Violence et dégradations lors d’une manifestation d’anciens salariés de l’ARAST

Le Département dénonce « la volonté délibérée » d’empêcher la mise en œuvre de solution

6 janvier 2010

Le Conseil général rappelle qu’il appartient exclusivement au liquidateur et à l’AGS de verser sans délais les indemnités auxquelles ont droit les travailleurs licenciés à la suite de la faillite de l’ARAST.

Dans un communiqué diffusé hier, le Conseil général voit en la manifestation d’hier « le signe d’une volonté délibérée » d’empêcher la mise en place des solutions proposées par la Présidente du Conseil général pour offrir une réponse à la situation de précarité des personnels suite à la liquidation de l’association par le tribunal et de bloquer le fonctionnent de la Collectivité.

Le Département déplore le recours à la violence et la dégradation des biens et des locaux, la pression et les menaces proférées à l’encontre des agents retenus à l’intérieur des bâtiments dont certains ont été terrorisés par le comportement excessif et agressif de certains manifestants.

Le Département estime que les élus ont toujours été à l’écoute des ex-salariés de l’Arast et de leurs représentants et souligne qu’hier matin encore, avant qu’un certain nombre de personnes n’incitent au débordement, un nouveau message leur a été délivré par le Directeur de Cabinet, leur rappelant que leur demande d’indemnisation pour licenciement était légitime, que c’était un droit, mais qu’il n’était pas à la bonne adresse.

Le communiqué conclut en rappelant qu’« il appartient au liquidateur et à l’AGS, caisse à laquelle ils ont cotisé, de verser ces indemnités sans délais et sans atermoiement ».


Porte close à l’AGS

Une centaine d’anciens salariés de l’ARAST ont à nouveau investi le hall du Conseil général hier, à 16 heures, après avoir tenté d’investir les locaux de l’AGS (Association de gestion des créances salariés) en vain entre 14 et 15 heures. Les portes étaient bien fermées. Auparavant, les manifestants avaient été à la Préfecture. Reçue par le chef de cabinet du préfet, une délégation est ressortie en larmes. Le représentant de l’État a indiqué que ses compétences ne lui permettait que de plaider l’indulgence envers les anciens salariés en difficulté financière auprès de l’IEDOM et des services fiscaux.
Les manifestants réclamaient hier soir une audience auprès du directeur de cabinet de Nassimah Dindar, présidente du Département, pour obtenir une aide d’urgence. « Les conditions de dialogue ne sont plus réunies après la casse de ce matin », a déclaré un représentant du Conseil général.
Des anciens salariés de l’association d’aide à domicile avait cassé une porte en verre donnant accès aux bureaux des élus vers 11 heures hier matin. Une trentaine d’ex-salariés de l’association étaient prêts à camper au Département hier soir.

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