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29 avril 2010, par
Quand Didier Robert est élu à la tête de la Région, il a dans son programme la démolition du tram-train et de la Maison des civilisations et de l’unité réunionnaise. Ce ne sont pas des menaces en l’air car le nouveau 1er adjoint de Paulet Payet a déjà arrêté un grand chantier. Lorsqu’il était maire du Tampon, Didier Robert a en effet décidé l’arrêt de la rocade, un investissement de plus de 100 millions d’euros financé à 88% par la Région dans le cadre d’un partenariat institutionnel. Résultat : aucun projet alternatif, des emplois sacrifiés et le coma circulatoire au Tampon d’ici 7 ans au plus tard.
Inscrite dans le Document unique de programmation 1994-1999, un contrat signé avec l’Europe, la Rocade du Tampon a été déclarée d’utilité publique en 1998. Selon le DOCUP, c’est un investissement indispensable à la structuration des déplacements dans le Sud, qui préfigure la future route à mi-hauteur qui prolongera la route des Tamarins.
Après la déclaration d’utilité publique en 1998, une rencontre en 2005 entre la Région et la commune du Tampon permet de donner des premiers éléments de calendrier pour le chantier.
Un an plus tard, le 13 septembre 2006, une rencontre entre Philippe Berne, vice-président de la Région délégué à l’Aménagement, et Didier Robert, nouveau maire du Tampon, aboutit à la signature d’un accord qui prévoit les dates de réalisation d’une part, et la répartition des financements d’autre part : 88% du coût sera pris en charge par la Région.
La Rocade est longue de cinq kilomètres, en 2x2 voies entre le rond-point des Azalées et la RD3, puis une 2x1 voie jusqu’au 14ème kilomètre avec en plus une voie pour les véhicules lents. Elle permet donc de fluidifier le trafic en provenance de Saint-Pierre, qui est essentiellement à destination des quartiers du Tampon. Cette route est aussi un moyen de faire face à l’accroissement démographique et au développement des services. Elle permet de rendre plus accessible également le formidable potentiel touristique de La Plaine des Cafres et du massif du Piton de la Fournaise.
Sa réalisation permet aussi de préserver Le Tampon d’un coma circulatoire prévu au plus tard en 2017.
En janvier 2007, le passage du cyclone Gamède rappelle la vulnérabilité des routes qui traversent Le Tampon. Lors de la visite de François Baroin, alors ministre de l’Outre-mer, pendant que Michel Fontaine, maire de Saint-Pierre, fait part de son soutien public au tram-train, Didier Robert réaffirme le sien à la rocade.
Une décision pas innocente
Néanmoins, Didier Robert continue de tergiverser, et il décide la tenue d’un jury citoyen chargé de donner son avis sur le projet. Ce jury est notamment composé des personnes concernées par les expropriations. Cette assemblée se réunit le 22 février 2007 et décide de donner son accord à la rocade, par 110 voix contre 65. Désormais, le démarrage du chantier doit être imminent. Il permettra d’ailleurs d’assurer la transition entre la fin des gros travaux de la Route des Tamarins et le début de ceux du tram-train.
Mais le 21 mai 2007, Didier Robert fait voter au Conseil municipal une délibération qui stoppe le chantier de la rocade. Pour justifier sa décision, il dit qu’il préfère une déviation contournant l’Est de l’agglomération.
Trois ans après cette décision, alors que le chantier de la Rocade serait sans doute proche de la livraison et aurait donné du travail à des milliers de personnes, il n’y a plus rien. Pas la moindre trace du moindre coup de pioche de l’hypothétique contournement du Tampon promis par Didier Robert.
Dans sept ans, Le Tampon sera donc totalement paralysé par les embouteillages. Et depuis trois ans, le chômage a considérablement augmenté. La décision prise le 21 mai 2007 par Didier Robert n’était pas innocente, elle a précipité la crise dans le secteur le plus dynamique de l’économie réunionnaise. Les statistiques du chômage publiées hier montrent le résultat de cette politique.
M.M.
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