
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
27 juinLa dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Les journalistes ne seront pas pénalement poursuivis pour avoir fait leur travail
11 juin 2021
Après la censure partielle de la loi « Sécurité globale » par le Conseil constitutionnel, la liberté de la presse a remporté une nouvelle victoire sur le gouvernement au travers de la large censure par le Conseil d’État des mesures prévues par le gouvernement pour empêcher les journalistes de rendre compte des répressions des manifestations. Le SNJ-CGT et la CGT expriment leur satisfaction dans un communiqué publié hier.
« Alors que, depuis plusieurs années, la répression des manifestations, en France, fait des milliers de blessés, une trentaine d’éborgné.e.s, une dizaine de mutilé.e.s, que des citoyens sont morts, le nouveau schéma national du maintien de l’ordre (SNMO), publié en septembre 2020, confirmait la volonté du ministère de l’Intérieur de prolonger une doctrine d’escalade de la violence.
Patatras ! Le Conseil d’État vient de censurer largement le SNMO, en annulant l’ensemble des dispositions que la CGT et le SNJ-CGT contestaient, des dispositions qui portaient gravement atteinte à la liberté de la presse et à la liberté de manifester. Une fois de plus, le gouvernement se fait épingler pour non-respect des droits fondamentaux !
Le Conseil d’État rappelle que la liberté d’expression, de communication et le droit d’expression collective des idées et des opinions sont « d’autant plus précieuses que son exercice est une condition de la démocratie ».
Ainsi, dans un attendu de principe, le Conseil d’État rappelle que la liberté d’expression, de communication et le droit d’expression collective des idées et des opinions sont « d’autant plus précieuses que son exercice est une condition de la démocratie et l’une des garanties du respect des droits et libertés. (…) La présence de la presse et des journalistes, lors des manifestations, revêt une importance particulière en ce qu’elle permet de rendre compte des idées et opinions exprimées et du caractère de cette expression collective » et permet de « garantir que les agents de la force publique pourront être appelés à répondre de leur comportement à l’égard des manifestants et des méthodes employés. »
Ainsi, le Conseil d’État affirme que :
- les journalistes ont le droit de porter des équipements de protection qui vont jusqu’à dissimuler leur visage (casques, lunettes, masques, etc.), sans avoir à justifier d’une identification spécifique. Et, ce, y compris s’ils sont soupçonnés par les forces de l’ordre de participer à des troubles à l’ordre public. Cette étrange suspicion que les journalistes puissent être présents aux manifestations pour causer des troubles à l’ordre public en disait long sur la défiance du gouvernement vis-à-vis des journalistes ;
- les journalistes titulaires d’une carte de presse n’ont pas besoin d’être accrédités par les autorités « pour bénéficier d’un canal d’échange avec les forces de l’ordre durant la manifestation » ; en effet, inimaginable de laisser les forces de l’ordre choisir discrétionnairement les journalistes avec qui communiquer ;
- les journalistes peuvent continuer d’exercer librement leur mission d’information, durant les opérations de dispersion d’un attroupement, et ne pourront donc être poursuivis pénalement sur ce motif. Il est, en effet, essentiel que les journalistes soient présents pour informer des conditions de ce type d’intervention, afin d’en dénoncer les éventuels dérives.
L’encerclement des manifestants (la nasse) porte atteinte à la liberté d’aller et venir et son recours doit donc être strictement encadré, proportionné et nécessaire. Dans la continuité de la censure partielle du Conseil constitutionnel de la loi sécurité globale, la présente décision contre le SNMO constitue indéniablement une belle victoire pour la défense des libertés publiques, auxquelles la CGT est viscéralement attachée.
Montreuil, le 10 juin 2021 »
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Des associations de défense de l’environnement et des citoyens sinistrés ont annoncé avoir déposé un recours pour obliger le gouvernement à (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Le Parti socialiste reproche au Premier ministre, François Bayrou d’avoir refusé de déposer un projet de loi sur les retraites permettant au (…)
Le Syndicat des énergies renouvelables a appelé les députés à rejeter la proposition de loi sur la programmation énergétique.
Au séminaire du 17 mai 2025, consacré au centenaire de la naissance de Paul Vergès, le PCR avait organisé 3 débats : ne soyons pas esclave de (…)
Face à l’urgence climatique et sociale, seize associations citoyennes et environnementales de La Réunion unissent leurs voix pour interpeller les (…)
Tou-lé-zan, dann moi zanvié-févrié, Tikok i sa rod gèp ek son bann kamarad. Zot i tras dann piton, la savann, la ravine… partou, é, souvandéfoi, i (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)