
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Ce qui change au 1er janvier 2019
2 janvier 2019, par
Les vœux du président de la République n’ont montré aucune inflexion dans sa politique, à part le lancement de consultations territoriales. La première nouveauté de cette année montre que sa politique vise toujours à appauvrir les victimes du système pour financer les cadeaux fiscaux faits aux plus riches : les sanctions contre les chômeurs sont nettement durcies, avec la suppression de l’allocation en cas de refus d’une offre dite « raisonnable », en sachant que le décret du gouvernement publié le 30 novembre estime désormais qu’une « offre raisonnable » peut avoir pour effet une très nette baisse de salaire.
Guère de nouveautés dans le discours des vœux du président de la République prononcé le 31 décembre. Le seul changement lié à l’irruption du mouvement social déclenché par les gilets jaunes est la tenue de consultations territoriales. Dans le domaine des droits sociaux, le chef de l’État a confirmé vouloir lancer ce qu’il appelle une « réforme » des retraites, et des droits des chômeurs.
Ce dernier point est déjà réglé en grande partie par un décret du gouvernement publié le 30 décembre. Il restreint considérablement le droit à l’indemnisation. Ceci concerne particulièrement les travailleurs au chômage refusant une offre d’emploi dite « raisonnable ». Auparavant, le caractère raisonnable de l’offre tenait compte du salaire antérieur du travailleur. Cela signifiait qu’un travail payé beaucoup moins n’était pas une offre raisonnable.
Le décret du gouvernement vient de faire sauter cette protection. Il « abroge la définition du salaire antérieurement perçu qui était pris en compte pour déterminer l’offre raisonnable d’emploi ». Autrement dit, si un travailleur était payé au-dessus du SMIC avant d’être victime d’un licenciement, il perdra le droit à son indemnité chômage s’il refuse un travail à temps partiel payé selon un SMIC mensuel partiel.
Cette mesure ouvre la porte à tous les abus. Elle s’inscrit dans une idéologie, celle de rendre les travailleurs responsables de leur chômage alors qu’ils sont les victimes de la mauvaise gestion de leur ancien employeur, ou de décisions gouvernementales ayant entraîné la faillite de leur entreprise.
A La Réunion, où le taux de chômage est trois fois supérieur à celui de la France, l’application d’une telle mesure va encore plus réduire le nombre déjà insuffisant de travailleurs privés d’emploi indemnisés. C’est également une nouvelle manière de baisser artificiellement le nombre de chômeurs, en obligeant un travailleur à accepter n’importe quel travail ou en lui supprimant son droit à l’indemnisation. En effet, s’il perd ce droit, cela ne l’encourage pas à réactualiser sa situation à la fin de chaque mois, ce qui le fait alors sortir des statistiques.
Le problème du manque d’emploi à La Réunion n’est pas créé par les chômeurs, c’est une conséquence du refus de la France d’accompagner le développement du pays. C’est aussi la responsabilité des dirigeants politiques qui ont saboté le projet d’autonomie énergétique pour 2025 pour toute l’île, ainsi que les grands chantiers du tram-train, de la nouvelle route du littoral, du Pôle océan à Saint-Denis, de l’aménagement de Cambaie à Saint-Paul entre autres. Si ces projets avaient été poursuivis, le BTP n’aurait pas perdu 10.000 emplois ces dernières années.
M.M.
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