Pour la défense des services publics

Le profit humain avant tout

21 novembre 2005

Samedi matin à Saint-Pierre et l’après-midi à Saint-Denis : ATTAC Réunion, AID, la FSU Réunion, Sud Éducation Réunion, le SAIPER et les Verts Réunion distribuaient des tracts aux Réunionnais pour la défenses des services publics.

Ce samedi 19 novembre se déroulait à Paris une manifestation pour la défense des services publics. À La Réunion, les organisations citées ci-dessus servaient de relais. Le matin, leurs représentants distribuaient des tracts à Saint-Pierre et l’après-midi à Saint-Denis. Pour eux, "la défense et le développement des services publics est l’affaire de tous". Ils disent également "non au régime d’exception pour un état d’urgence sociale".

Résister à la casse des services publics

Actuellement, "des associations, des syndicats, des organisations politiques résistent à la casse des services publics, et à la veille du Congrès des maires de France, de la mise en bourse d’EDF, du retour de la directive Bolkestein au Parlement européen, du projet de l’OMC de généraliser le commerce des services (AGCS), des militants considèrent que : les services publics sont indispensables à toute société se réclamant de la liberté, de l’égalité, de la laïcité, de la solidarité pour toute la population. Toute notre vie quotidienne est concernée : l’éducation, la recherche, les équipements de la petite enfance, les services à la personne ((âgée, handicapée etc...), la santé, l’emploi, la Poste, les communications, les transports, l’énergie, l’eau, le logement etc...".

Des services indispensables

"À La Réunion, les services publics sont incontournables, la situation sociale difficile de la grande majorité des Réunionnais impose d’autant plus leur défense et leur développement, seuls garants d’une égalité de traitement et du respect des droits fondamentaux de tout citoyen", expliquent les représentants de ces organisations. Ils incitent les Réunionnais à unir leur force pour résister à toute privatisation et tout démantèlement. Avec la privatisation, ils craignent "que le profit économique l’emporte sur le bénéfice humain". Par exemple, la suppression d’une activité qui n’est pas rentable mais nécessaire sur le plan humain.

L’égalité des droits

Au cours de cette distribution de tracts, ils livrent leur opinion sur ce qui se passe dans certaines banlieues. Ils sont pour “un état d’urgence sociale et non policière”. D’après eux, "les gouvernements n’ont pas su ou voulu combattre efficacement les inégalités et les discriminations. Elles se cumulent dans les quartiers de relégation sociale, emprisonnant leurs habitants dans des logiques de ghettoïsation". Ils préconisent "la mise en œuvre d’une réelle politique nationale de lutte contre les discriminations et pour l’égalité des droits".

Jean-Fabrice Nativel


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