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Cliniques Jeanne d’Arc et Orchidées au Port
10 août 2004
Une grande partie des salariés des cliniques Jeanne d’Arc et Orchidées - du groupe de santé Clinifutur, incluant aussi les cliniques Saint-Vincent et Sainte-Clotilde - ont cessé complètement le travail mercredi dernier, après un débrayage, le lundi 2 août, devant le constat que les négociations salariales annuelles piétinaient.
La secrétaire de la Fédération CGTR Santé-Cliniques privées, Véronique Ferrier, a fait hier en conférence de presse un rappel des événements qui ont provoqué la colère des salariés. Des salariés dont "une grande majorité", dit la CGTR, est en grève et cherche à renouer les négociations "dans de bonnes conditions".
La conférence de presse avait pour but de rappeler à la direction que les salariés en grève ne sont pas "bloqués sur la révision des salaires", mais que la direction s’était engagée l’an dernier à faire en 2004 le rattrapage d’une prime pour laquelle le personnel avait accepté un moratoire.
Cette prime correspond au Fonds de modernisation des cliniques privées (FMCP), remplacé depuis peu par le Fonds de modernisation des établissements sanitaires publics/privés (FMESPP) versé par le gouvernement pour combler les écarts, tant salariaux que d’équipement, entre établissements de santé publics et privés.
Jusqu’à aujourd’hui, le personnel des cliniques Jeanne d’Arc et Orchidées se demande où sont passés ces fonds. Ayant constaté que le directeur général a plusieurs fois été pris en défaut pour "des erreurs dans les comptes", les salariés ont demandé la saisie d’un cabinet d’experts, la mise à l’écart du directeur général - avec lequel ils "ne [veulent] plus négocier" - et son remplacement par le PDG du groupe, M. Deleflie.
"Nous voulons négocier sur la base des chiffres que le Comité d’entreprise a demandé à ce cabinet d’experts, en France", a rappelé Véronique Ferrier, précisant qu’en attendant une expertise qui prendra nécessairement trois à quatre mois, les salariés demandent "qu’un calendrier soit respecté et que le travail reprenne dans des conditions dont nous pourrons tous être fiers".
Une demi-douzaine de représentants du personnel, délégués syndicaux, membres du bureau syndical ou du Comité d’Hygiène et de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), a appuyé hier l’exposé fait par leur secrétaire fédérale (CGTR), tendant à démontrer le flou qui entoure la situation réelle des établissements. Les grévistes disent que le directeur général les a menacés la semaine dernière d’un "dépôt de bilan", alors qu’à l’ARH (Agence régionale d’hospitalisation), on leur confirme l’implication des deux cliniques portoises dans le projet “Hôpital Ouest” avec Gabriel Martin.
Les disparités salariales entre établissements d’un même groupe et les mauvaises conditions de travail "entraînent une désorganisation générale", a fait observer Soizig Hugues, infirmière, membre non-syndiquée du CHSCT. "Nous avions cru comprendre à la dernière réunion - en mars, NDLR - du groupe Clinifutur, que le patient est au centre des préoccupations de la direction ; au quotidien, la situation ne cesse de se dégrader" a-t-elle conclu.
Après une semaine de grève, les salariés rappellent qu’ils ont ramené leurs revendications salariales à 150 euros, représentant une augmentation "entre 3% et 6,5% selon les niveaux de salaires". Ils ont saisi la Direction du Travail dont un inspecteur devrait tenter une médiation mercredi. D’ici là, les grévistes occupent les deux cliniques, où les urgences ne sont plus assurées.
Pascale David
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Messages
8 mai 2008, 14:32, par patricia Lebrun
nous sommes une clinique privée en correze(19) et nous voulons faire gréve pour une augmentation de salaires.nous sommes sans syndicat et nous voulons des informations pour organiser cette grève.Nos négotiations salariales echouant lamentablement, le personnel est prét à se mobiliser pour une grève avant fin mai 2008. merci de nous répondre rapidement.
Patricia Lebrun : membre des délégués du personnel et du CHSCT.