous allons droit dans le mur ».
Tel est en substance le message qu’a voulu faire passer hier le CVS lors d’une conférence de presse tenue à Saint-Pierre. Guylène Doresasmy, pour sa part, se dit inquiète devant « la dégradation constante des structures associatives ». Et d’ajouter : « Nous devons réféchir tous, autant que nous sommes, sur notre rôle dans la société et la manière dont est perçu le monde associatif dans la société actuelle ».
Pour les responsables du CVS, tout comme il existe une situation de catastrophe sanitaire, ou une situation de catastrophe naturelle, tout un ensemble de facteurs font qu’aujourd’hui, il faudrait décréter « l’état de catastrophe sociale ».
Jean-Bernard Rousseau, lui, se cantonne aux chiffres. Au départ, il y a le Ministère de l’Outre-mer qui annonce le 17 septembre que le quota de CES sera maintenu. Mais au final, le compte n’y est pas : il manque 3.250 mois/CES pour le second semestre. Si l’on part du constat que la Réunion concentre à elle seule, du fait de son fort taux de chômage, près de 76% des CES attribués à l’Outre-mer, là encore, poursuit Jean-Bernard Rousseau, le compte n’y est pas.
Pour Marie-Claude Quive, animatrice également du CVS, il y a aussi le sort des 2.000 emplois-jeunes en poste dans l’Éducation nationale pour lesquels l’avenir s’assombrit un peu plus chaque jour. À cela il faut ajouter quelque 7.000 emplois-jeunes pour qui l’avenir est tout aussi incertain et qui risquent à terme d’aller grossir le terrible bataillon des 100.000 chômeurs inscrits à l’ANPE, qui eux n’ont guère de perspective d’avenir.
Pourtant, tous ces CES, ces emplois-jeunes remplissent un rôle, une fonction, notamment au sein des associations. « Si du jour au lendemain l’État se retire et n’apporte plus son soutien financier à ces emplois, que deviendra la population déjà laissée pour compte dons nous nous occupons ? » s’interroge Marie-Claude Quive.
« Avec quels moyens financiers pouvons-nous travailler pour la population ? Nos associations remplissent une mission de service public, on l’oublie trop souvent. Et puisque l’on parle de restrictions budgétaires, on peut se demander sur le dos de qui se feront ces restrictions ? », ajoute Marie-Claude Quive.
Autre point sur lequel le CVS tire la sonnette d’alarme : la réforme des ASSEDIC. Celle-ci se traduira par une chose certaine : les bénéficiaires devront travailler davantage, lorsqu’il auront un emploi, cotiser plus et seront moins indemnisés. Pour les associations, qui sont des employeurs, cela signifie aussi par exemple, que là où étaient employés six CES, il ne sera plus possible d’en embaucher que quatre, avec, en plus, une augmentation des cotisations que le monde associatif pourra difficilement supporter.
L’utilité de ce que l’on appelle de manière courante "les emplois aidés" n’est pas à discuter pour Serge Hoarau, membre de la Fédération des offices de tourismes et syndicat d’initiatives (FROTSI). Rien que dans le Sud sauvage, ce sont près de 300 emplois dont tout un chacun peut, en se promenant sur les sites naturels très prisés par les touristes, se rendre compte du travail effectué.
C’est le cas par exemple au Domaine du Relais, dans les Hauts de la Petite-Ile, un site souvent cité en exemple. Ou encore le Vivier, qui était il y a peu un immonde dépôt d’ordures et qui aujourd’hui est pris d’assaut par les amateurs de pique-nique dominical au frais et dans le calme. Pour Serge Hoarau, si l’on veut véritablement miser sur le tourisme, il faut aussi prendre en compte le travail effectué par tous ces CES.
Toujours en restant sur les chiffres, le CVS en cite quelques-uns qui sont hallucinants : dans la loi de finance pour 2002, il était prévu 39.000 CES pour La Réunion. Ce chiffre est ensuite passé à 36.000, mais dans les faits, seulement 26.000 ont été attribués. Et cette baisse se poursuit.
« Ce sont des chiffres officiels, nous n’avons rien inventé », conclut Jean-Bernard Rousseau, qui annonce que le CVS va continuer dans les jours et semaines à venir à sensibiliser les associations et prendre l’opinion publique à témoin de la dégradation de la situation.
Le dossier piétine |
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Les aides-éducateurs toujours dans l’expectative |
Comme promis la semaine dernière, Huguette Bello, députée de la deuxième circonscription, a accompagné hier une délégation d’aides-éducateurs au rectorat. Malheureusement, la rencontre n’a pas permis de faire avancer le dossier. En effet, en l’absence du directeur de cabinet du recteur, c’est la responsable de la cellule, Mme Boyer-Roche, qui a reçu la délégation. Sans pour autant donner des précisions complémentaires sur les questions posées. Ainsi, la question des 55 jeunes qui s’étaient inscrits via internet et qui n’avaient pas eu la validation de leur candidature n’a pas encore totalement été résolue, notamment à cause du fait que tous ne se sont pas faits connaître auprès des principaux ou des proviseurs - voire du rectorat. Pour les autres, le nécessaire semble avoir été fait. Par ailleurs, ce même site va être réactivé pour permettre l’inscription et le dépôt de candidature pour celles et ceux qui souhaiteraient postuler pour la "deuxième vague" d’embauches, en octobre. Le site devrait être accessible dès les premiers jours d’octobre. Reste encore l’épineuse question du nombre : si l’on pose comme acquise l’intégration des deux-tiers des aides-éducateurs sortis au 30 juin 2003 (soit environ 410 sur 617), il n’en reste pas moins vrai que pour le tiers restant, la question reste posée. Par ailleurs, aucune confirmation officielle n’a été donnée sur l’embauche effective de ces 410 personnes. Aucune précision non plus sur le quota affecté à La Réunion. Le gouvernement avait accepté une "rallonge" de 4.000 postes. Combien pour notre île ? Aucun chiffre n’est avancé encore. Enfin, que vont devenir les quelque 1.300 aides-éducateurs en poste, dont la moitié - selon certaines informations - va connaître une fin de contrat en juin 2004 ? Va-t-on créer des postes d’assistants d’éducation pour eux ? Ce dossier des aides-éducateurs est loin, très loin, d’être bouclé. |
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