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Ensemble consolidons les CES, CEC, CIA
9 juillet 2005
Du jour au lendemain, des employés de l’Éducation nationale risquent de se retrouver au chômage. Une situation préoccupante car le taux de chômage à La Réunion dépasse les 33 %. Hervé Lauret, le Président de la FCPE note ’le désengagement de l’État’. Catherine Couteyen Carpaye de la section précaire SGPEN-CGTR rappelle ’les postes occupés par les précaires’.
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Mercredi, les employés en CES ou en CEC au sein de l’Éducation nationale se sont retrouvés en assemblée générale à la Saline les Hauts aux côtés de représentants syndicaux et de responsables associatifs. Tous s’inquiètent du sort réservé à ces travailleurs en contrats précaires. Jeudi, la sénatrice Gélita Hoarau a proposé au gouvernement "...de faire une pause dans les réformes, de maintenir à La Réunion le statu quo avec notamment les CES et les CEC...". Pour cette élue, il est primordial d’analyser la situation de l’emploi à La Réunion et de se concerter avec les forces vives réunionnaises.
Les contrats d’avenir coûtent cher
Hervé Lauret, le président de la FCPE rappelle que "dés cette rentrée des employés en CEC et CES se retrouveront au chômage et d’autres à la fin de l’année". "Dans les collèges ou les lycées, ils aident les CPE et les Atos. Dans les écoles, une majorité est affectée à la restauration", continue-t-il. "Le non-renouvellement de ces contrats perturbera le bon fonctionnement des établissements scolaires", note-t-il. "Le gouvernement veut les remplacer dès janvier 2006 par des contrats d’avenir. Ces contrats coûtent cher", souligne-t-il. Pour Hervé Lauret "l’État doit subvenir aux besoins de l’Éducation nationale et non les collectivités".
CES, CEC... : un personnel actif au sein de l’Education Nationale
Ces employés en CEC sont titulaires d’un CAP, BEP, BAC... Aujourd’hui, ils ont une solide expérience. Au sein de l’Éducation nationale, ils occupent divers fonctions. "Ils contrôlent les entrées et les sorties des élèves. Ils préparent les denrées pour la confection des déjeuners. Ils entretiennent la cantine et les salles de cours. Ils embellissent les cours de récréation. Il sont au service reprographie, au secrétariat, à la facturation, à l’intendance ou auprès du principal...", précise Catherine Couteyen Carpaye de la section précaire SGPEN-CGTR. Aujourd’hui, ces deux responsables dénoncent "le désengagement de l’État" et le recours à une autre forme de contrat pour enliser la situation.
Jean-Fabrice Nativel
Réactions d’Éric Fruteau après les déclarations du sénateur-maire de Saint-André
Après avoir voté un projet incomplet...
Jean-Paul Virapoulé note, dans "Le Quotidien" de jeudi dernier, le manque de volet social dans la loi-programme de Brigitte Girardin et dans le plan Borloo. On se demande comment un politique peut s’exprimer sur un sujet aussi important, l’emploi, avec un tel retard.
Éric Fruteau, conseiller général et municipal de Saint-André, exprime son étonnement et rappelle que les élus de l’Alliance ont à maintes reprises souligné la défaillance de la politique de l’emploi du gouvernement Raffarin, projet politique soutenu par les ténors de l’UMP locale, quoi qu’en disent ces derniers.
"Implicitement, il reconnaît aujourd’hui avoir voté pour un projet incomplet, en faisant fi des propositions des élus, et notamment du PCR", déclare Éric Fruteau, qui poursuit : "le volet social de Borloo a laissé tout le monde sur la faim", et a juste le mérite de mettre les municipalités dans un gouffre financier, dans une impasse.
Aujourd’hui, Jean-Paul Virapoulé propose de "greffer les CEC sur les contrats d’avenir", montrant ainsi qu’il ne faut pas rompre brutalement avec un dispositif d’emploi utile, notamment pour le bon fonctionnement des écoles. Présentement, il appartient à Borloo de trouver une solution pérenne, lui qui souhaite en faire la démonstration.
Borloo, un ministre qui est d’ailleurs venu en personne sur Saint-André rencontrer un fidèle partisan de l’UMPisme, aujourd’hui en état de réserve sur la cohérence de la politique menée par ses pairs parisiens. Une reconnaissance tardive de son erreur mais une reconnaissance tout de même.
Bbj
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