
Assemblée générale de la section PCR de Sainte Suzanne
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Un séisme social sans précédent
28 janvier 2006
Comme nous l’avons dit hier, Bernard Thibault, le secrétaire général de la CGT, n’a pas tort lorsque dans une interview au journal ’Le Monde’ le 18 janvier, il déclare qu’une ’nouvelle fois, les syndicats sont mis devant le fait accompli et confrontés à des décisions unilatérales d’un Premier ministre qui ne cesse de clamer son attachement au dialogue social’. Il s’agit là, en fait, d’un dialogue social du fait accompli.
"Hypocrisie" est bien le terme qui convient pour qualifier la présentation qui a été faite par le Premier ministre des mesures qu’il a décidées.
La méthode, en soi, n’est pas nouvelle, mais cette fois le Premier ministre lui donne ce caractère flamboyant qui est le sien.
Les mots n’ont pas manqué, tant à sa conférence de presse que lors des débats à l’Assemblée nationale, pour s’affliger sur la situation de l’emploi, des jeunes et des seniors. Qu’on en juge :
L’emploi est "au cœur de nos responsabilités"... "l’emploi des jeunes (...) est une exigence absolue"... "les jeunes doivent être le moteur de notre pays (...) ils sont devenus les laissés pour compte de notre société"... "les logiques du partage du travail ont échoué"... "pour nous l’ennemi, c’est la précarité"... "la précarité, c’est d’abord pour les jeunes (...) je veux donc que les jeunes sortent de la trappe à précarité"... "les stages, aujourd’hui, font parfois l’objet et même peut-être souvent, d’abus"... "nous devons rompre ce cycle infernal", etc, etc, etc.
À la manière de Gribouille
Après de tels propos, qui, a priori, semblent refléter une prise de conscience de la situation de l’emploi d’une manière générale et de la situation faite aux jeunes plus particulièrement, on aurait pu espérer des mesures adéquates, pour rendre aux jeunes cette place de "moteur de notre pays". Que nenni ! Ils devront encore se contenter de précarité. Une précarité organisée plutôt qu’une précarité désordonnée. Au fond, à la manière de Gribouille, plutôt que les jeunes soient mouillés par la pluie, autant les jeter à la bail ! Sauf que le Premier ministre ne s’applique pas à lui-même la méthode.
... Hypocrisie encore
Hypocrisie encore que le Contrat première embauche (CPE) lui-même. Ou encore ce souci affiché de faire "entrer le marché du travail français dans la modernité" par l’annonce d’une "réforme globale du contrat de travail" au prétexte de la multiplicité des contrats de travail.
Il est vrai que depuis une quinzaine à une vingtaine d’années, on a multiplié ce que l’on appelle les contrats de travail "atypiques" de toutes sortes.
Pour ne prendre que la dernière période, dès son arrivée, le gouvernement Raffarin a supprimé le contrat emploi jeune qui, en soi, était un contrat "atypique" puisqu’il s’agissait d’un CDD de 5 ans. Pour lui substituer le "contrat jeune en entreprise", CDI certes, mais réservé aux jeunes de 16-23 ans non-titulaires du bac et qui devaient être payés au moins au SMIC (l’employeur bénéficiant d’aides de l’État pouvant aller jusqu’à 300 euros par mois).
Puis cela a été le CIVIS, une imitation de l’ancien CEJ, un contrat d’un an renouvelable jusqu’à 26 ans et visant notamment les 18-25 ans (l’employeur pouvait alors bénéficier d’une aide de l’État pouvant aller d’un tiers aux deux tiers de la rémunération). Il y a eu encore le contrat de professionnalisation en remplacement des contrats de qualification. Puis encore, plus récemment, le contrat d’accompagnement dans l’emploi (le CAE) en remplacement des CES et CEC, et, au mois de juin dernier, le fameux Contrat nouvel embauche (CNE).
Tout cela l’espace de quatre années seulement. Sans oublier ce qui avait été fait avant et pas seulement pour les jeunes.
Et aujourd’hui, sous prétexte de la multiplicité des contrats, dont il se plaint, l’actuel gouvernement veut faire "entrer le marché du travail français dans la modernité" et pour cela entreprendre une "réforme globale du contrat de travail".
... Hypocrisie toujours !
Il est difficile de qualifier autrement l’attitude du gouvernement vis-à-vis des seniors, ceux qui ont un certain âge, qui sont à la veille de la retraite ou en retraite. Il s’agit même d’un raisonnement d’une rare perfidie.
Car là encore, comme pour le contrat de travail, on constate qu’il s’agit d’un long processus de détérioration de la situation faite aux retraités. Cela remonte à loin et celui qui s’est le plus illustré durant la dernière période dans ce domaine, c’est l’ancien gouvernement Balladur. Du même parti et du même mouvement que ceux de Villepin.
C’est lui qui, à l’époque, avait institué pour le secteur privé les 40 annuités nécessaires pour l’accession à la retraite pleine. Mesures étendue, par souci "d’égalité" au secteur public.
Aux conditions d’accès rendues plus difficiles se sont ajoutées, au fil du temps, des modes de calcul plus contraignant et surtout plus pénalisant pour les ayants droit.
À cela s’est ajoutée une campagne permanente pour expliquer à l’opinion que le système des retraites allait à la faillite et culpabilisant du même coup les ayants droit.
Un premier pas
Le résultat, c’est qu’aujourd’hui, dans leur grande majorité les retraités perçoivent une pension se situant entre six cents et sept cents euros !
Du coup, l’actuel gouvernement "découvre" que les "seniors" - futurs retraités ou retraités - manquent de moyens financiers pour vivre et que s’il le "souhaitent" peuvent reprendre de l’activité ! Mais à contrat à durée déterminée ! Pour arrondir leurs fins de mois !
Somme toute, sans pour autant remettre en cause le droit à la retraite à 60 ans - c’est du moins ce qu’il dit - l’actuel gouvernement, prenant appui sur l’appauvrissement des ayants droits, les incite à reprendre le travail pour compléter leurs pensions de retraites !
On peut être sûr qu’il ne s’agit là que d’un premier pas pour aller vers ce que l’on connaît aux États-Unis, en Angleterre, voire d’autres pays où les "seniors" comptent tenu de la faiblesse de leurs pensions de retraite, sont obligés jusqu’à l’âge de 70, 75 ans, voire plus, de rechercher des petits boulots ici et là pour continuer de vivoter. On le voit bien d’ailleurs de temps à autre dans des reportages diffusés par les télévisions.
Isménie
(à suivre)
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