
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Manifestation unitaire à Saint-Denis mardi matin
24 mars 2006
Les organisations syndicales CFTC, CGTR, FO, UIR-CFDT, UNSA, FSU, SAIPER, FCPE et les organisations étudiantes UNEF et CIVE rejoignent à La Réunion le mot d’ordre national et appellent à manifester mardi 28 mars à partir de 9 heures au Jardin de l’État.
Les revendications sont les mêmes en métropole comme à La Réunion. Pour Armand Hoarau (UNSA), l’unité se fait contre le CPE, contre la précarité en général, contre le démantèlement du service public et sa privatisation. Il notait que les carences du service de prophylaxie dans la crise sanitaire du chikungunya illustraient le démantèlement du service public tout comme elles marquaient une décentralisation non maîtrisée.
Concernant le CPE, il se déclare soucieux. Quelle fierté au travail quand un salarié aura pendant deux ans tout accepté pour se voir licencier par des patrons non vertueux qui licencieront sans motif ? Il y voit un problème de dignité, le CPE consacrant une surexploitation de l’individu. Pour lui, "le CPE incite à embaucher mais il n’incite pas à travailler".
Le “chik” est aussi au nombre des revendications, surtout concernant le manque d’accompagnement des salariés en congé longue durée insuffisamment accompagnés qui voient leur pouvoir d’achat chuter.
Salariés, étudiants, parents d’élèves...
Dominique Atchicanon pour la FCPE fait ressortir qu’avec le taux de chômage que connaît La Réunion et l’impasse dans laquelle se trouvent les étudiants, le CNE et le CPE portent atteinte à notre jeunesse. Il regrette le manque total du respect de la démocratie et réaffirme la nécessité de la consultation. Il souhaite que chacun s’engage dans la voie montrée par les étudiants, rappelant que la FCPE était dans la bataille depuis le début. La FCPE demande aux parents de ne pas envoyer les enfants à l’école le 28 mars en signe de protestation, pour exiger des emplois durables et empêcher qu’on écrase le code du travail.
Ivan Hoareau (CGTR) se félicite de l’unanimité réalisée contre le CPE, unité dans la rue, rencontre des étudiants et des syndicats, cette unanimité est selon lui porteuse d’espérance et beaucoup se jouera sur la capacité des étudiants et des lycéens à se mobiliser. Il constate que le gouvernement est aux abois, que les manifestations successives le déstabilisent et font du désordre entre ministres, c’est pour lui la traduction d’un désarroi propice à favoriser un retrait du projet, préalable à toute négociation.
Empêcher le licenciement sans motif
Jean-Pierre Marchau (CFDT) fait remarquer que le point central de ralliement est bien la disparition du motif de licenciement, alors que le code du travail encadre justement le licenciement au critère de sa motivation et de sa justification. Gilbert Ognard (FO) le rejoint en voyant dans le CPE le premier coup de canif au code du travail que le MEDEF veut refaire à son avantage. Jean-Marie Pothin (CFTC) poursuit en regrettant que l’employeur dispose déjà de moyens énormes pour licencier ses salariés.
Marie-Hélène Dor (FSU) est aussi solidaire des étudiants, le CPE mettant fin aux objectifs de l’éducation nationale puisque le diplôme ne permettra plus d’échapper à la précarité. Jean-Claude Bénard (Solidaires) était présent aux deux dernières manifestations parisiennes. Au centre de la mobilisation qui soulève toute la France, il estime que c’est un mouvement de révolte qui va au-delà du CPE en englobant la grippe aviaire et le chikungunya. Pour le SAIPER, il se peut que cette manifestation du 28 mars ne suffise pas et annonce en ce cas une accentuation des mouvements de protestation.
Les étudiants seront aussi mobilisés, Yannick Payet (UNEF) manifestera à Saint-Denis et sensibilisera les lycéens dès la rentrée de lundi. Un rassemblement étudiant aura lieu à 7 heures 30 au campus du Moufia avant de rejoindre le jardin de l’État.
Eiffel
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