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Insertion
18 novembre 2011, par
Une soixantaine d’employeurs du privé ou du public étaient présents mercredi à la matinée d’information organisée par la DIECCTE, en partenariat avec l’AGEFIPH, le FIPHFP, le Pôle Emploi et Cap Emploi sur le thème ’La politique d’emploi des personnes handicapées : mode d’emploi’ dans la salle de conférence du Front de mer mise à disposition par la Ville de Saint-Paul.
Le but de cette matinée, peut-être la première pour les 4 microrégions, était d’informer, rassurer les chefs d’entreprises sur l’emploi des personnes porteuses de handicap. La législation impose à toute entreprise du secteur privé employant au moins 20 salariés depuis plus de trois ans une obligation d’emploi de personnes handicapées, correspondant à 6% de son effectif total. Mais, aujourd’hui, plus de 50% des entreprises réunionnaises préfèrent payer une compensation financière au lieu d’employer des personnes handicapées. Pour la DIECCTE, cela est le résultat de peur lié à la méconnaissance de l’insertion des handicapés au sein de l’entreprise. Pourtant, la totalité des entreprises qui emploient des personnes handicapées se déclare satisfaite de l’emploi de ces travailleurs. En revanche, les entreprises qui n’en emploient pas ont majoritairement une perception négative de l’emploi de personnes handicapées. Cet ensemble marque le décalage existant entre, d’une part, des préjugés bâtis sur des représentations négatives et, d’autre part, l’effet bénéfique de l’expérience. La DIECCTE tient à rappeler que le handicap n’est pas un frein au travail.
En 2009, plus de 900 personnes handicapées étaient employées au sein des entreprises réunionnaises. Il y a eu une augmentation nette de l’emploi par rapport à 2008 et 2007. Le taux d’emploi étant passé de 1,55% en 2007 à plus de 1,8% en 2009. C’est la preuve d’une prise de conscience croissante des entreprises, et d’une meilleure insertion assurée par Cap Emploi, spécialisée dans l’insertion des personnes handicapées. Il existe différents moyens pour les entreprises de pouvoir assurer cette obligation d’emploi :
- Employer directement des personnes handicapées,
- Conclure un contrat de sous-traitance avec une entreprise adaptée,
- Accueillir des demandeurs d’emploi handicapés en formation dans le cadre d’un stage,
- Conclure un accord de branche, d’entreprise ou d’établissement,
- Les projets d’une structure d’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap,
- Verser une contribution à l’AGEFIPH.
Un réseau d’aide à l’insertion organisé
Pour beaucoup d’entreprises, l’emploi d’un travailleur handicapé parait difficile, voire compliqué. Ce sentiment est d’ailleurs plus répandu dans les domaines physiques comme le BTP ou l’Industrie. C’est oublier que pour de nombreux handicaps, invisibles souvent, il n’est besoin d’aucun aménagement matériel. L’investissement est plutôt social ou moral, et nécessite juste l’information auprès des collaborateurs de l’employé pour qu’il n’y ait pas de risque de discrimination. Il génère souvent de la satisfaction et une meilleure cohérence au sein de l’entreprise.
Les entreprises refusant d’employer des personnes handicapées se doivent de payer une compensation financière. Par employé, cette contribution est égale à :
- 400 fois le SMIC horaire pour les entreprises de 20 à 199 salariés,
- 500 fois le SMIC horaire pour les entreprises de 200 à 749 salariés,
- 600 fois le SMIC horaire pour les entreprises de 750 salariés et plus,
- 1.500 fois le SMIC horaire, quel que soit l’effectif de l’entreprise, pour celles qui n’ont occupé aucun travailleur handicapé, qui n’ont passé aucun contrat avec une entreprise adaptée ou un organisme du milieu protégé ou qui n’appliquent aucun accord concernant l’insertion professionnelle des travailleurs handicapés, pendant une période supérieure à trois ans.
Pour remédier à ce problème, le PRITH (Plan régional d’insertion professionnelle des travailleurs handicapés) a été mis en place et a permis d’identifier les points faibles et les points forts sur le territoire et de bâtir un plan d’action à La Réunion. De 2011 à 2013, il se définira en 4 axes ; information et communication, accès à l’emploi des personnes handicapées, accès à la formation, développement de l’emploi et maintien dans l’emploi.
Des organismes existent pour l’accompagnement à l’embauche et à l’insertion durable : Cap Emploi, l’AGEFIPH, les ESAT et les EA, et pour les employeurs publics, le FIPHFP.
La formation des personnes handicapées est assurée grâce au développement de l’apprentissage et de l’alternance ainsi que de la Validation des acquis de l’expérience et une diversification des métiers.
Les entreprises souhaitant recruter des travailleurs handicapés peuvent s’adresser à l’intérim et également directement par les circuits traditionnels de recrutement : ANPE, une association représentant les handicapés, Cap Emploi, AGEFIPH…
Comme le soulignait Bernadette Lavalette, inspectrice du Travail au sein de la DIECCTE, chargée de l’insertion des personnes handicapées, employer une personne handicapée, c’est une démarche sociale, donc une démarche gagnante.
CF
Le handicap n’est pas non plus un frein à la formation
En 2010, huit contrats d’apprentissage ont été signés dans l’île, c’est peu, mais c’est un début. Pour cette session scolaire, 2011/2012, trois apprentis porteurs de handicap sont scolarisés au CENTHOR. Ces trois apprentis ne nécessitent pas d’aménagement spécial, leur handicap est invisible, ils sont sourds. Ils suivent les cours grâce à l’aide d’une assistante d’éducation. Pour eux, comme pour de nombreux jeunes, se former est important pour démarrer du bon pied dans la vie. Et en sortant de leur formation, ils seront de potentiels salariés qualifiés, mettant toutes les chances de leur côté. Aux entreprises maintenant de jouer le jeu, pour que le handicap ne soit plus jamais un frein à l’insertion. |
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