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Débrayage des travailleurs sociaux de Saint-Denis 2
21 mai 2004
Depuis plusieurs mois, les travailleurs sociaux du secteur Saint-Denis 2 ont alerté le Conseil général sur les lacunes de sa politique de prévention sociale. Faute de personnel, de nombreux enfants en grande détresse ne peuvent être pris en charge. Les estimations du Département sont loin de correspondre aux véritables besoins. Surcharge de travail et frustration sont le lot des travailleurs sociaux, qui s’insurgent.
C’est bien en termes de "colmatage" que les travailleurs sociaux, rassemblés mercredi matin devant le GUT (Groupement d’unités territoriales) du Conseil général de Saint-Denis 2 au Chaudron, ont qualifié leur travail. Psychologues, assistantes sociales et maternelles, éducateurs : tous s’étaient rassemblés pour dénoncer les lacunes de la politique sociale du Département, qui minimise les réels besoins de la profession.
Rien que sur l’arrondissement de Saint-Denis 2 (Sainte-Clotilde, Moufia, La Bretagne, Domenjod, Chaudron), 44 mesures restent en souffrance. Trois postes d’assistants socio-éducatifs n’ont pas été remplacés alors qu’ils sont pourtant les coordinateurs de la chaîne préventive et qu’ils assurent l’ensemble du projet enfant-famille. "Sans eux, il n’y a plus d’efficacité" précise Marlène Rodier, responsable syndicale à la CFDT section Conseil général. Le passage aux 35 heures n’a pas été accompagné d’embauche, créant ainsi une surcharge importante de travail, et "ils font comme si de rien n’était", intervient l’une des protagonistes.
Les centres d’accueil croulent sous les mesures judiciaires de placements qui, faute de référents et d’interlocuteurs compétents, ne peuvent être traitées. Sans interlocuteur, les rencontres entre les enfants placés et leurs parents sont très difficiles à organiser. Les assistantes maternelles sont confrontées seules aux problèmes de la petite enfance qu’elles rencontrent, sans intermédiaires sociaux avec qui en parler.
Les foyers départementaux refusent d’ailleurs d’intégrer de nouveaux enfants en difficulté, s’ils ne sont pas suivis par des référents sociaux. "Certains enfants ne sont plus scolarisés, d’autres sont en fugue sans espoir de réintégration et personne ne s’en inquiète", réprouve un manifestant.
Les délibérations judiciaires se font sans représentant de l’aide sociale à l’enfance. Le juge statue donc seul, s’appuyant sur un monticule de paperasses. On est loin du débat humain que nécessite une telle décision, déterminante pour l’avenir de l’enfant. "On est en face d’un réel problème de dialogue social", intervient Marlène Rodier.
"Nous avons sollicité les syndicats, car nous sommes toujours obligés d’instaurer un rapport de force pour se faire entendre", justifie une travailleuse sociale de l’arrondissement Saint-Denis 1 venue rejoindre le rassemblement. "Il en va de notre responsabilité professionnelle, car nous avons à répondre aux besoins des parents en difficulté et à ceux de leurs enfants".
"On invente un nouveau concept pseudo-scientifique pour réduire l’efficacité et décider", considère Marlène Rodier s’agissant du "fameux indice de précarité". Cet indice, nouvellement utilisé par le Département pour estimer les besoins sociaux, fait le ratio du nombre de érémistes, d’allocataires de la CAF..., et le confronte au nombre de travailleurs sociaux. D’après cette méthode, le Conseil général a estimé que six travailleurs sociaux étaient de trop. "Une aberration", répond un "débrayeur", ajoutant que "ce sont dans les secteurs les plus précaires que l’on retire des travailleurs sociaux".
Après plusieurs courriers et ce premier débrayage de quelques heures, l’Intersyndicale CFDT - CGTR (représentée par Monique Couderc) du Conseil général estime que si aucune réponse n’est apportée, d’autres actions seront envisagées pour obtenir satisfaction. Les travailleurs sociaux du Tampon et de Saint-Paul pensent déjà à rejoindre le mouvement de revendications.
Estéfany
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