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ANNÉE INTERNATIONALE DE LA JEUNESSE REUNIONNAISE
19 juillet 2011
Après avoir assisté « par hasard » à une réunion du Comité de pilotage du Festival international de la jeunesse réunionnaise (FIJR) à Saint-Denis, Renan Saffre décide de s’impliquer dans son organisation. Rencontre avec ce jeune homme des Camélias (Saint-Denis).
Renan, la Fête nationale, tu l’as passé au Festival international de la jeunesse réunionnaise à Saint-Louis. De quelle manière, as-tu participé à cette journée ?...
- De manière modeste, Céline et moi, nous avons animé le stand de la gauche unitaire européenne et de la gauche verte nordique. Avec le public, les discussions ont porté sur l’avenir de la pêche dans le monde, la paix mondiale, le lien social, le développement durable (DD), etc. Autant de points sensibles qui concernent La Réunion ! Dans le futur proche, où logera-t-on le million d’habitants ? Continuera-t-on de privilégier les énergies propres au lieu des polluantes ?...
« Amorcer une prise de conscience »
… et que retiens-tu ?
- Ce Festival a permis de donner la parole aux jeunes, d’amorcer une prise de conscience — le jeune est une personne capable, il a un vrai pouvoir de décision —, d’aborder un large éventail de problématiques (la culture, l’éducation, l’emploi, la gouvernance, la parité hommes-femmes, le transport, etc.) et de prendre des résolutions. Cette manifestation est amenée à prendre de l’ampleur dans l’océan Indien et en France et elle sonne comme le futur haut-parleur de la voix de la jeunesse réunionnaise.
Quelles questions te poses-tu ?
- Une est primordiale : comment faire le lien entre les personnes du monde pour que nous puissions apprendre à nous connaître ? Les médias par leurs reportages permettent de voyager. Mais rien ne vaut l’expérience humaine. Être au contact des autres peuples permet un enrichissement mutuel.
« Une preuve de confiance et de soutien »
Que penses-tu de la couverture médiatique de cet événement ?
- J’ai surtout lu des articles dans “Témoignages” et “Le Quotidien”. Le premier cité a consacré une série d’articles, dont des portraits avant, pendant et maintenant après cette manifestation. Et confier à des jeunes la rédaction d’une édition spéciale est une preuve de confiance et de soutien. Cette initiative démontre qu’il y a de place ¬ — et un espace — pour leurs idées, réflexions, rêves. Ils peuvent les croiser et les rendre concrets.
Songes-tu à ton avenir ?
- Pour moi, être jeune signifie penser à son avenir, être plein de force et d’énergie. Je suis à La Réunion — le pays de ses racines — pour une année. Pendant ce laps de temps, je mets à plat les choses et je donne à ma vie une nouvelle impulsion. C’est maintenant que je dois faire les choix de mon devenir. Un peu comme pour La Réunion qui est à un tournant de son Histoire quant à son demain.
Quelles sont tes valeurs ?
- Une est essentielle : le respect. Il vient de moi et je le veux des autres. J’aime les gens, j’aime savoir ce qu’ils font, pensent, comment ils sont devenus ce qu’ils sont, sans voyeurisme. Je cherche à comprendre avant d’émettre un avis et non de juger.
Renan Saffre a entamé en venant vivre à La Réunion, une véritable remise en question. Une démarche déterminante selon lui, car c’est maintenant qu’il décide de donner un véritable sens à sa vie. Avec son bac Économie sociale en poche, continuera-t-il ses études ou décrochera-t-il un emploi ?
Texte et photos Jean-Fabrice Nativel
[email protected]
« Efforçons-nous de faire une place aux jeunes dans les processus de décision »
« Au moment où nous lançons cette Année internationale, nous devons reconnaître et célébrer ce que la jeunesse peut apporter à l’avènement d’un monde plus sûr et plus juste. Efforçons-nous de faire une place aux jeunes dans les processus de décision, les politiques et les programmes qui préparent leur avenir et le nôtre ».
Ban Ki-moon, secrétaire général de l’ONU
Année internationale de la jeunesse, le 12 août 2010
Source : www.un.org/fr/events/youth2010/
Pourquoi la jeunesse ?
Selon la définition de l’ONU, les jeunes constituent la tranche d’âge comprise entre 15 et 24 ans. À l’heure actuelle, ils représentent 18% de la population mondiale, soit 1,2 milliard de personnes. 87% des jeunes vivent dans des pays en développement et, à ce titre, pâtissent d’un accès restreint aux ressources, aux soins de santé, à l’éducation, à la formation, à l’emploi et à la vie économique.
Les États membres de l’Organisation des Nations Unies sont conscients que les jeunes de tous les pays constituent une ressource humaine de première importance pour le développement, le progrès social et l’innovation technologique. Leurs idéaux, leur énergie et leur conception du monde sont essentiels à la poursuite du développement des pays dans lesquels ils vivent.
Les jeunes ne sont pas seulement les bénéficiaires passifs du changement, ils en sont également les acteurs. Résolus, enthousiastes et imaginatifs, ils contribuent au développement en s’attaquant aux problèmes les plus épineux de la société.
Ils participent ainsi à la lutte contre la pauvreté et la faim au niveau local, à l’arrêt de la propagation de la pandémie du VIH/sida par des actions de sensibilisation et à la promotion de la protection de l’environnement. Ils jouent également un rôle pionnier pour favoriser le dialogue, la compréhension et le respect entre peuples de cultures et de religions différentes.
Beaucoup de jeunes montrent l’exemple en menant une vie saine et respectueuse de l’environnement, en favorisant des usages novateurs des nouvelles technologies, comme l’électronique mobile et les réseaux sociaux en ligne, et en oeuvrant pour l’intégration sociale. Leur contribution au développement local, national, régional et mondial doit être saluée et encouragée.
Source :www.un.org/fr/events/.../logo.shtml
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