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Des centaines de milliers de manifestants contre le CPE
9 mars 2006
Des centaines de milliers de manifestants ont défilé à travers la France pour exiger le retrait du Contrat première embauche (CPE) défendu avec vigueur par le Premier ministre Dominique de Villepin.
Plus de 160 manifestations ont été organisées à Paris et en province. Certaines se sont déroulées dans la matinée et d’autres ont déambulé dans l’après-midi autour d’un unique mot d’ordre : "Retrait du CPE". Ce nouveau contrat de travail réservé aux moins de 26 ans est assorti d’une période d’essai de 2 ans durant laquelle l’employeur peut licencier le salarié sans justifier du motif. À Paris, la manifestation a débuté avec retard place de la République. Un cortège imposant était emmené par des centaines de jeunes ayant pris place devant les dirigeants syndicaux.
Plus de 100.000 à Marseille
À Marseille, plus de 100.000 personnes, selon les organisateurs, environ 12.000, d’après la police, ont défilé entre le Vieux-Port et la place Castellane. En ce qui concerne les perturbations liées à cette journée de mobilisation, elles n’ont pas été trop importantes. Aucun problème dans les transports parisiens mais des perturbations dans les bus et métros marseillais, tout comme dans les bus et tramways nantais. Dans les aéroports de Strasbourg, Nice ou encore Toulouse, des vols ont été annulés. Selon les chiffres officiels, 10% des fonctionnaires étaient en grève.
Le cap du million dépassé
C’est indéniablement un succès. Les manifestations anti-CPE partout en France ont drainé mardi plusieurs centaines de milliers de salariés et d’étudiants, une foule bien supérieure à celle du 7 février.
En fin de journée, la CGT a dénombré 1 million de manifestants dans toute la France, soit plus du double de la participation observée le 7 février et autant que lors de la journée de grève et de manifestations de la Fonction publique du 4 octobre. De sources policières, le nombre des manifestants, sans compter Paris, avait dépassé à 17h30 les 300.000 personnes.
Alors que la CGT avait exprimé le vœu d’atteindre au moins les 500.000 participants - FO, seule centrale ayant appelé à la grève, espérait beaucoup plus - les syndicats n’ont pas caché leur satisfaction. D’une même voix, les dirigeants syndicaux ont sommé le Premier ministre de retirer son CPE, alors qu’en 1 mois, l’opinion publique s’est massivement retournée contre le dispositif.
Pour le moment, le processus parlementaire reste sur les rails jusqu’à l’adoption définitive, mercredi soir, des conclusions de la commission mixte paritaire députés-sénateurs. Côté syndical, on envisage désormais une suite. "Nous ne lâcherons pas", a prévenu le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault.
Amplification et convergence
Il y avait du monde, mardi, aux manif anti-CPE.
À Paris, le cortège a fait le plein. Convergents de toutes parts, lycéens et étudiants forment le gros des troupes qui se sont donné rendez-vous place de la République. "Les jeunes se sont réveillés", constate Ludovic Letellier, 33 ans, agent (FO) des impôts. "C’est peut-être le déclencheur d’un mouvement qui dénoncera enfin le ras-le-bol général, au-delà du combat contre le Contrat première embauche".
Pour l’heure, c’est surtout contre la mesure adoptée en force par le gouvernement que sont dirigés les slogans. "Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère", "non à la fermeté", "Contrat pour une précarité éternelle", disent les banderoles.
"Après avoir perdu la bataille de l’opinion, le Premier ministre est en train de perdre celle de la rue", se félicite le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque. "S’il ne suspend pas son projet, on continuera". À ses côtés, son homologue de la CGT, Bernard Thibault, estime qu’"un processus s’enclenche" : "Ce sont toutes les générations qui se mobilisent aujourd’hui", dit-il. "Nous sommes de plus en plus nombreux, et il y aura d’autres actions si le Premier ministre nous y contraint".
Selon un sondage BVA, 65% jugent "justifiée" la journée de mobilisation de ce mardi.
Après le succès du 7 mars contre le CPE
o CGT : poursuivre et "amplifier" la mobilisation
La CGT estime que la mobilisation contre le Contrat première embauche (CPE) "grandit chez les jeunes", mais également "s’ancre à l’entreprise". La confédération syndicale appelle à poursuivre et à "amplifier" les manifestations.
Les manifestations organisées mardi dans toute la France traduisent "une mobilisation qui grandit chez les jeunes et qui s’ancre à l’entreprise", déclare la CGT dans un communiqué diffusé mercredi.
La confédération syndicale estime que "le gouvernement ne peut ni l’ignorer, ni la minimiser. Au-delà du CPE vécu comme une humiliation faite à la jeunesse, la conscience grandit de la nécessité de stopper la course de la précarité tous azimuts : précarité de l’emploi, précarité des salaires, précarité des conditions de travail et de vie", poursuit la CGT.
"La mobilisation doit se poursuivre jusqu’au retrait du CPE. L’unité syndicale réalisée doit s’amplifier sur tout le territoire avec les organisations syndicales de salariés, d’étudiants et de lycéens", ajoute le syndicat.
o CFDT : mobiliser "dans les 15 jours qui viennent"
Le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, a plaidé mercredi pour l’organisation d’une nouvelle journée de mobilisation "dans les 15 jours qui viennent" contre le Contrat première embauche (CPE).
"Le Premier ministre ne nous laisse qu’une seule solution, puisqu’il ne va pas encore dans le dialogue, et on va aller vers une nouvelle manifestation", a-t-il expliqué. Une réunion est prévue aujourd’hui entre les différents syndicats pour décider de la suite à donner au mouvement.
Selon le dirigeant de la CFDT, Dominique de Villepin s’est "mis dans une impasse, et il s’est mis dans une impasse tout seul". "À chaque fois, il a pris des décisions sans nous en avertir (...) Il est désavoué par la rue, par les sondages, même son camp doute de lui", a-t-il affirmé.
o Étudiants et lycéens encore plus déterminés
Des organisations d’étudiants et de lycéens annoncent leur volonté de poursuivre leur mobilisation jusqu’au retrait du Contrat première embauche (CPE), au soir de manifestations qui ont réuni au total des centaines de milliers de personnes dans toute la France.
"Un million de manifestants : Villepin doit retirer son CPE", proclame le syndicat étudiant UNEF dans un communiqué.
"Désormais, tous les voyants sont au rouge pour le gouvernement. Après avoir perdu la bataille de l’opinion, il a désormais perdu la bataille de la rue", poursuit l’UNEF, qui "demande une nouvelle fois au Premier ministre de sortir de son autisme et de retirer sa loi".
L’UNEF annonce que les étudiants de 4 universités supplémentaires ont voté la grève mardi.
Cela porte à 22 le nombre d’universités en grève, sur un total de 88, selon le syndicat étudiants.
L’UNEF demande enfin aux grandes centrales syndicales de réunir une intersyndicale "le plus rapidement possible afin de décider d’une nouvelle date de manifestations et des suites à donner à la mobilisation".
La Confédération étudiante demande également au gouvernement de retirer "au plus vite" le CPE.
"Dans le cas inverse, il doit s’attendre à la poursuite de la mobilisation des jeunes en solidarité avec les salariés", ajoute dans un communiqué cette organisation.
Pour la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), "la mobilisation ne fait que commencer".
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