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Réactions et revue de presse
1er septembre 2008
• Le syndicat SUD étudiant
Le RSA : un emplâtre sur une jambe de bois !
Le gouvernement a confirmé le fait de vouloir financer le Revenu de Solidarité Active (RSA) par un prélèvement de 1,1% sur les revenus du capital. Le pire semble ainsi évité, puisque, à l’origine, le RSA devait être financé par une baisse de la Prime pour l’emploi, les pauvres finançant ainsi les plus pauvres. Deux problèmes subsistent néanmoins. L’un concerne le financement lui-même, l’autre la nature même du RSA.
Concernant le financement, le prélèvement envisagé va toucher de la même manière les gros épargnants et les petits. En effet, contrairement à l’Impôt sur le revenu qui est un impôt progressif qui pèse sur les plus riches, ce prélèvement est strictement proportionnel. En pratique donc, l’essentiel de l’effort sera supporté par les "classes moyennes" et touchera peu les grosses fortunes. Il s’agit là d’un choix politique qui vise à les exonérer. Si le gouvernement voulait vraiment taxer le capital, il aurait pu s’en prendre, par exemple, aux stock-options, dont la Cour des Comptes a récemment rappelé que le fait qu’elles ne soient pas soumises à cotisations sociales induisait un manque à gagner de trois milliards d’euros.
Mais c’est l’objectif même du RSA qu’il faut interroger. S’il sera évidemment le bienvenu pour les personnes concernées, force est de constater qu’il entérine un modèle salarial bien particulier, celui de l’emploi à temps partiel, très faiblement payé. Dans ce modèle, le SMIC tend à devenir, non plus le salaire minimum, mais maximum ! Le choix du RSA, c’est le choix d’une société où se développe le travail précaire et dans laquelle le nombre de travailleurs pauvres augmente.
Pour l’Union Syndicale Solidaire, c’est cette logique qu’il faut remettre en cause pour refaire du Contrat à Durée Indéterminée à temps plein la norme de l’emploi. Ce n’est pas le choix du gouvernement qui s’acharne à détricoter le droit du travail pour favoriser la flexibilité et la précarité du travail.
• “Libération”
(...) Quant à son mode de financement, il consiste à ponctionner de 1,1% les épargnants dans un pays où le taux d’épargne est très élevé. Certes, il eut fallu aussi toucher les plus riches, aujourd’hui protégés par leur bouclier fiscal. Mais enfin... Il suffit d’écouter les couinements émis par le Medef et la droite libérale pour se convaincre du caractère équitable du prélèvement. (...) il est impossible, dans une conjoncture aussi difficile, de ne pas venir en aide aux plus démunis par une intervention volontariste de la puissance publique ; il est injuste, alors qu’il faut trouver un financement qui soulage les travailleurs les plus pauvres, de refuser toute augmentation d’impôt.
Laurent Joffrin
• “L’Alsace”
(...) Mais au Medef et chez de nombreux élus de droite, qui dénoncent l’influence du "ministre socialiste" Martin Hirsch, la pilule ne passe pas. L’impôt nouveau va grignoter un peu plus les revenus annexes de ces millions de Français qui louent un ou deux logements, ou encore détiennent des assurances vie, pour assurer leurs vieux jours, bref, des classes moyennes, électorat traditionnel de l’UMP... et du PS. De son côté, la gauche a vite répliqué par l’un de ses arguments favoris, en expliquant que la frange la plus aisée de nos concitoyens sera épargnée par cette nouvelle ponction, bouclier fiscal oblige.
Erwan Quéré
• “Ouest-France”
« (...) En fait, Nicolas Sarkozy agit le dos au mur. Car il a grillé d’emblée, à son arrivée, ses maigres munitions budgétaires, en les misant sur la loi Tepa : travail, emploi, pouvoir d’achat. C’était un pari hasardeux sur la relance. Elle a fait faux bond. (...) Le Président est condamné, sous l’habillage du réalisme, à bricoler. À trancher, comme c’est le cas pour le RSA, entre une mauvaise solution, celle de l’impôt qu’il a choisie, et une très mauvaise solution, celle du détricotage de la Prime pour l’emploi (PPE) qu’il a rejetée. Et pour cause, elle s’annonçait ravageuse par son caractère inégalitaire... On aurait déshabillé les moins pauvres pour redistribuer aux plus pauvres ! (...) »
Paul Burel
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