
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Privatisation de la Poste
24 septembre 2008, par
Malgré l’annonce par la direction de la Poste d’un plan de travail pour créer 15 à 20 bureaux dans 3 à 5 ans à la Réunion, les syndicats s’inquiètent du projet d’ouverture du capital, fatal selon eux pour les services publics de proximité et l’emploi.
Près de 21% de grévistes, avance la direction de la Poste, au moins 50% rétorque la Cgtr-Ptt. Les syndicats Cgtr-Ptt, Sud, FO-ptt, CFDT et CFTC ont relayé le mot d’ordre national hier, en appelant les agents à protester contre la privatisation de la Poste. L’entreprise publique se changerait en Société Anonyme dès janvier 2010, et ouvrirait ainsi son capital. Ce qui fait craindre aux syndicats la disparition de certains services publics et des conséquences pour la situation des personnels.
Pour Harry Delannay, secrétaire départemental de la Cgtr-Ptt, ce qui se profile pour la Poste, c’est le principe de « la rentabilité au maximum ». « Si un bureau n’est pas rentable dans un écart, soit on va demander aux usagers de payer plus cher que pour un facteur qui se trouve en ville, soit le service de proximité va être supprimé. Et pour le personnel, on va estimer que le statut de fonctionnaire coûte trop cher. On peut le remplacer par des contractuels, mais là aussi se sera trop cher. C’est ce qui se passe déjà aujourd’hui. Quand il manque un agent, qu’il soit malade ou qu’il parte à la retraite, on ne le remplace pas. On prend l’agent d’à côté. C’est le principe de travailler plus pour gagner plus ».
Fermeture de bureaux ?
Fermeture de bureaux ? La direction de la Poste avait pourtant annoncé la création de 15 à 20 bureaux dans les 3 à 5 ans, pour plus de services de proximité, notamment dans les Hauts. « A Sainte-Marie, Saint-Joseph... c’est vrai. Mais pour le reste ce sont des bureaux existants que la Poste modernise et regroupe, et donc utilise les effectifs », affirme Harry Delannay. Avec la privation, « il va falloir s’adapter à la clientèle qui rapporte le plus d’argent à l’entreprise. C’est le petit client qui sera perdant. La Poste est l’un des plus gros employeur de l’île après l’Education nationale. Elle rend service aux petites gens, elle pratique des prix bas pour les services rendus ». C’est tout ça qui risque de disparaître pour la Cgtr-ptt. Et si certains personnels hésitent encore à faire grève, ce n’est pas par hasard. « Nous avons des statuts différents, des salaires différents, nous ne sommes pas traités sur le même pied d’égalité. La Poste joue la division au sein du personnel. Les contractuels, souvent jeunes, ont peur pour leur emploi et ne bougent pas. Le fonctionnaire qui se trouve bloqué à un grade fait pareil. Mais c’est tout le monde qui est danger ».
A la CFDT, les inquiétudes sont les mêmes pour le statut des fonctionnaires. « Les fonctionnaires ont peur de perdre leurs acquis. Ils refusent que les groupe soit éclaté, affaibli par la concurrence, parce que la Poste devra être performante. Il y a un risque de réduire le nombre de personnel, un risque de licenciement », déclare Reine-Claude Marie, conseillère à la CFDT. La Poste compte aujourd’hui une trentaine d’auxiliaires de droit public, 700 contractuels, plus de 2000 fonctionnaires. « Les auxiliaires sont d’ailleurs en procès avec la Poste pour obtenir le statut de fonctionnaire », précise la CFDT.
Concernant la rénovation des bureaux, la CFDT constate que les efforts se portent surtout sur le service de banque postale. « Pour ce que nous appelons le réseau grand public, c’est-à-dire les guichetiers, il n’y a pas de rénovation, même si 13 bureaux sont concernés par la rénovation ou la délocalisation ».
D’après un sondage de l’institut CSA, pour le journal l’Humanité, 61% des Français se disent hostiles au changement de statut de l’établissement public. Un comité national pour un référendum a par ailleurs été créé par les syndicats, partis politiques de gauche, et associations (CGT, CFTC, SUD, FO, FSU, Solidaires, PCF, PS, Verts, LCR, MRC, ATTAC, le DAL, etc). Puisque « le service public postal appartient à tous les citoyens », le comité estime qu’il revient avant tout aux Français de décider de l’avenir de la Poste, grâce à un référendum, et demande à ce qu’un vrai débat public soit organisé au préalable. Une pétition contre la privatisation de la Poste est en ligne sur le site du journal l’Humanité.
Edith Poulbassia
Journée nationale d’action à la poste le 23 septembre 2008
Plus de la moitié des postiers en grève dans le département contre la privatisation de la poste
Forte mobilisation a la réunion comme en métropole avec plus de 45 manifestations.
Plus de 80 agents devant la Grande Poste à Saint-Denis et 50 personnes devant la direction de Saint-Pierre.
Plus de 580 grévistes et surtout des bureaux en grève à plus de 50%
Services courrier : Saint-Pierre : 78% soit 40 sur 51
Saint-Louis : 24 sur 27
Tampon : 24 sur 42
Saint-Benoit : 80%
Saint-André : 70%
Centre de tri matinée : 60%
Le Port : 80%
Saint-Paul : 47%
Bureaux de poste Saint-Gilles rgp : 40%
Sainte-Anne : fermé
Saint-Benoit : 85%
Les Avirons : fermé
Petite ile : 88%
Centre financier : 62 grévistes soit environ 50% et plusieurs services à 60%
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