
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Culture et droit des artistes
31 mars 2005
Dans un communiqué publié hier, le Syndicat des musiciens de La Réunion, affilié à la CGTR, attire l’attention des pouvoirs publics sur la situation de ces professionnels et sur leurs problèmes. Le SMAR-CGTR appelle également les professionnels à se mobiliser avec lui pour faire aboutir leurs revendications.
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Il existe un principe apparemment incontesté : un artiste ne travaille pas, il s’amuse ; et encore plus un artiste de spectacle. Le travail dans son sens lié à son origine linguistique, tripalium, la torture, ne concerne pas l’artiste. Le comédien, l’acteur, le musicien jouent. D’ailleurs ne déclarent-ils pas, comme un leitmotiv, qu’ils adorent faire plaisir au public.
De ces simples considérations tirées du sens commun, les organisateurs ou producteurs de spectacle de La Réunion en ont déduit qu’il n’était pas obligés de verser un salaire et de nombreux artistes qu’il leur fallait chercher un autre métier.
Ainsi, le spectacle musical vivant est donc, à La Réunion, créé par des artistes fonctionnaires ou salariés, qui doivent pour pouvoir s’exprimer accepter des cachets de misère non déclarés ou parfois pas de cachets du tout.
Pourtant, contrairement à cette vision du commun des mortels qui s’arrête parfois, malheureusement, à la seule représentation artistique, l’artiste de spectacle travaille. Le musicien doit "travailler " son instrument, répéter inlassablement, chaque jour, son concert. Plus il démontrera au public la facilité de son jeu, plus le travail produit sera important. Ce que le public perçoit comme un amusement représente parfois des épreuves bien réelles.
C’est pourquoi, devoir occuper un emploi autre est un handicap pour l’artiste qui veut atteindre la plénitude de son art. Le développement culturel souffle à La Réunion de cette absence de professionnalisation.
Des solutions existent et sont simples. II faut et il suffit d’appliquer le droit existant. L’artiste de spectacle bénéficie d’une présomption de salarié "quels que soient le mode et le montant de la rémunération ainsi que la qualification donnée ou contrat par les parties" selon les dispositions de l’article L 762-l du code du travail. En outre, l’attribution des licences d’organisateur de producteur ou de loueur de salle est conditionnée par l’application du droit social. Il est regrettable que les administrations chargées d’appliquer ces dispositions s’en soucient aussi peu.
La seule alternative à cette situation c’est le regroupement des artistes autour d’un projet commun qui permette leur professionnalisation. Celle-ci passe inévitablement par l’application des droits sociaux. C’est le but poursuivi par le Syndicat des artistes musiciens de La Réunion, adhérent à la CGTR, avec l’aide des travailleurs de tous les autres secteurs.
Pour la défense de notre patrimoine culturel, pour le développement créatif de la musique au service de tous et pour la défense des musiciens, nous appelons chaque musicienne ou musicien à le rejoindre.
Le Syndicat des musiciens de La Réunion cgtr
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