
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
La Maison des associations sera municipalisée
6 novembre 2004
Les employés de l’association sont inquiets quant à leur avenir. Une délégation a rencontré hier matin le maire de Saint-Denis pour connaître sa position.
"Il y en a plus que ras-le-bol", lance Annick Jessu. Employée de l’association Saint-Denis 2000 depuis 8 ans, Anncik Jessu représente la délégation FO du personnel.
"La Maison des associations est un outil de la Politique de la ville et l’on apprend le 3 novembre qu’elle sera municipalisée. Seulement deux employés de Saint-Denis 2000 et deux du siège seront pris en convention. Les plus anciens restent par terre".
Alors que l’on demande au personnel de Saint-Denis 2000 de participer à la phase transitoire, ce même personnel se demande de quelle transition il s’agit vraiment. Et c’est au maire de Saint-Denis, en charge de la politique générale de la structure, qu’il s’est adressé hier pour en savoir plus.
"Selon lui, tout va bien, il n’y a pas de raison de s’inquiéter, un budget de 2.900.000 euros sera voté en décembre pour l’année prochaine", rapporte Annick Jessu. Pourtant, la veille, le coordonnateur de la structure parlait de licenciement économique en 2005, de mauvaise situation pour l’association et d’une fermeture d’ici 3 ans.
Les salariés ne savent plus sur quel pied danser. Leur proposer de passer de CDI à des CDD pour des employés présents à l’ouverture de la structure leur apparaît invraisemblable. "On peut nous dire que l’on gardera notre emploi, mais c’est sa sécurité que l’on va perdre", constate Annick Jessu, en charge de famille comme beaucoup des salariés.
"J’ai passé différents diplômes, j’ai un bac pro, de l’expérience et s’il faut faire une validation des acquis je la ferai", déclare-t-elle, prête à tout pour garder le travail qu’elle confie aimer.
Progressivement, on ôte au personnel son matériel de travail, sans plus d’information. "Monsieur Manglou parle de 30 départs, soit des négociations, soit des licenciements, soit des CDD", précise encore cette employée, lasse de tous ces propos contradictoires.
La rencontre avec le maire n’a guère rassuré les esprits. Le personnel se donne rendez-vous le 12 novembre lors du vote de la modification des statuts au conseil municipal. Il semble déterminé à éclaircir cette situation qui présente beaucoup trop de zones d’ombres.
Estéfany
"Sans casse sociale"
Créée en 1994 afin de mettre en place le dispositif “Contrat de ville”, l’association Saint-Denis 2000 a pour mission de lutter contre toutes les formes d’exclusions. Elle mène des actions dans le domaine du développement économique, de la citoyenneté, de la cohésion sociale, de la prévention, etc.
À l’origine, elle était constituée de 30 salariés intervenants dans divers quartiers de Saint-Denis. En 1997, dans le cadre du dispositif “Nouveaux emplois et nouveaux services”, ses activités se sont développées. Son effectif a augmenté jusqu’à 180 salariés.
En 2001, après les élections municipales, René-Paul Victoria, élu nouveau maire, est désigné directeur de la structure. Depuis, une nouvelle organisation s’est mise en place. Départs négociés ? Démissions ? Licenciements ?
L’effectif n’est plus que de 80 salariés, divers services ont fermé (Maison des associations de Domenjod, service du patrimoine, etc.), des outils de travail ont été enlevés. Aucune information n’est donnée aux employés.
Tony Manglou, l’actuel coordonnateur, déclare qu’il n’y a pas eu de licenciement, que tout s’est fait dans le respect de la loi, et qu’un travail de reclassement a été engagé, "sans casse sociale". Il fait juste état d’un "problème d’investissement de l’argent public".
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