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Faillite de l’ARAST
9 janvier 2010, par
Devant la détresse des ex-salariés de l’Arast, le Conseil général a finalement annoncé, hier, la mise en place dès lundi d’une aide d’urgence de 1000 euros pour tous les ex-salariés qui percevaient moins de 2500 euros net par mois. Pour la collectivité, les AGS prennent les ex-salariés en otage en refusant de payer les indemnités de licenciement. Une situation unique en France, selon le Conseil général.
Afin de répondre à l’urgence sociale, les conseillers généraux ont décidé hier d’attribuer une aide financière exceptionnelle aux 1150 ex-salariés sans le sous depuis décembre. D’après de Département, il y a deux cas de figure. 613 ex-salariés ont accepté une convention de reclassement. Ceux-là seront indemnisés par le Pôle Emploi dès février. Ils recevront 80% de leur salaire des 12 derniers mois pendant un an, puis l’Assedic prendra le relais. Le Conseil Général leur attribue cette aide de 1000 euros. Pour les autres ex-salariés, qui ne recevront rien avant le mois d’avril, cette même aide de 1000 euros pourra être renouvelée en fonction de l’évolution de la situation. Pour en bénéficier, les ex-salariés peuvent se présenter dès lundi au Service des interventions du Conseil Général muni de la dernière fiche de paye, de la lettre de licenciement et d’un justificatif de la situation familiale.
Le bras de fer entre le Conseil Général et les AGS va donc continuer. La collectivité a dénoncé la « situation de détresse et d’injustice » des ex-salariés. Elle a cependant nié, hier encore, toute responsabilité dans le paiement des indemnités de licenciement des ex-salariés de l’Arast. Elle affirme, une fois de plus, que ces salariés n’étaient pas ceux de la collectivité, mais de l’association. Elle rappelle que le tribunal n’a ordonné aucune cession de l’Arast au Département (pourtant parmi les huit candidats repreneurs) mais qu’il a prononcé la liquidation judiciaire en décembre. Nassimah Dindar informe que le GIP (Groupement d’Intérêt Public) n’a rien a voir avec une reprise de l’Arast par le Département. Le GIP, explique la présidente, se fonde sur un objectif plus large né des Etats Généraux de l’Outre-mer : « structurer les métiers d’aide à la personne, l’Arast n’a fait que précipiter la création de ce GIP ».
Pour le Département, il est donc incontestable que les AGS doivent payer les indemnités de licenciement des ex-salariés. « Les AGS prennent les gens en otage parce qu’il y a un enjeu financier : 25 millions d’euros », affirmait hier Jean-Claude Fidji. Une situation inédite en France, avance le Département. 270 structures identiques à l’Arast auraient mis la clé sous la porte en 2009 et plus de 10.000 personnes auraient été indemnisées par les AGS. Pourquoi pas à La Réunion ? se demande la collectivité départementale. D’ailleurs, la collectivité affirme avoir appris, lors de la réunion de conciliation à la préfecture, que les AGS avaient déjà indemnisé « 65 salariés protégés ».
Le Département ne signera pas la lettre de garantie de remboursement proposée par les AGS. L’affaire se règlera semble-t-il devant la justice.
EP
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