
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Une journaliste menacée de licenciement
25 janvier 2016
Vendredi, le Syndicat national des journalistes (SNJ) de La Réunion a organisé une conférence de presse puis une manifestation pour protester contre la menace de licenciement qui pèse sur Maryline Dansi, journaliste à la radio Free Dom. Dans un communiqué, le SNJ explique la situation et les nouvelles actions prévues.
« Grâce à Radio Free Dom, la jurisprudence française risque d’évoluer. On va désormais pouvoir licencier une journaliste pour les raisons suivantes (vous avez le droit de cocher plusieurs cases) :
- Reportage supérieur à 1 heure de temps, sans autorisation de dépasser l’heure ;
- Reportage durant 4 heures et 20 minutes (dont des interventions en direct sur l’antenne) sur un fait-divers qui a mobilisé tous les médias de l’île ;
- Texto envoyé à un collègue : ’Dieu est grand et voit tout’, considéré comme propos menaçant ;
- Pas d’envoi de sms pour rendre compte des débuts et fins de reportage ;
- Refus d’assurer le standard de Free Dom, une tâche qui ne relève pas du journalisme.
Cette volonté de licencier pour ces motifs (et quelques autres du même niveau) sont en tout cas la volonté affichée par le patron de la radio à la colombe, qui a convoqué ce vendredi 22 janvier notre consoeur Maryline Dansi en entretien préalable au licenciement.
Le SNJ et l’Union syndicale Solidaires réfutent toutes ces accusations, toutes plus absurdes les unes que les autres.
Il faut savoir que notre consoeur a déposé une requête auprès du Conseil des Prud’hommes en 2014 pour faire valoir ses droits. Nous attendons que la justice se prononce et nous sommes convaincus que cette procédure de licenciement est une tentative d’intimidation de notre consoeur.
Nous ne nous laisserons pas abattre.
Nous notons qu’elle fait l’objet d’une mise à pied conservatoire, une procédure normalement destinée à des personnes dangereuses pour l’entreprise, en les privant de leur salaire.
Nous envoyons toutes nos amitiés à Fredo Rivière, récemment licencié de Free Dom pour des motifs tout aussi ridicules et qui a entamé une procédure aux Prud’hommes.
Nous appelons tous les journalistes à diffuser cette information sur Twitter avec le hashtag #Free Dommokentole
Et pourquoi ne pas appeler la libre antenne de Free Dom (0262 99 12 00) pour demander des explications ? La libre antenne, c’est fait pour ça !
C’est pourtant Free Dom qui avait débauché notre consoeur Maryline, ayant remarqué son professionnalisme sur une autre antenne. Confiante, Maryline Dansi avait rejoint avec enthousiasme la radio à la colombe en juillet 2012. Mais elle a vite déchanté. Car dès qu’elle a osé demander le paiement des heures de nuit et l’équité dans le paiement des heures supplémentaires, sa situation est devenue très difficile. Elle a demandé l’application de la convention collective : à partir d’août 2013 elle a reçu des lettres lui reprochant des choses aussi absurdes que de laisser volontairement dormir un collègue dehors pendant une nuit de cyclone.
Maryline a craqué, a dû être hospitalisée… Grâce au SNJ elle a obtenu l’application de la Convention collective mais Free Dom ne lui a pas payé l’intégralité du 13e mois. Tout est bon pour l’embêter, y compris la faire travailler systématiquement tous les week-ends depuis trois ans, alors que le Code du travail indique qu’il faut organiser un roulement entre les salariés. L’employeur insinue même qu’elle n’effectue pas ses horaires de travail !
Maryline a saisi le conseil des Prud’hommes, où elle a expliqué qu’elle subissait une forme de harcèlement. Sans surprise, Free Dom a nié ces accusations. Free Dom se fait passer pour la radio de la solidarité réunionnaise ; en réalité elle maltraite ses journalistes comme n’importe quel gro zozo maltraite ses ouvriers dans ses plantations. »
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Messages
27 février 2016, 15:18, par Olivier CASSARD
RADIO FREEDOM, la voix de l’ultra-libéralisme ! En tant que militant syndical (CGTR EDUC’ACTION), de la société civile (ATTAC-REUNION), culturel (LLM, Yourtes en scène, TSLA, Fifai... ), j’ai eu l’occasion de rencontrer à plusieurs reprises cette journaliste hyper-professionnelle ; la dernière fois, c’était lors de la Marche pour le Climat. Marylin Dansi est arrivée sur la plage où nous étions rassemblés avec les camarades d’ATTAC et d’autres associations et n’a pas arrêté de travailler, et cela pendant PLUS D’UNE HEURE. Elle a pris le temps de jauger la situation, de s’adresser aux bonnes personnes. Elle ne s’est pas contentée de se précipiter comme certaines chaines de TV ou de radio sur nos représentants, elle a pris soin de donner la parole à plusieurs participants, permettant ainsi aux diverses sensibilités de s’exprimer contrairement au traitement médiatique superficiel, précipité qui est devenu la norme médiatique ; pour exemple, ATTAC-REUNION a organisé un Kabar à St-Leu le 30/01/2016 et l’on a vu le traitement médiatique catastrophique de "journalistes" arrivés au début de l’événement (qui avait pris du retard) et relayés par les médias locaux (sauf d’ailleurs "Témoignages" dont le journaliste avait pris le temps de rester sur l’événement). En fait, Marylin Dansi a été licenciée car elle ne correspond pas au moule médiatique imposé par le PAF, la pensée ultra-libérale unique à laquelle Radio Freedom adhère désormais ! Radio Freedom est devenue une machine à fric tout simplement ! Où se trouve la ligne éditoriale d’une telle radio ? Freedom serait-elle devenue le lieu de rendez-vous des auditeurs qui débitent leurs tombereaux de conneries (et parfois de choses intéressantes) mais que l’inévitable contraction annihile complètement ! DONNER LA PAROLE A TOUT LE MONDE, C’EST DONNER LA PAROLE A PERSONNE ... D’OÙ L’IMPORTANCE ÉDITORIALE ! Mais comment faire confiance à une radio qui refuse d’investiguer certaines affaires car les sociétés concernées sont de gros annonceurs publicitaires ! Il est temps pour Radio Freedom de fusionner avec Antenne Réunion, la chaîne NLR, et de montrer ainsi son vrai visage, celle d’une radio au service de l’ultra-libéralisme, que ce soit dans le fonctionnement ou dans les contenus !