
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
8 février 2008, par
Les statistiques de la prévention des risques 2006 sont parues récemment et bonne nouvelle, le secteur du bâtiment est bon élève avec une baisse de 0,6 d’indice de fréquence du nombre d’accidents avec arrêt déclaré. Néanmoins, le secteur de la métallurgie et notamment, les garagistes et les menuisiers, enregistre un très fort taux d’augmentation de fréquence de 8,2%.
L’année 2006 avait commencé en pleine crise sanitaire dans notre île, ce qui avait entraîné une très vive inquiétude sur l’activité économique. Cependant, il ressort des comptes économiques rapides à La Réunion que le chikungunya n’a pas brisé la croissance. En effet, malgré le chik, l’année 2006 ne cède qu’un demi point à la croissance moyenne des 10 dernières années.
L’épidémie a pesé sur les résultats avec le recul du tourisme externe, un impact significatif sur l’activité du BTP au premier trimestre et la chute de la consommation au premier trimestre. Elle n’a cependant pas compromis les moteurs de la croissance globale réunionnaise. Sur les autres facteurs de croissance, l’année 2006 frôle les dynamiques exceptionnelles de 2005.
Grâce aux investissements et notamment à l’investissement public au plus haut, le pire a été évité au niveau global. L’année se révèle même meilleure que 2000 et 2002.
La situation s’améliore
À la fin de 2006, on recense 162.834 salariés avec une augmentation de 4,2% par rapport à 2005 et un nombre d’accidents du travail avec arrêt s’élevant à 3.875, soit une légère baisse de 0,2% par rapport à 2005. Le nombre d’accidents graves, entraînant une incapacité permanente partielle, connaît également une baisse significative en 2006 avec 265 cas déclarés, soit -13,7%.
Ce sont dans les secteurs de la Métallurgie, du Bâtiment et Travaux Publics, de la Chimie, Caoutchouc, Plasturgie et du Bois et Ameublement que l’on connaît les plus forts taux d’indices de fréquence avec des taux allant de 35 à 42 pour 1.000 salariés. On note néanmoins une baisse dans le secteur du Bâtiment et Travaux Publics (-0,6%).
La répartition des accidents porte en majorité sur les objets en cours de manipulation (1.362 accidents avec arrêt en 2006), suivie par les chutes avec dénivellation (650) et les chutes de plain pied (590). Il n’est ainsi pas étonnant que le siège des lésions (partie du corps atteinte) se trouve à 22,8% sur les mains, à 19,4% pour les membres inférieurs (sauf pieds) et à 17,1% pour le tronc, le dos et le bassin. Enfin, on dénombre 5 accidents mortels en 2006, soit 2 décès de moins par rapport à 2005.
Concernant les accidents de trajet, 4 ont été mortels, 53 ont entraîné une incapacité permanente, et 448, un arrêt de travail. Là aussi, les secteurs les plus concernés sont la Métallurgie, le Bois et Ameublement et, bien sûr, les Transports et Communication.
Côté coûts, les frais médicaux (-38,4%) et les frais d’hospitalisation (-97,8%) ont connu de fortes baisses contrairement aux capitaux décès, plus de 2 millions ont été versés (+41,1%). Les indemnités journalières ont également connu une évolution de 11,2%, soit près de 1 million d’euros versés en 2006.
Les affections péri-articulaires provoquées par certains gestes et postures de travail sont toujours les premières maladies professionnelles déclarées aux organismes sociaux. En 2006, cela représentait 113 cas sur un total de 159 cas déclarés, soit 71%.
Par rapport à 2005, les coûts liés aux maladies professionnelles ont presque doublé, passant de 2,1 à 3,9 millions d’euros. D’autre part, on note que le nombre de maladies avec incapacité permanente ne cesse de croître sur les 5 dernières années, mais le risque mortel est quasi nul.
Sophie Périabe
Missions du service prévention des risques professionnels
Le service prévention des risques professionnels de la CGSS a pour mission de développer et coordonner la prévention des risques d’accidents du travail, d’accidents de trajet et de maladies professionnelles dans les entreprises.
Prévoir les risques et les éviter se joue parfois sur peu de choses. Déterminer ce qui est potentiellement dangereux et qui peut conduire à des perturbations paraît essentiel. Il est impératif que les chefs d’entreprise se soucient de la sécurité de leurs employés.
Et pour mener à bien cette mission, la CGSS dispose des moyens suivants :
- la formation : enrichir les compétences en hygiène et sécurité par la formation du personnel et des animateurs d’entreprises. La CGSS propose des stages en matière de sauvetage secourisme du travail, incendies...
- l’analyse des risques : les techniciens analysent les risques de l’entreprise pour chacun des secteurs d’activités : risques liés aux équipements et aux locaux, risques électriques, chimiques, nuisances physiques...
- le conseil : le concept de maîtrise des risques professionnels vise l’élimination des risques à la source. Pour tendre vers cet objectif, les techniciens de service prévention mettent leurs compétences à la disposition des entreprises en leur offrant des conseils personnalisés pour optimiser leur lieu de travail et espace professionnel.
- l’information et la communication : l’espace documentation propose à l’entreprise, gratuitement, des publications ou affiches éditées par l’INRS et la possibilité de réserver des supports audiovisuels qu’elle souhaite emprunter. Le service organise et anime également des journées d’études spécialisées sur des thèmes d’actualité.
- les aides financières : les entreprises de certains secteurs dont l’effectif est inférieur à 200 salariés ont la possibilité de signer un contrat de prévention permettant à celles qui investissent dans la sécurité de bénéficier d’aides financières personnalisées dans le cadre de conventions d’objectifs.
- le contrôle : lors de leurs interventions, les ingénieurs et contrôleurs de sécurité sont amenés à contrôler notamment les conditions de travail, la mise en place des mesures de prévention prescrites et la réalisation des investissements prévus dans le cadre des contrats de prévention.
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