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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Augmentation des prix du gaz et des carburants
11 septembre 2009, par
Un euro de plus pour le gaz, 6cts pour le super et 2cts pour le gazoil à partir du 15 septembre : en pleine crise du pouvoir d’achat, le préfet décide d’augmenter les prix plutôt que diminuer les marges des pétroliers. Ainsi, le représentant de l’État choisit d’alimenter l’inflation bien que l’Autorité de la concurrence souligne que le préfet n’a aucun moyen de vérifier les informations à partir desquelles s’effectue le calcul du prix du carburant.
Hier après-midi, le préfet a diffusé un communiqué qui va rester dans les annales de l’Histoire politique de La Réunion. Bourré de considérants, il met d’abord en avant l’Observatoire des prix et des revenus qui aurait souligné qu’il faut « tenir compte de la situation économique et sociale de La Réunion », tout en prenant en considération qu’il convient de « se rapprocher de la réalité économique ». Mais de tous ces considérants, il en manque un, essentiel, pourquoi ne pas souligner la nécessité de corriger les marges des importateurs.
C’est en effet le minimum suggéré par les différents rapports, avis et mission qui se succèdent depuis le début de l’année à La Réunion.
Mais force est de constater que des enseignements du catalogue de recommandations de réformes émises par toutes ces instances n’ont pas été prises en compte. Pourtant, le Sénat, l’Assemblée nationale, ou l’Autorité de la concurrence, ce n’est pas rien.
De plus, la question de la formation des prix, et notamment des carburants, est à l’ordre du jour des États-généraux de l’Outre-mer. Cela veut donc dire que la formation des prix des carburants fait partie des domaines sur lequel des propositions visant à des changements structurels sont attendus. D’ailleurs, dans son communiqué, le préfet reconnaît d’ailleurs que le nouveau mode de fixation des prix des carburants sera un des résultats du Comité interministériel sur l’Outre-mer qui aura pour tâche de décider des suites à donner aux États-généraux. Autrement dit, il est urgent d’attendre.
Pourquoi faire payer le consommateur à tout prix ?
Mais tel n’est pas le cas, et à en croire les informations du communiqué, le préfet ne veut pas attendre. « J’ai souhaité appliquer une hausse modérée et progressive, jusqu’à la fin de l’année » du prix payé par les consommateur. Pourquoi le représentant de l’État n’a-t-il pas donc écrit cela : « j’ai décidé de prendre en pleinement en compte les conclusions de plusieurs rapports officiel et de corriger des marges manifestement abusives pour que la population ne soit plus victime des dérives » ?.
Mais nous, c’est toujours sur la base d’informations fournies par les pétroliers que le préfet a décidé d’un nouveau prix, qui est issu de la structure actuelle. Or, on voit bien que lorsque le seul paramètre qui bouge, c’est le prix payé par le consommateur. Les marges des pétroliers restent toujours là. Le préfet aura donc du mal à expliquer pourquoi c’est toujours la population qui doit voir son pouvoir d’achat diminuer, alors que pendant ce temps, le pétrolier conserve des marges très importantes. Cette explication sera d’autant plus difficile qu’une instance telle que l’Autorité de la concurrence a rappelé que ces marges ont augmenté de 77% depuis 2001, alors que dans le même temps la taxe régionale sur les carburants a augmenté de 0%. L’Autorité de la concurrence a souligné que le préfet est dans l’impossibilité de vérifier les données présentées par les pétroliers. Malgré tout ces considérants, le préfet a décidé d’augmenter.
Déploiement de gendarmes devant la préfecture
La décision du préfet d’augmenter le prix des carburants apporte une clarification sur la question que se posait tous les jours les dizaines de milliers de Réunionnais qui passent devant la préfecture.
En effet, tout le monde comprend pourquoi depuis le début de la semaine, deux camions de gendarmes mobiles sont stationnés en permanence à portée de vue des grilles de la préfecture, et pourquoi hier matin, c’étaient quatre camions, dont deux devant la grille, qui montaient la garde devant la préfecture, épaulés par des policiers postés au carrefour entre la route du Littoral et la route de la Montagne. Combien d’escadrons de gendarmes mobiles les Réunionnais découvriront-ils autour de la préfecture ce matin ?
Cela fait longtemps que l’on avait pas vu un dispositif aussi important présent de manière aussi prolongée devant la préfecture. Est-ce la crainte de la réaction de la population devant une décision impopulaire et injustifiée ?
Manuel Marchal
Agir pou nout tout : « Le Préfet persiste et signe »
« Le Préfet persiste et signe », constate Jean-Hugues Ratenon, président du Collectif Agir pou nout tout. « Il propose une augmentation alors même qu’une enquête de l’Autorité de la concurrence parle d’opacité sur la formation des prix, de marges excessives… Sur quelle base le préfet décide-t-il d’augmenter le prix ? ».
« Communication du Préfet de La Réunion
Fixation des prix des hydrocarbures »
« Il convient de rappeler que le prix du super et le prix du gasoil est gelé depuis mars, à un niveau, notamment pour le super, qui était déjà très en deçà du prix de structure de l’époque ( 9 centimes).
Il est nécessaire de procéder à un dégel de ces prix, modéré et progressif.
Modéré car comme l’Observatoire des prix et des revenus l’a souligné lorsque je l’ai consulté le 3 septembre dernier, il m’appartient de tenir compte de la situation économique et sociale de la Réunion.
Progressif, car comme l’a également souligné l’Observatoire des prix et des revenus, il convient de se rapprocher désormais de la réalité économique, laquelle, je le rappelle, s’est traduite depuis février par une hausse du prix du brut sur le marché mondial de 40 à 70 $ le baril, et donc, de parvenir à terme à un juste prix.
Tenant compte de cette réalité et de l’avis de l’OPR, j’ai décidé d’augmenter le prix du super de 6 cts et le prix du gasoil de 2 cts, à compter du mardi 15 septembre prochain.
Je tiens à souligner que si j’avais dû appliquer la structure des prix qui a prévalu jusqu’ici, j’aurais dû augmenter le prix du super de 14 cts, et le prix du gasoil de 5 cts.
Par ailleurs, si j’avais dû appliquer dès maintenant certaines préconisations du rapport de l’inspection générale des finances, j’aurais dû appliquer dès aujourd’hui une augmentation de 10 cts du super et de 1 à 2 cts le prix du gasoil.
J’ai souhaité appliquer une hausse modérée, et progressive, jusqu’à la fin de l’année, moment ou seront connues les décisions issues du Conseil Interministériel de l’Outre mer qui concerneront, notamment, l’éventuel nouveau mode de fixation des prix dans les DOM.
S’agissant du gaz, les importateurs ont modifié ces derniers mois leurs modes d’approvisionnement.
Ces derniers m’ayant fourni les éléments (notamment les factures) nécessaires à la fixation d’un nouveau prix de la bouteille de gaz, j’ai décidé de fixer ce dernier à 18 euros la bouteille, soit 1 euro de plus par rapport au niveau que j’avais fixé en mars 2009 et qui était très en deçà du prix du marché.
De la même manière j’ai décidé d’augmenter modérément les prix des autres carburants.
En conclusion, à compter du 15 septembre :
Le prix du litre de super est fixé à 1, 26 euros (contre 1, 20 euros actuellement et depuis mars dernier).
Le prix du litre de gasoil est fixé à 0, 95 euro (contre 0,93 euros actuellement et depuis mars dernier).
Le prix du litre de super « professionnel de la mer » est fixé 0, 59 euro (contre 0,55 euro actuellement et depuis mars dernier).
Le prix du litre de gasoil « professionnel de la mer » est fixé à 0,55 euros (contre 0,54 euro actuellement et depuis mars dernier).
Le prix du FOD et du pétrole lampant est fixé à 0,58 euro (contre 0, 57 euro actuellement et depuis mars dernier).
Le prix de la bouteille de gaz est fixé à 18 euros. (contre 17 euros actuellement et depuis mars dernier).
Enfin, je rappelle que dans le cadre de ce dégel progressif destiné à se rapprocher le plus possible de la réalité économique, je procéderai à une nouvelle révision des prix dans un mois ».
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