Les ambulanciers pour une rémunération plus juste

28 juillet 2008, par Edith Poulbassia

Travailler 47 heures par semaine, être payé 35. C’est le lot des ambulanciers salariés. Patrice Dijoux, secrétaire adjoint de la CGTR des ambulanciers, ne conteste pas ces heures de travail. « Les ambulanciers ne peuvent pas faire 35 heures. Nous sommes d’accord pour faire ces heures, c’est l’une des contraintes du métier. Mais faire 202 heures par semaine, et être payé 152 heures, sans avoir droit aux heures supplémentaires, c’est fatiguant et humiliant », confie t-il. Samedi, le syndicat organisait une conférence de presse pour demander l’application d’un avenant à l’accord cadre national effectif depuis le début de l’année. Cet avenant permettrait aux ambulanciers d’être payés en heures supplémentaires pour une partie des heures effectuées, de bénéficier d’une prime pour les permanences, et d’augmenter le taux horaire brut. Parmi ces avancées, seul le taux horaire a été appliqué pour les ambulanciers de la Réunion, précise Patrice Dijoux. La CGTR espère donc rencontrer prochainement la Chambre syndicale des ambulanciers départementaux de la Réunion et la Chambre syndicale des ambulanciers agréés de la Réunion pour entamer des négociations. « Ambulancier est un métier stressant, qui demande des sacrifices au niveau familial, c’est un métier reconnu par un diplôme d’Etat, nous ne voyons pas pourquoi l’accord ne pourrait pas être appliqué », conclut Patrice Dijoux. Les ambulanciers ont le soutien des transporteurs routiers (qui dépendent de la même convention de transport de marchandises) et la fédération santé de la Réunion.

EP


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Messages

  • je voudrais savoir vu que bientot il vas y avoir renegociations de l’avenant,ou en es t’on et c’est pour quand ? faudrait ajouter prime repas,prime de permanence et d’autre chose et surtout que tout les ambulanciers sont au courant au jour j et qu’on se bouge un peu le cul nous ambulanciers car il y en as marre de ce faire exploiter par ces patrons qui remplissent plein les poches sur notre dos


Témoignages - 80e année


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